Auteur : André Dorais
À en croire certaines personnes, la centralisation du pouvoir constitue la meilleure façon de gérer les crises de grande ampleur. Il apparaît, au contraire, que plus cette centralisation vise un grand nombre d’individus et plus elle est dangereuse. La gestion des crises « sanitaire » et « climatique » permet d’illustrer cette dangerosité. Nous nous efforcerons de démontrer, ci-après, pourquoi la crise sanitaire n’est pas attribuable à la covid-19 et pourquoi on doit se méfier de la centralisation du pouvoir demandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Nous referons ensuite le même exercice avec la prétendue crise climatique.
Y a-t-il eu une crise sanitaire?
Le 30 janvier 2020, l’OMS déclare l’« urgence de santé publique internationale » en raison de la propagation de la covid-19. Au cours des semaines qui suivent on constate un nombre croissant de décès que l’on attribue à cette maladie. Le 11 mars 2020, l’OMS la qualifie de pandémie. Une panique s’installe au sein de la population. Il s’agit de la manière populaire de présenter le début de la crise, mais cette version des évènements est remise en question par plusieurs individus (voir ici, ici, ici et ici).
Personne ne nie l’existence du SRAS-CoV-2 et tout le monde s’entend pour dire que ce type de virus peut causer la mort. Toutefois, entre dire cela et affirmer que les hausses sporadiques des décès répertoriés en 2020 s’expliquent principalement par ce virus, il y a un monde de différence. En effet, d’autres évènements survenus en 2020 doivent être considérés pour bien comprendre ces augmentations.
Explication des pics de mortalité en 2020
D’abord, parce que ces hausses étaient de courte durée, soit 4 à 5 semaines, on parlera plus volontiers de « pics de mortalité ». Ensuite, parce qu’elles ont été répertoriées en des lieux précis et non sur l’ensemble d’un territoire, il est essentiel de se demander s’il s’agit d’un comportement normal pour ce type de virus. C’est à tout le moins surprenant car l’épidémiologie nous indique que les victimes de virus, et donc de la covid-19, ne devraient pas se retrouver de manière aussi localisées. On devrait être en mesure de retrouver sensiblement les mêmes statistiques, sur un territoire donné, pour une même population. C’est d’autant plus problématique que ces pics de mortalité se retrouvent de manière synchrone sur des territoires différents : New York aux États-Unis, Madrid en Espagne, Paris en France, nord de l’Italie, etc. Autrement dit, on devrait s’attendre à une grande variation entre le moment et le lieu où ce virus est identifié et les décès qui s’ensuivent, mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Les premiers pics de mortalité ont été répertoriés en même temps, dans des pays et des territoires différents et dans chacun d’eux, d’une manière localisée.
Aux États-Unis, pour mentionner un autre exemple tiré d’un article de Denis Rancourt1, Ph.D., les pics de mortalité ont été répertoriés soit en des milieux relativement pauvres, soit en des endroits circonscrits : résidences pour personnes âgées, milieux de soins, etc. Sachant que ce type de virus se répand plutôt uniformément sur un territoire donné et sans égard aux conditions socio-économiques, Rancourt estime donc que la majorité de ces décès est attribuable à autre chose que la covid. Selon lui, il existe nécessairement d’autres facteurs qui expliquent ces pics de mortalité, car ce virus ne fait pas de différence entre le riche et le pauvre qui vivent près l’un de l’autre. Il affecte pratiquement chaque individu selon le lieu où il habite, mais en des temps différents. Puisqu’on observe le contraire, soit que ces décès sont survenus en même temps mais en des lieux différents, il s’ensuit qu’on ne peut pas les expliquer par ce virus.
Plusieurs raisons ont été mentionnées pour expliquer ces pics de mortalité. Par exemple, la Canadian Covid Care Alliance parle d’une augmentation de 135 % des décès liés aux opioïdes lors des six premiers mois de l’année 20202. On ne peut pas attribuer cette hausse à la covid. Par contre, il est raisonnable de penser qu’elle soit en partie attribuable aux mesures gouvernementales instaurées lors de cette période, car celles-ci ont causé beaucoup de stress au sein de la population. On ne pourra jamais le confirmer de manière définitive pour la simple raison que les sciences de la vie et humaines ne le permettent pas. Elles doivent se contenter de causes plausibles et probables.
Plusieurs études mentionnent l’utilisation abusive soit des ventilateurs, soit de certains médicaments comme le Midazolam pour expliquer ces décès3. Cette molécule, qui sert à réduire la détresse respiratoire en fin de vie, peut aussi, au contraire, occasionner une détresse respiratoire, voire la mort si prescrite à dose trop élevée. Et de façon étonnante, les ventes de Midazolam en Angleterre sont corrélées avec la hausse des décès4 :
Un médecin québécois affirme, pour sa part, que « [d]es résidants des CHSLD [maisons de retraite] « auraient pu être soignés », mais ils ont plutôt été « euthanasiés »5. En France, un décret a été passé par le gouvernement pour permettre l’utilisation de Rivotril car le Midazolam était en pénurie6; et Pierre Chaillot, statisticien français, a également montré une corrélation entre la hausse des décès et la vente de cette molécule dans ce pays7.
D’autres études évoquent plutôt le manque de traitement et l’interdiction d’utiliser certains médicaments comme étant la cause principale de cette hausse soudaine de décès8. Il importe également de rappeler que la plupart des morts dans les maisons de retraite étaient hâtivement classés morts de la covid suite à une directive des autorités9. En effet, celle-ci indiquait que « si la cause présumée du décès est la COVID-19, avec ou sans test positif, une autopsie doit être évitée et le décès doit être attribué à la COVID-19 comme cause probable ».
Dans ces conditions, on comprend qu’il y ait beaucoup d’individus qui remettent en question le narratif officiel, à savoir que la covid constitue la principale cause de ces pics de mortalité. Il apparaît donc probable qu’une bonne partie de ces décès soient plutôt dus à des mesures et à des traitements inadéquats, ainsi qu’à une classification douteuse.
En somme, si nous ne remettons pas en question le fait qu’il y ait eu des décès dus à la covid en 2020, nous nous questionnons à savoir si les pics de mortalité peuvent lui être attribués.
Explication des décès excédentaires répertoriés en 2021, 2022 et 2023
À partir de 2021, on parle moins de pics de mortalité que de « morts excédentaires », soit plus de décès qu’à l’habitude. Ceux-ci se retrouvent un peu partout et le débat demeure à en déterminer les causes. Rappelons que la vaccination de masse a commencé en 2021.
Nous traitons d’abord des recherches de Rancourt et de son équipe car elles offrent un portrait global de la situation. Ils ont analysé les données relatives à la mortalité toutes causes confondues dans près de 150 pays10. Cela a permis de répertorier les endroits et les périodes où l’on constate un taux de mortalité plus élevé. Sachant que les victimes d’un virus respiratoire, tel le SRAS-CoV-2, se retrouvent de manière plutôt uniforme sur un territoire donné et se répartissent en fonction de l’âge, ils concluent que cette mortalité excédentaire n’est pas attribuable à la covid-19.
Inversement, l’équipe Rancourt constate une forte corrélation entre ces décès excédentaires et les périodes de pointe de vaccination. Constatant que cette corrélation se retrouve dans tous les pays examinés, elle conclut que les décès excédentaires répertoriés depuis 2021 sont fort probablement attribuables aux vaccins contre la covid-19. Elle établit à 17 millions le nombre de ces décès à ce jour. À l’exception de Steve Kirch qui a estimé ce nombre à 10 millions, la plupart des chercheurs se contentent d’estimations locales et ne sont pas aussi catégoriques quant aux causes de cette mortalité. Tout le débat est là, diront plusieurs individus, c’est-à-dire qu’il est plus important d’attribuer à ces décès les bonnes causes que d’en déterminer le nombre exact. C’est vrai, mais l’on doit aussi réaliser qu’en établir les causes est sujet à interprétation. Bref, peu importe comment on s’y prend pour expliquer ces décès, la certitude est exclue et l’on doit se contenter de causes probables.
Tout le monde s’entend pour dire que la mortalité excédentaire depuis 2021 est plus élevée que la moyenne, mais on ne s’entend pas sur les causes. Bien que la plupart des chercheurs l’attribuent en partie à la covid-19, ils demeurent perplexes quant à l’énormité du phénomène. Par exemple, voici ce qu’on lit dans un article récent publié dans la prestigieuse revue médicale « The Lancet » (les statistiques sont relatives au Royaume-Uni et le texte a été traduit par DeepL.com) :
De nombreux pays, dont le Royaume-Uni, ont continué à connaître une surmortalité apparente bien après les pics associés à la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021. Le nombre de décès excédentaires estimés au cours de cette période est considérable. L’Office britannique des statistiques nationales (ONS) a calculé qu’il y avait 7,2 % ou 44 255 décès supplémentaires enregistrés au Royaume-Uni en 2022 par rapport à la moyenne quinquennale (à l’exclusion de 2020). Cette tendance s’est maintenue jusqu’en 2023, avec 8,6 % ou 28 024 décès de plus que prévu enregistrés au cours des six premiers mois de l’année […] Les causes de cette surmortalité sont probablement multiples et pourraient inclure les effets directs de l’infection à la Covid-19, les fortes pressions sur le système de santé, entraînant de moins bons résultats lors d’épisodes de maladies aiguës, et les perturbations dans la détection et la prise en charge des maladies chroniques. Une analyse plus approfondie par cause et par groupe d’âge et de sexe peut aider à quantifier les contributions relatives de ces causes.11
Ces chercheurs expriment leur étonnement quant au nombre des décès excédentaires et spéculent quant à leurs causes, mais sans mentionner les vaccins contre la covid… S’agit-il d’un aveuglement volontaire? Ces vaccins font partie de notre réalité depuis 2021, voire décembre 2020 dans certains pays, par conséquent on ne peut pas les exclure comme cause probable de ces décès. Ils précisent également que ces décès se retrouvent dans toutes les tranches d’âge. Or puisque ce virus est censé affecter surtout les gens âgés et vulnérables, ils ne peuvent donc pas considérer la covid comme le facteur principal de ces décès, mais uniquement comme un facteur parmi d’autres. Et puisqu’ils semblent exclure le vaccin comme cause probable, alors ils disent poursuivre leur recherche. On entend parler ici et là d’hypothèses loufoques comme la covid longue, mystérieusement apparue en 2021 elle-aussi, ou le réchauffement climatique, mais les températures n’ont pas dramatiquement augmenté depuis 2021. Le tout, alors que les gens sont vaccinés, donc en principe protégés et que les nouveaux variants sont moins virulents que la souche initiale de Wuhan.
Ces chercheurs ne pourraient-ils pas simplement se demander ce qui est arrivé en 2021 qui sortait de l’ordinaire?
En généralisant à la population mondiale les résultats de leur recherche, non seulement on arrive à un nombre de décès similaire à ceux évoqués par Rancourt et Kirch, mais la conclusion de ces derniers, à savoir que ces décès sont surtout attribuables aux vaccins, devient de plus en plus difficile à mettre de côté. D’une part, on constate une mortalité excédentaire chez des individus de tous les âges et en bonne santé avant d’être vaccinés; d’autre part, on dit que la covid-19 affecte surtout les personnes âgées et vulnérables. Il s’agit bien de deux réalités, mais le nombre de décès qu’on peut attribuer à l’une et à l’autre est fort différent. Entre la perplexité des uns et l’audace des autres, nous préférons cette dernière : ne pas considérer les vaccins comme étant responsables, au moins en partie, de la hausse de la mortalité depuis 2021 est à la fois invraisemblable et irresponsable.
Si l’on endosse cette analyse, alors on doit conclure que nos dirigeants sont les principaux responsables de cette crise. Dans le but de démontrer leur utilité, ils ont fait fi de l’expertise et des moyens disponibles pour plutôt demander aux entreprises pharmaceutiques d’accélérer leur recherche et de trouver une solution à ce virus. Évidemment, avec pareille invitation et sachant qu’aux États-Unis le coût des effets indésirables des vaccins est essentiellement couvert par le gouvernement plutôt que les entreprises (voir ici et ici), celles-ci n’ont pas perdu de temps à les convaincre qu’elles avaient trouvé un remède à la covid même si celui-ci était encore expérimental.
On peut accorder, à la décharge de nos dirigeants, qu’ils n’ont fait que suivre les conseils des experts de la santé publique, de ceux de l’Organisation mondiale de la santé… et de McKinsey. Mais cela ne change rien au fait qu’ils ont misé sur des injections expérimentales au détriment de médicaments et de traitements éprouvés et peu dispendieux12. La réalité est encore pire lorsqu’on réalise, comme on l’a vu, que plusieurs de ces décès sont dus à une mauvaise gestion plutôt qu’à la covid elle-même. Mauvaise gestion qui a eu pour effet de donner l’impression au public que la situation était pire que ce qu’elle était et l’a conduit à accepter les vaccins « pour en finir » avec ce virus et les politiques contraignantes qui l’ont accompagné.
Alors, y a-t-il eu pandémie? La crise est indéniable… mais elle ne peut être attribuée ni au SRAS-CoV-2, ni à la covid-19. Elle provient davantage d’une panique à partir de laquelle une élite contrôlante et richissime, des fonctionnaires et des dirigeants en position d’autorité ont saisi l’occasion pour avancer leurs intérêts. Il est extrêmement probable que des hauts fonctionnaires de certaines institutions américaines et de l’OMS, ainsi que quelques-uns de ses financeurs sont parmi les principaux protagonistes de ce scandale.
L’arrogance de l’OMS
L’OMS a préconisé le port du masque, la « distanciation sociale » et la vaccination du plus grand nombre pour contrer le virus SRAS-CoV-2. Bien qu’elle considère avoir fait du bon travail pour gérer la crise, elle dit vouloir une plus grande coordination de la part des États. Il s’agit là d’un euphémisme car non seulement elle propose d’être le coordonnateur mondial de la santé, mais elle demande également une plus grande facilité à déclarer des pandémies et un plus grand contrôle de l’information.
L’OMS ne peut pas obliger les États à ce qu’ils suivent ses recommandations (de confiner, d’utiliser un couvre-visage pour se déplacer, d’avoir un passeport vaccinal pour entrer dans certains lieux publics, etc.), mais elle cherche à les convaincre qu’il en va de leur intérêt. Comme l’indique Bruce Pardy, professeur de droit à l’université Queen’s en Ontario, l’OMS leur offre une couverture pour qu’ils appliquent ses recommandations sans en porter l’odieux (voir ici et ici). Autrement dit, l’OMS offre aux États la possibilité d’obtenir un plus grand contrôle de leur population respective sans qu’ils aient à en prendre la responsabilité, car les directives viennent d’elle et non des États. Et puisqu’on ne peut pas la poursuivre en justice, l’OMS considère qu’il s’agit d’une bonne affaire… Bonne affaire pour l’OMS et les États qui cherchent à contrôler leurs populations, mais moins bonne pour celles-ci. Bref, on cherche à nous faire avaler une couleuvre!
En somme, d’un côté nous avons plusieurs scientifiques qui remettent en question la pandémie, car ils considèrent qu’il y a beaucoup d’autres causes que la covid qui expliquent les pics de mortalité et les décès excédentaires. De l’autre, nous avons l’OMS qui se prépare à déclarer des pandémies en série. Parce que nos autorités sont peu enclines à reconnaître leurs torts, elles préfèrent ignorer les analyses qui vont à l’encontre de leur récit. Dans ces circonstances, nous pensons qu’il n’est pas exagéré de dire que si elles acceptent l’offre de l’OMS, on doit craindre une dérive totalitaire.
On imagine mal qu’une institution dont on se sert pour régler des problèmes puisse, au contraire, être en partie ou en totalité à la source de ces problèmes. Il s’ensuit que l’on continue à travailler avec elle, quitte à lui adresser de petits reproches de temps en temps, alors que le problème est global13.
Une autre organisation à remettre en question
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un autre exemple d’institution prestigieuse que l’on doit remettre en question. Le GIEC étudie l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques. Or si le GIEC se limitait à l’étude de cet impact on pourrait dire que son objectif est légitime, mais on ne pourrait pas conclure que l’activité humaine soit la seule cause de ces changements. En effet, pour arriver à cette conclusion il faut penser que les rayons de soleil, les éruptions volcaniques, les oscillations atmosphériques et les courants océaniques, pour ne nommer que ces facteurs, n’ont qu’un faible, voire aucun impact sur les changements climatiques.
Soyons plus généreux dans notre description de l’objectif du GIEC. Selon le gouvernement canadien l’objectif du GIEC est le suivant :
Effectuer des évaluations d’intérêt pour les politiques sur: le fondement scientifique des changements climatiques; les impacts et les risques liés aux changements climatiques; les options pour l’adaptation et l’atténuation. Les évaluations du GIEC fournissent aux décideurs de l’information scientifique pertinente, mais neutre, pour l’élaboration de politiques.
Que le GIEC cherche à orienter les politiques est indéniable. Mais qu’il fournisse une information scientifique neutre l’est beaucoup moins. Pour prétendre à la neutralité des sciences qui servent à expliquer le climat, on doit d’abord s’entendre sur ce que sont les changements climatiques, ensuite et plus important à quoi les attribuer.
Utilisée littéralement, l’expression « changement climatique » ne veut pas dire grand chose dans la mesure où le climat, tout comme la météo, change tout le temps. D’un point de vue technique, on utilise le terme « météo » pour décrire les événements météorologiques prévus à court terme et le terme « climat » pour les événements météorologiques qui se produisent sur une longue période; on parle généralement de 30 ans et plus. Or même en définissant ainsi les termes, il n’est pas du tout évident de démontrer que la dernière tempête relève des changements climatiques plutôt que des caprices de la météo.
Les individus et les organisations qui demandent aux autorités gouvernementales d’agir dans le but de réduire les changements climatiques sous-entendent plusieurs choses par cette expression : un réchauffement de la planète d’un peu plus d’un degré lors approximativement des 170 dernières années, un nombre accru de catastrophes naturelles et une augmentation des gaz à effet de serre, notamment du dioxyde de carbone (CO2). De manière plus catégorique, ils affirment que les changements climatiques sont dus à l’activité humaine, notamment à l’extraction et à la combustion du charbon, pétrole et gaz naturel; que cette activité augmente le niveau de CO2 dans l’atmosphère, lequel augmente la température moyenne de la surface de la Terre qui, à son tour, déréglemente le climat. Et puisqu’il s’agit de dérèglement ou de réchauffement malvenu, alors ou bien on réduit l’activité humaine, ou bien on la modifie…
Il n’y a pas de crise climatique
On démontre facilement que la combustion de pétrole produit du dioxyde de carbone. En revanche, il est beaucoup plus difficile de démontrer que ce composé inorganique, qui ne représente que 0,04 % de l’atmosphère, soit un facteur déterminant du réchauffement planétaire. En fait, même le réchauffement planétaire est difficile à démontrer, mais la plupart des spécialistes s’entendent pour dire qu’il y en a eu un lors des 170 dernières années. Cependant, à trop s’attarder sur les deux ou trois derniers siècles on évite de rappeler que nous sommes à un degré au-dessus du niveau le plus froid et à deux degrés sous le niveau le plus chaud des 10 000 dernières années (voir ici).
Source : https://odysee.com/@vcuendet:1/Carottes-de-glace-et-climat:c?r=GfgcXMkyNuAXMxwiKBa54SiaXQBebDMP
Source : https://www.les-crises.fr/climat-8-analyse-rechauffement/
Il n’y a donc aucune raison de paniquer pour ce type de variation qui se produit régulièrement sur une longue période de temps. On évite également de rappeler que le niveau actuel de CO2 n’a jamais été aussi faible de l’histoire de notre planète (voir Facts Archive – CO2 Coalition). Est-ce parce qu’on ignore ces données ou parce qu’on exige que les gens se conforment à notre compréhension du monde?
Les combustibles fossiles (on parle également d’hydrocarbures, soit les composés organiques à l’origine de ces sources d’énergie) ont très bien servi l’humanité jusqu’à maintenant. On travaille à les mettre de côté au profit de sources d’énergie moins efficaces sous le prétexte qu’ils polluent et réchauffent la planète. Encore une fois, que ces combustibles produisent du dioxyde de carbone ne fait aucun doute, mais que ce dernier réchauffe la surface de la planète est au contraire tout à fait incertain. Les combustibles fossiles polluent, mais pas parce qu’ils émettent du dioxyde de carbone.
« Décarboner »?
Avant de cesser d’utiliser ces énergies sous le prétexte qu’elles polluent, on ne doit pas uniquement se demander si les alternatives disponibles polluent moins, on doit aussi se demander si elles sont aussi efficaces que les hydrocarbures à produire de l’énergie en continu (voir ici). Or ce n’est pas le cas des énergies basées sur le soleil et le vent. De plus, lorsqu’on considère l’espace que prennent les éoliennes et les panneaux solaires pour produire leur énergie, il est difficile de ne pas conclure qu’il s’agit de pollution. Changer trop rapidement de mode énergétique, c’est un peu comme vouloir faire de l’argent rapidement, cela donne rarement de bons résultats. Ce faisant, on risque fort de s’appauvrir plutôt que de s’enrichir.
L’argument que le réchauffement climatique des dernières années ait conduit à une hausse des catastrophes naturelles est également problématique. En effet, il ne suffit pas de relater ou de s’émouvoir devant les derniers feux de forêts, quasiment tous étant criminels, les dernières inondations ou les derniers ouragans un peu partout dans le monde pour établir que nous vivons dans une période de changements climatiques hors du commun et que ces changements sont dus à l’activité humaine. Encore une fois, il y a toujours eu des catastrophes naturelles, et cela, depuis bien plus longtemps que le jour où l’homme ait appris à se servir des hydrocarbures comme sources d’énergie. Et quand bien même on répertoriait plus de catastrophes naturelles aujourd’hui qu’hier, ce qui ne semble pas correspondre à la réalité (voir ici), ce ne serait pas suffisant pour attribuer cette différence à ladite hausse de température.
Autrement dit, que les catastrophes naturelles soient à la hausse ou à la baisse, elles ne s’expliquent pas par ce minuscule changement de température, car il y a beaucoup d’autres facteurs à prendre en considération pour expliquer les catastrophes naturelles.
Bref, ce n’est parce qu’on entend parler de changements climatiques à longueur de journée qu’ils existent vraiment. On rappelle que cette expression sous-entend des changements hors du commun qui seraient dus à l’activité humaine et qui réchaufferaient dangereusement la planète. Lorsqu’on réalise que les subventions ne sont accordées qu’aux chercheurs ayant un discours alarmiste, alors on comprend pourquoi on a le sentiment de baigner dans un consensus scientifique sur la question. Judith A. Curry, une spécialiste du climat, l’explique bien dans son livre Climate Uncertainty and Risk: Rethinking Our Response14. De même, Patrick Brown, un autre scientifique renommé, admet ne pas avoir le choix de suivre le narratif officiel pour être publié. Il dit avoir laissé de côté toute la vérité pour publier son article dans Nature sur le changement climatique. Chose inenvisageable s’il était arrivé à des conclusions inverses15.
En somme, ce qui est sous-entendu par cette expression est faux. Il existe bel et bien des changements climatiques, mais l’immense majorité d’entre eux ne sont aucunement attribuables à l’activité humaine et ceux qui le sont n’ont rien à voir avec l’utilisation quotidienne des hydrocarbures comme source d’énergie. On peut penser ici aux tentatives de certains gouvernements à créer des séismes et des perturbations atmosphériques comme armes de guerre (voir ici et geoengineeringwatch.org). On peut également penser à l’activité du soleil qui devient plus intense, si bien que la température des planètes du système solaire augmente. Par exemple, « les températures moyennes relevées à la surface de la planète [Mars] augmentent quatre fois plus vite que sur la Terre. Entre les années 1970 et 1990 – c’est-à-dire depuis les premiers relevés précis -, elles auraient ainsi augmenté de 0,65°C »16.
Rejeter les tentatives de prises de contrôle de la santé publique par les Nations unies
Les tentatives de l’OMS et des Nations unies d’accroître leur pouvoir pour mieux prévenir les pandémies et le réchauffement climatique doivent donc être rejetées, car les risques mentionnés sont au mieux exagérés, voire carrément faux. Parce que ces organisations et certains de leurs commanditaires prétendent avoir le dernier mot sur ces sujets, ils cherchent à imposer leur point de vue à tout le monde sous prétexte qu’il en va de la sécurité de chacun. Ils sont prêts à utiliser divers stratagèmes pour arriver à leurs fins et faire en sorte qu’un maximum de gens partagent leur point de vue. Et lorsqu’ils n’y arrivent pas, ils essaient d’intimider les sceptiques afin de les faire taire en tentant de les ridiculiser, par exemple en utilisant des termes comme « complotiste ». Si cela ne suffit pas, alors ils font faire ce sale boulot par la population elle-même en lui faisant croire qu’il en va de son intérêt. Autant dire que nous devons faire preuve d’une grande prudence face à ces organisations intergouvernementales dont les dirigeants ne sont pas élus et au contraire contrôlés pas des intérêts privés. Par exemple, 80 % du financement de l’OMS provient de « contributions volontaires ». Pour sa part, Bill Gates, via ses deux fondations (Bill & Melinda Gates et GAVI), contrôle de fait l’OMS comme le rapportait la station franco-allemande Arte, qui expliquait que la plupart des employés de l’organisation ont leur feuille de paie au nom de la Fondation Bill & Melinda Gates.
De fait, du temps où les gouvernements assuraient l’essentiel de leur budget, ces organisations n’avaient pas cette soif de pouvoir. Toutefois, comme toutes les administrations, ces organisations ont essayé d’accroitre leurs domaines de compétence afin de maintenir leur pertinence. La panique sanitaire semble avoir été initiée par une poignée de gens influents auxquels l’OMS s’est associée pour ensuite en prendre le commandement, alors que la panique climatique semble plutôt être menée par des gens ordinaires auxquels l’ONU s’associe pour en tirer avantage.
En gros, ces paniques se seraient développées de la manière suivante: une minorité d’individus et quelques groupes d’intérêt réussissent à convaincre les autorités gouvernementales qu’il y a une crise qui mérite toute leur attention. À leur tour, ces autorités réussissent à convaincre leurs populations respectives que cette crise est d’une telle ampleur qu’il est dans leur intérêt de restreindre leurs libertés. On passe ainsi de la science à l’idéologie, voire à la corruption car dans ces circonstances les conflits d’intérêt abondent. Des entreprises et des institutions profitent de la situation pour offrir des produits miraculeux: voiture électrique (à lire ici et ici), passeport vaccinal, monnaie et identité numériques, vaccins à ARN messager, etc. Puisque ces produits n’ont pas tous le même impact sur la population, il importe donc de dire pourquoi ils sont introduits et dans quel contexte. En effet, qu’ils répondent à une demande est une chose, qu’ils cherchent à contrôler la population en est une autre et qu’ils tuent, en est encore une autre.
En somme, non seulement les tentatives de l’OMS et des Nations unies d’accroître leur pouvoir doivent être rejetées, mais l’on doit cesser de financer l’OMS. Si le futur Traité sur les pandémies était entériné par les États, comme l’ont été les « mesures sanitaires » lors de la « crise sanitaire », notamment en Amérique et en Europe de l’Ouest, on doit craindre une réduction des libertés individuelles. Or si l’on veut les maintenir, on doit être en mesure de questionner, sans crainte de représailles, gouvernements et institutions. On doit également apprendre à se méfier des experts, d’abord parce que les titres ne sont pas un gage de probité, ni de courage. Ensuite parce qu’ils servent trop souvent à impressionner et à servir d’argument d’autorité plutôt qu’à démontrer un véritable savoir. Tout n’est pas à rejeter, mais il faut être capable de critiquer l’autorité et de la remettre en question lorsqu’il y a lieu de le faire.
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23FE6_CCCA reponse to CCA misinformation report_French-final-cl (canadiancovidcarealliance.org)
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Utilisation abusive des ventilateurs, voir Medscape Registration & The Great Covid Death Coverup – LewRockwell
Utilisation abusive de certains médicaments, voir Remdesivir and Mortality in Patients With Coronavirus Disease 2019 – PubMed (nih.gov) & Midazolam Series: Did Former Health Secretary #MidazolamMatt Hancock Authorise Policy of Involuntary State Euthanasia of Elderly in Care Homes Under Cover of ‘With Covid‘ Deaths? (substack.com) - https://www.researchgate.net/publication/377266988_Excess_Deaths_in_the_United_Kingdom_Midazolam_and_Euthanasia_in_the_COVID-19_Pandemic
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https://www.ledevoir.com/societe/644301/enquete-sur-les-chsld-de-l-agisme-systemique-dans-les-chsld
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Sédation administrée aux patients atteints du Covid-19, 16 avril 2020.
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Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, Pierre Chaillot, L’ARTILLEUR, 2023.
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Manque de traitement, voir Ces résidents de maisons de retraite ayant des « symptômes » de covid qui ont reçu des cocktails mortels – Campagne Québec-Vie (cqv.qc.ca)
Interdiction d’utiliser certains médicaments pour faire place aux vaccins contre la covid, voir Review of the Emerging Evidence Demonstrating the Efficacy of Ivermectin in the Prophylaxis and Treatment of COVID-19 – PMC (nih.gov) & Après relecture méthodique de l’étude Fiolet, l’hydroxychloroquine est efficace | FranceSoir -
https://reinfoquebec.ca/wp-content/uploads/2021/11/2-1_delcaration.jpg
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Dans une entrevue qu’il a publié le 17 janvier 2024, il précise avoir complété, avec l’aide de son groupe de travail, l’analyse de près de 150 pays. Il a publié plusieurs articles et vidéos sur la covid, que ce soit sur son site personnel ou celui qu’il partage avec son groupe de travail. Voir Home – Denis Rancourt & Research – CORRELATION (correlation-canada.org)
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Médicaments efficaces: L’Ivermectine dans le traitement de la Covid ? (Cochrane) et Role of hydroxychloroquine in multidrug treatment of COVID-19 – PubMed (nih.gov)
Vitamines efficaces: REINFOVF / Le Déclencheur: Cela n’aurait jamais dû être injecté à un seul être humain – Pr Ian Brighthope & Le courage de la vérité, la vertu du doute | Xavier Bazin (xavier-bazin.fr) -
Scientist admits the ‘overwhelming consensus’ on the climate change crisis is ‘manufactured’. https://nypost.com/2023/08/09/climate-scientist-admits-the-overwhelming-consensus-is-manufactured/
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J’ai laissé de côté toute la vérité pour publier mon article sur le changement climatique. https://www.thefp.com/p/i-overhyped-climate-change-to-get-published
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Mars, un exemple édifiant de changement climatique extrême. https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/mars-un-exemple-edifiant-de-changement-climatique-extreme
la police de la police , de même que la justice de la justice, C'EST LE PEUPLE. ,Malheureusement, ce peuple…