Auteur : Christian Leray M. A.
Alors que l’on a passé les 3 ans du début du premier confinement, Réinfo Québec a décidé de faire un bilan de ce que l’on peut appeler une “plandémie”. Nous avons publié il y a quelques jours les deux premières parties (partie 1 et partie 2) dans lesquelles nous avons montré comment les autorités ont laissé entrer le virus sans quasiment rien faire… avant de faire paniquer la population et d’en trouver prétexte pour nous enfermer et “détruire l’économie” (cf. les lockdown files) alors qu’elles savaient que la covid ne représentait pas une menace pour l’immense majorité de la population. Puis nous avons traité des tests PCR dont les réglages trop stricts et leur multiplication ont permis aux autorités de continuer à faire peur après la “1e vague”, les masques d’abord déclarés dangereux… puis obligatoires, et enfin le discrédit jeté sur les traitements connus et bons marchés tandis que la santé publique faisait la promotion des toutes nouvelles molécules des labos, très dispendieuses et à la toxicité incertaine. Nous abordons succinctement dans cette 3e partie la question des “vaccins”.
- Première partie : Stupeur et confinements
- Deuxième partie : La folie des tests, des masques et la fin des traitements
- Troisième partie : Des “vaccins” surs et efficaces?
- Quatrième partie : Le passeport vaccinal et la fin du consentement libre et éclairé
- Cinquième partie : Hausse de la mortalité, baisse de la natalité et censure omniprésente
Des “vaccins” surs et efficaces?
Nous avons vu que les autorités ont usé de la peur en donnant l’impression que la COVID-19 était une maladie très dangereuse pour faire accepter masques, confinements et couvre-feux. Comme ces mesures ont échoué (bien que les autorités prétendent le contraire) et que les traitements ont été décrédibilisés (cet article montre comment il est facile de manipuler les études), la Santé publique en a alors pris prétexte pour « tout miser » sur la « vaccination » (prouvant par la même occasion que toutes les « mesures » avaient bel et bien échoué).
Un essai qui pose des questions
Nous allons tout d’abord revenir sur l’essai initial de Pfizer, entaché de nombreuses erreurs et manipulations, un scandale connu sous le nom de Pfizergate révélé par le British Medical Journal (BMJ). Celui-ci montrait dès le début qu’il y avait de très gros problèmes. Par exemple, il n’y avait pas de « double aveugle », cela signifie que les médecins savaient qui était vacciné et qui ne l’était pas. De la même manière, les patients savaient aussi s’ils avaient reçu le vaccin ou le placebo. Des recherches ont montré que le double aveugle permet de réduire drastiquement les biais dont un des effets possibles est une tendance à moins tester les vaccinés et inversement à faire tester davantage les non vaccinés. On peut alors se demander pourquoi ce sacro-saint principe des études cliniques n’a pas été respecté (principes pourtant exigés par les autorités sanitaires et les compagnies pharmaceutiques pour étudier les traitements).
Notons au passage que cette révélation explosive a été tenue cachée par la presse subventionnée, qui n’a pas jugé bon d’en parler, à quelques exceptions près, mais alors dans le but d’en limiter la portée. Tandis que les médias sociaux censuraient les personnes qui partageaient l’article, ce qui a conduit le BMJ à publier une lettre ouverte à Marck Zuckerberg, PDG de Facebook, pour lui demander que ces pratiques cessent. Cela donne une idée de la censure exercée actuellement par les médias et les réseaux sociaux, qui sous couvert d’une presse apparemment indépendante, bloquent en fait tout discours qui s’éloigne de la pensée dominante (nous y reviendrons).
On pourrait aussi rappeler que le 95 % d’efficacité de la compagnie reposait sur seulement 170 personnes : sur un total de plus de 40 000 patients, seulement 170 avaient eu un test PCR positif à la COVID-19. De ce nombre 162 étaient non vaccinés et 8 l’étaient. Ce sont ces données, statistiquement non significatives (encore plus quand il s’agit de vacciner la planète entière) qui ont justifié la vaccination de masse. Notons au passage que la compagnie, les autorités régulatrices et la presse subventionnés ont oublié de rappeler qu’au final il y a eu 14 personnes décédées dans le groupe placebo… contre 20 dans le groupe des vaccinés! (il est essentiel de noter également qu’il aura fallu attendre près d’un an après la mise sur le marché pour que l’article présentant les résultats de l’essai soit publié dans le New England Journal of Medicine, alors que les chiffres des décès étaient cachés (du moins placés loin des regards) dans son « Appendix »).
Sachant qu’il s’agit en plus des propres données du fabricant, qui est donc en conflit d’intérêt (même si cette pratique est hélas habituelle)… et qu’il s’agit d’une compagnie maintes fois condamnée et pour des milliards pour tromperie, charlatanisme et autres, on se dit que tous ces drapeaux levés auraient dû faire retentir une alarme avant qu’une autorisation de mise sur le marché ne soit accordée. Mais malgré tous ces signaux d’alerte, alors que les autorités savaient qu’il n’y avait pas d’urgence, une autorisation « d’urgence » a malgré tout été accordée. Vu la réalisation du processus, il y a de quoi se poser de très sérieuses questions.
Quand malgré de grossières manipulations les propres données des autorités montrent une efficacité négative
Après avoir analysé très succinctement les conditions de l’essai de Pfizer sur lequel il y aurait pourtant encore beaucoup à dire, nous allons maintenant nous concentrer sur les données que la Santé publique publie sur ses différentes plateformes, à savoir le tableau de bord de Santé Québec et le site de l’INSPQ.
Première chose : il est important de bien comprendre que les personnes qui ont reçu leur première dose et qui sont positives lors des 14 jours suivants… étaient probablement classées avec les non vaccinés car encore jugées « non adéquatement protégées » (idem pour les personnes qui recevaient des doses subséquentes durant la semaine suivant leur injection). Nous avons ajouté le terme « probablement » car nous n’en avons pas la certitude. En effet, en dépit de plusieurs demandes d’accès à l’information, les autorités (Santé Québec et l’INSPQ) n’ont jamais répondu à cette question.
Mais cette absence de réponse sonne comme un aveu et il est donc extrêmement probable que les primo vaccinés malades étaient classés avec les non vaccinés… alors que dans le même temps, comme le montre ce graphique de la Santé publique de l’Ontario, les vaccins ont tendance à donner les symptômes de la COVID-19… essentiellement lors des 14 jours suivant la 1e dose.
Les vaccins provoquent donc les symptômes de la maladie durant les 14 jours suivant l’inoculation de la première dose… période durant laquelle les primo-vaccinés contaminés sont classés avec les non vaccinés. On comprend alors pourquoi on a eu tout au long de 2021 une « épidémie de non vaccinés » : il s’agissait probablement pour une bonne part de primo vaccinés classés non vaccinés puisque non encore « adéquatement protégés ». Un joli tour de passe-passe, ni vu ni connu!
Les autorités de santé le savaient mais n’ont cessé de répéter que l’on avait affaire à une épidémie de non vaccinés, que les hôpitaux étaient remplis de non vaccinés, ce qui montrait que les « vaccins » étaient efficaces. Pour le prouver, Santé Québec a alors publié un tableau de bord montrant les personnes hospitalisées pour la COVID-19 en fonction du statut vaccinal. Dans le même temps, les données étaient accessibles sur le site Partenariat données Québec.
Cependant, cette stratégie ne pouvait durer qu’un temps. En effet, à mesure que le nombre de personnes qui recevaient une première dose diminuait, l’étude des données montre au cours des années 2021 et 2022 une baisse constante du ratio vaccinés-non vaccinés (cas et hospitalisations). La démarche est détaillée sur notre propre tableau de bord. La tendance était tellement défavorable aux vaccins que les autorités ont dû retirer les données.
Cela a commencé par le retrait par Santé Québec du ratio du risque d’infection d’une personne non vaccinée par rapport à une personne vaccinée. Le 9 janvier 2022, ce ratio était tombé à 0,7 fois… en faveur des non vaccinés. Cela signifiait qu’un non vacciné avait 0,7 fois la chance d’un vacciné d’être contaminé :
La situation étant devenue intenable, Santé Québec devait retirer la donnée de son tableau de bord le 10 janvier.
Il est vrai que l’apparition des tests rapides avait quelque peu changé la donne mais ce résultat était la suite logique d’une tendance lourde. Tendance qui ne devait que continuer de se confirmer lors du printemps 2022, le ratio étant rendu à 0,38 le 4 juillet 2022, dernière journée où les données furent rendues disponibles. Cela signifie qu’à ce moment, d’après les données de Santé Québec, un vacciné avait 2,63 fois plus de chances qu’un non vacciné d’être contaminé.
Ces constats étaient confirmés au même moment par… La Presse, qui rapportait en juin 2022 que des tests aléatoires effectués dans les aéroports montraient que les vaccinés avaient un taux de positivité plus élevé que les non-vaccinés (3 % contre 2,4 %)… alors que l’on mélangeait encore les non vaccinés et les personnes ayant reçu une seule dose de vaccin (probablement car ces deux catégories de personnes étaient considérées comme « non adéquatement protégées »). Qu’aurait-on découvert si les non vaccinés n’avaient pas été regroupés avec les une dose?
Concernant les hospitalisations, la même tendance était observée au cours de la période avec une évolution de plus en plus défavorable aux vaccinés. Voici ce que les données des autorités indiquaient le 4 juillet 2022 et que nous affichons dans notre tableau de bord :
Total des hospitalisations COVID-19 par catégorie d’âge en fonction du statut vaccinal au Québec : 30 mai au 26 juin 2022 (Semaines 22, 23, 24 et 25)
On voit que les vaccinés 3 doses, qui étaient 51,2 % de la population… représentaient 70 % des nouvelles hospitalisations COVID-19 (dans le coin en bas à droite), soit un différentiel négatif de -18,8 points!
Nos travaux basés sur les données partagées par Santé Québec devant probablement gêner puisqu’ils montraient une efficacité négative de la vaccination, notamment de la 3e dose, les autorités les ont tout simplement retirées.
Un incroyable aveu.
Nous le répétons ici, ces constats sont tirés à partir de calculs réalisés à partir des données partagées par Santé Québec, ce sont les données des autorités, nous n’inventons rien. À cette heure, aucun « fact checkeur » ne nous a « débunké ». Si cela était faux, cela fait longtemps qu’on l’aurait su!
Quand les données de la Santé publique montrent que l’immense majorité des personnes décédées de la COVID-19 sont “vaccinées”
Mais ce n’est pas tout.
Comme le rappelle l’épidémiologiste français Laurent Toubiana, les indicateurs pour mesurer une pandémie sont avant tout les décès (puis les soins intensifs puis les hospitalisations). Cependant, les autorités de santé n’ont pas partagé les données des décès en fonction du statut vaccinal. Et quand on voit les résultats, on comprend pourquoi.
Ainsi, comme nous l’expliquions dans cet article, en vertu de la loi sur l’accès à l’information, nous avons demandé à Santé Québec les données sur les décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal. Et les résultats ne laissent pas place au doute : sur les 3 450 décès COVID-19 correctement catégorisés depuis le début de la 4e vague (18 juillet 2021), 95,7 % (3 303) sont « adéquatement vaccinés » alors que 4,3 % (147) sont non-vaccinés. À comparer au taux de vaccination actuel (mais qui était inférieur au début et durant quasiment toute la période étudiée) de 84,8 %.
Comme le montrent le graphique ci-dessus et notre constat précédent sur les hospitalisations, il apparait donc que les vaccins sont inefficaces contre les formes graves. Pire : ils ont tendance à aggraver les symptômes. Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, explique très bien pourquoi dans ce vidéo.
Une preuve supplémentaire est donnée par les statistiques que publie l’INSPQ. La simple lecture des graphiques sur les hospitalisations et les décès montre des hausses étonnantes en 2022 :
Il y avait eu 15 000 hospitalisations COVID-19 en 2020… 51 000 en 2022!
Les données sont tout aussi déroutantes concernant la mortalité : on note une étonnante augmentation des décès COVID-19 entre 2021 (3 300 morts) et 2022 (5 800 morts).
Comment expliquer cela alors que la population est vaccinée à près de 85 %? N’est-elle pas censée être « protégée »? Pire, Omicron étant moins virulent que la souche de Wuhan, la situation devrait nettement s’améliorer. Pourquoi constate-t-on alors cette étonnante évolution? La seule explication est, comme nous l’avons montré plus haut, que les vaccins ont tendance à aggraver la situation.
Et encore ne parle-t-on ici que des décès COVID et non des décès toutes causes et des effets indésirables (nous y reviendrons plus loin).
Les autorités ont donc les données qui montrent (au mieux) l’inefficacité de la vaccination (sans parler des effets secondaires). Pourtant, contre tout bon sens, elles persistent à promouvoir l’opération. À l’heure où nous écrivons ces lignes, elles autorisent toujours la vaccination aux enfants de 6 mois. Santé Canada indique même le 6 avril 2023 « que les personnes de cinq ans et plus qui n’ont pas reçu de dose de rappel depuis le 1er septembre sont recommandées de le faire si au moins six mois se sont écoulés depuis leur dernière infection. » Pourquoi?
Retrouvez la suite dans la 4e partie :
Bravo M. Leray pour votre infatigable travail de journaliste citoyen d’une rigueur exemplaire.