Auteurs : Patrick Provost PhD et Christian Leray M.A.

Cet article a également été publié par Libre Média.

 

La publication des Lockdown Files par le journal The Telegraph nous a permis d’apprendre que les autorités britanniques (et probablement d’ailleurs) savaient que la COVID-19 ne représentait pas une menace pour l’immense majorité de la population.

La publication des Twitter files a ensuite permis de révéler le contrôle par les autorités de l’information circulant sur les réseaux sociaux au sujet de la COVID-19 et des vaccins.

Cela nous permet d’avancer que le gouvernement du Québec et la Santé publique détiennent probablement des données qui auraient permis d’avoir une vision très différente de la pandémie et de ses conséquences.

 

Manque de transparence des autorités

C‘est ainsi que nous avons pu constater que les autorités ne publiaient que les données qui appuyaient leur discours voulant que la COVID-19 était une menace sérieuse à la santé de toute la population et que les vaccins étaient «sûrs et efficaces».

Tout d’abord, l’accent mis sur les «cas» de personnes positives à un test PCR, qui ne veut rien dire en l’absence de symptômes, a exagéré la situation pandémique et a semé la peur au sein de la population.

L’efficacité des vaccins à prévenir les infections a été retirée du tableau de bord de l’Institut national de la Santé publique du Québec (INSPQ) sur Twitter en janvier 2022, à compter du moment où l’efficacité des vaccins était devenue négative (contre la contamination).

L’INSPQ a ensuite cessé de mettre à jour les décès en fonction des conditions médicales préexistantes en mai 2022 sans raison apparente. Quant aux données relatives aux hospitalisations en fonction du statut vaccinal, elles n’ont été disponibles que de juillet 2021 à juillet 2022.

Les données les plus importantes, notamment les décès en fonction du statut vaccinal, n’ont jamais été divulguées publiquement. Voilà qui est étonnant, sinon troublant, à l’heure où l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) reconnait une hausse inexpliquée de la mortalité de 10% (18% chez les jeunes).

Nous avons pu constater que les autorités ne publiaient que les données qui appuyaient leur discours voulant que la COVID-19 était une menace sérieuse à la santé de toute la population et que les vaccins étaient «sûrs et efficaces».

-Christian Leray (M.A.) et Patrick Provost (PhD)

 

Ce constat devrait plutôt inciter les autorités à faire preuve de transparence, à publier toutes les données sur les décès en fonction du statut vaccinal et à nous faire part de leurs interprétations et explications, qui auront tôt fait de confirmer (ou d’infirmer) que les vaccins sont «sûrs et efficaces», tels que présentés depuis les tout premiers débuts. Cela permettrait de régler le problème de transparence et de couper l’herbe sous le pied des «complotistes».

 

Pourquoi ce manque de transparence?

Malheureusement, les autorités font preuve d’entêtement et refusent de partager ces données avec le public. Pourquoi? La seule explication possible est que les données montreraient une efficacité nulle, voire négative, des vaccins.

Il y a également les effets indésirables graves des vaccins COVID-19, qui semblent être largement sous-rapportés, et donc aussi largement sous-estimés, et constituer l’angle mort de la pandémie. Le président du parlement britannique vient d’ailleurs de révéler une étude montrant un effet indésirable grave par 990 personnes!

 

Des questions sans réponse

Comment sont comptabilisées les personnes vaccinées depuis moins de 14 jours?

À l’heure actuelle, de nombreuses questions, pourtant essentielles, restent sans réponse. Par exemple, on ne sait toujours pas comment l’INSPQ et Santé Québec ont classé les personnes qui avaient reçu une dose de vaccin puis contracté la maladie dans les 14 jours suivants.

Il est probable que «l’épidémie de non-vaccinés» était en fait une «épidémie de vaccinés».

-Christian Leray (M.A.) et Patrick Provost (PhD)

 

Les fabricants ont déclaré qu’une personne n’était considérée «protégée» qu’une fois que le «vaccin» avait fait son effet, c’est-à-dire 14 jours après la première dose et 8 jours après la deuxième. Si durant ce laps de temps, la personne n’est pas considérée vaccinée, la question est alors de savoir comment elle est catégorisée: vaccinée, non-vaccinée ou autre?

Cette catégorisation est primordiale, car des études montrent une augmentation des risques d’infection dans les 14 jours suivant la vaccination COVID-19. On peut donc imaginer que les personnes qui se font «vacciner» et manifestent les symptômes de la maladie dans les jours suivants sont comptabilisées dans le groupe des personnes «non vaccinées», car pas encore «protégées».

Cette classification aurait donc permis de faire exploser le nombre de contaminations, d’hospitalisations et de décès dans le groupe de personnes non vaccinées, d’appuyer le concept de la «pandémie des non-vaccinés» – menant à leur ostracisation, en particulier durant le second semestre de 2021 – et de justifier le passeport vaccinal.

 

Les 12 travaux d’Astérix

Afin de résoudre le manque de transparence des autorités et d’obtenir des réponses à nos questions, le recours au processus de demandes d’accès à l’information a permis de révéler un parcours administratif digne des 12 travaux d’Astérix.

Les autorités ne se montrent pas très coopératives; elles semblent tout faire pour retarder le processus (elles ont un délai de réponse de 21 jours et elles peuvent demander une prolongation de ce délai de 30 jours), ne pas répondre, répondre de manière très évasive ou se renvoyer la balle entre organisations.

Ainsi, malgré de nombreuses demandes d’accès à l’information, nous ne savons toujours pas si les personnes contaminées dans les 14 jours suivant leur première dose (idem pour celles contaminées dans les 8 jours suivant les doses subséquentes) sont classées «vaccinées» ou «non vaccinées».

Le silence des autorités sur cette question pourtant claire et précise laisse à penser que cette pratique a bien eu lieu, sinon elles se seraient empressées de démentir. Il est donc probable que «l’épidémie de non vaccinés» était en fait une «épidémie de vaccinés».

On ne sait toujours pas non plus quel organisme est responsable de la collecte des données; Santé Québec et l’INSPQ se renvoyant la balle à ce sujet.

«Cerise sur le sundae»: on n’a toujours pas obtenu les données sur les morts toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal… car la Santé publique affirme qu’elle n’en dispose pas! En effet, dans sa réponse à notre demande, Santé Québec explique qu’elle ne peut «transmettre les données des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal, puisque pour […] transmettre cette information cela nécessiterait de produire un document et d’effectuer notamment des travaux d’extraction, de compilation et de comparaison de données».

La demande serait tellement complexe et chronophage qu’elle «risquerait de nuire sérieusement aux activités de l’organisme». Rien de moins!

 

Quelques données, malgré tout

En dépit de ce manque de transparence, qui constitue un aveu de l’échec de la stratégie de «vaccination» COVID-19, nous avons tout de même pu obtenir une information cruciale concernant les décès en fonction du statut vaccinal.

Les données que nous a transmis Santé Québec à ce sujet sont stupéfiantes: elles montrent que sur les 7150 morts de la COVID-19 depuis la quatrième vague (du 14 décembre 2021 au 19 juin 2022), 3 303 étaient «adéquatement vaccinés» tandis que 147 étaient non-vaccinés. Curieusement, 3700 morts avaient un «statut inconnu», alors que le statut vaccinal de tous les Québécois.es est pourtant connu des autorités.

Ce constat sur les décès se vérifie concernant les hospitalisations COVID-19. En effet, lorsque Santé Québec a cessé de partager les données en juillet 2022, leurs propres statistiques montraient que les personnes qui avaient reçu trois doses, qui constituaient alors 50% de la population, représentaient 70% des personnes hospitalisées pour la COVID-19. Cette surreprésentation correspondait à une efficacité négative de la troisième dose de plus de 20 points de pourcentage.

On comprend mieux pourquoi les autorités refusent de publiciser les données et d’expliquer leur méthodologie de décompte des décès et de catégorisation en fonction du statut vaccinal.

Les propres données de la Santé publique vont à l’encontre du discours que l’on nous a martelé durant des mois; les vaccins étant au mieux inefficaces. Sans oublier que ces données ont probablement été manipulées, comme on l’a vu notamment par l’utilisation d’un système classant des personnes vaccinées (0-14 jours) comme étant non vaccinées.

Il est fortement déplorable, hautement questionnable et éthiquement troublant, voire douteux, que les autorités continuent de faire la promotion des vaccins contre la COVID-19 et d’affirmer que ces vaccins sont «sûrs et efficaces», alors qu’ils sont parfaitement au courant qu’ils ne sont pas la solution.

Il y a tout lieu de croire que le manque de transparence des autorités concernant les données de la santé publique vise à entretenir un discours contradictoire, qui, non seulement ne s’appuie pas sur les véritables données de la santé publique, mais pourrait porter préjudice à la population et constituer un véritable danger pour la santé publique.

 

Toutes les données exigées

Tout cela montre qu’il y a un véritable problème avec la gestion et la diffusion des données de santé publique, et qu’il est donc vraisemblable que le public soit mal informé ou désinformé sur la question de la COVID-19 et des vaccins.

Contrairement à l’opacité, qui est rarement dans l’intérêt public et soulève le doute et la méfiance, la transparence est le signe d’une saine démocratie et de nature à inspirer confiance envers nos institutions publiques.

C’est pour cette raison que nous appelons à la transparence et demandons que les autorités rendent toutes les données de santé publique disponibles et qu’elles expliquent en détail la méthodologie employée afin que ces données puissent être analysées de manière objective et rigoureuse par des experts indépendants libres de tout conflit d’intérêts.

Les Québécoises et les Québécois ont le droit de savoir.