Auteur : Christian Leray M.A.

 

Lois C-36 et 50 au Canada et au Québec, Viginum, lois sur les dérives sectaires et les réquisitions en France… la liste des lois liberticides s’allonge en occident. Alors que tout cela se passe dans l’indifférence générale et que les déclarations guerrières se suivent de plus en plus, peut-on encore dire que nous sommes en « démocratie »?

 

Viginum ou la fin de la liberté d’expression en France

Avec son agence VIGINUM, la France développe à grande vitesse une effrayante machine de censure et de surveillance des citoyens.

  • Vous doutez de l’innocuité d’un vaccin ? Fiché !
  • Vous vous interrogez sur la corruption des grands lobbies ? Fiché !
  • Vous avez un avis « différent » sur les gilets jaunes, la révolte des agriculteurs ou la guerre ukrainienne ? Fiché !
  • Vous vous informez hors des médias subventionnés ? Fiché !

On pourrait en douter tellement cela parait énorme mais cela va dans le sens de tout ce qui se passe en France depuis maintenant quatre ans.

Mais c’est pourtant bien le cas. En effet, Viginum assure le recensement de toutes les communications sur les médias sociaux. L’intelligence artificielle retrace toutes les déclarations (posts Facebook, Tweets, vidéos sur Youtube ou autres) et crée un immense fichier sur chaque citoyen. Fichier qu’il pourra être fort à propos de ressortir le moment venu. Tout ce que vous aurez dit sera retenu contre vous.

C’est Viginum qui a fait fermer (en fait rendues inaccessibles en France) une vingtaine de canaux Telegram car jugés pro-russes. En fait, plusieurs de ces canaux sont d’une très grande qualité, comme Kompromat par exemple, et ne font que réinformer en disant la vérité. Certains rapportent en effet davantage le point de vue russe. Mais est-on en démocratie? N’a-t-on pas le droit d’avoir des sources différentes pour se forger son opinion?

 

La loi sur les réquisitions nous conduit-elle à la guerre?

On avait déjà rapporté la liste impressionnante de lois anti-démocratiques (au nom du bien commun bien sur) que passe le gouvernement français. On a aussi traité il y a quelques jours de la loi sur les dérives sectaires, qui vient tout juste d’être votée et qui prévoit d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende toute personne qui critiquera un traitement reconnu par la santé publique… ou qui inversement fera la promotion d’un médicament non reconnu par les autorités. Par exemple, Didier Raoult, qui a critiqué les « vaccins » et promu un médicament non reconnu par les autorités (la fameuse hydroxychloroquine, qui a pourtant fait preuve de son innocuité depuis les plus de 50 ans qu’on l’utilise sans problème), croupirait en prison si la loi avait été passée avant 2020.

On peut également ajouter le DSA (Digital Services Act) qui permet de censurer les réseaux sociaux. Thierry Breton, le commissaire européen en charge, ne cesse de menacer Elon Musk, propriétaire du réseau social X (anciennement Twitter), de lourdes sanctions s’il ne se conforme pas (s’il ne censure pas ce qu’on lui dit de retirer). Et il y en a bien d’autres. Par exemple, les autorités françaises ont annoncé qu’il fallait mieux contrôler une station de télé (CNews). Même la presse subventionnée doit faire profil (très) bas.

Cependant, une loi est encore plus inquiétante vu le contexte actuel : la loi de programmation militaire dans laquelle a été intégré un article sur les réquisitions de personnes et de patrimoine, objet du vidéo placé ci-dessous et que nous vous recommandons vivement de visionner pour bien prendre la mesure de ce qui se passe actuellement.

 

Commençons tout d’abord par définir ce que l’État français entend par “réquisition”. Il s’agit d’un :

mécanisme dont dispose l’État pour obtenir à défaut de tout autre moyens à sa disposition la fourniture d’un bien ou l’exécution d’une prestation de service par une personne physique ou morale lorsque celles-ci ne peuvent être obtenues au moyen d’une négociation amiable ni par voie contractuelle.

 

Cette loi pourrait être mise en œuvre à l’initiative du Président de la République en cas de menace des engagements internationaux de l’État en matière de défense, que cette menace soit actuelle… ou si elle n’est pas immédiate, qu’elle soit seulement prévisible.

Cela signifie qu’en cas de risque de guerre (et c’est la situation actuelle puisque si l’on écoute Macron « l’envoi en Ukraine de troupes occidentales à l’avenir ne peut « être exclu »… sachant que l’OTAN a déjà des bases et des troupes sur place, contrairement à ce qui a toujours été déclaré), le Président pourrait décréter la mobilisation de gens ou réquisitionner des logements voire ponctionner les comptes bancaires des citoyens (pour soutenir l’effort de guerre, ou pour n’importe quoi d’autre).

Les français pensent que tout cela est abstrait et que cela ne les concerne pas? Qu’ils y réfléchissent bien car l’État pourrait tout d’abord demander à réaliser des demandes de recensement pour évaluer la santé physique (aptitude au combat par exemple) mais aussi analyser les biens (propriété, revenus, épargne, etc.).

Les français se disent surement qu’ils réussiront à y échapper. Attention, car la loi prévoit qu’une personne qui refuserait ce recensement s’expose à un an de prison et 15 000 euros d’amende. Mieux : si on refuse la réquisition et/ou d’aller au front, c’est 5 ans de prison et 500 000 euros d’amende.

Vous n’êtes pas d’accord et vous voulez le dire à vos contacts sur les réseaux sociaux? Attention : Viginum veille! Il pourrait assez vite vous arriver quelques problèmes.

Bref, les lois liberticides françaises empêchent les contestataires de s’exprimer et conduisent le pays irrémédiablement vers la guerre. Il faut bien réaliser que cela nous concerne tous car le Canada est membre de l’OTAN. Et les membres de l’OTAN doivent se prêter assistance. Cela signifie que si la France entre en guerre contre la Russie, le Canada sera automatiquement en guerre et nos enfants pourraient être mobilisables à tout instant. Sans parler du risque de guerre nucléaire.

À ce sujet, Emmanuel Macron déclare qu’il « garde la maîtrise de la l’escalade ». Peut-on sérieusement le croire?

 

Qui a déclenché la guerre en Ukraine?

Hormis cet article, nous avons toujours préféré éviter de parler de la guerre en Ukraine car ce conflit est clivant et nous avons déjà fort à faire pour réinformer et rassembler sur d’autres dossiers (covid, démocratie, identité numérique, « changement climatique », etc). Cependant, les menaces de généralisation du conflit et les risques d’une possible 3e guerre mondiale, nous poussent à en traiter rapidement dans cet encadré.

 

Un gentil pays attaqué par un méchant?

La version officielle est qu’un « gentil » pays est attaqué par un très méchant, dont on n’hésite pas à comparer le dirigeant à Hitler. Son dessein serait de recréer la Grande Russie (en gros l’URSS). Il serait prêt à attaquer tous les pays européens et à se rendre jusqu’à Lisbonne (voire pourquoi pas plus loin qui sait?) si on ne l’arrête pas avant. Cette version de l’histoire (la seule présentée par les médias subventionnés) n’est pas sans rappeler celle de l’Irak dont on nous a dit que son dictateur (Saddam Hussein, qui fut longtemps soutenu par l’élite occidentale) était (déjà) le nouvel Hitler et que celui-ci s’apprêtait à nous attaquer avec ses armes de « destruction massive ». C’était en 2003. On s’est ensuite rendu compte qu’il n’y avait aucune arme de destruction massive en Irak et que les autorités américaines (les services secrets mais aussi les dirigeants dont le président de l’époque, Georges Bush) avaient menti. Trop tard : les américains et leurs alliés avaient déjà détruit le pays. Selon certains bilans, cette guerre aurait généré 2 millions de morts. Les responsables courent toujours et les médias, qui avaient soutenu la guerre alors que leur devoir aurait été de poser des questions et de donner la parole aux deux parties, ce qui aurait permis de montrer qu’il s’agissait de mensonges évidents, continuent de (dés)informer.

Est-il surprenant dans ces conditions de voir que rien n’a changé et qu’autorités et médias subventionnés continuent de mentir (covid, réchauffement climatique, guerre en Ukraine, etc.) en tout impunité?

 

« Pas un pouce vers l’est »

Revenons à l’Ukraine et à la Russie, et plus précisément en 1990. À cette époque, le mur de Berlin vient de s’effondrer et les peuples d’Europe de l’Est aspirent à la liberté. L’URSS ne s’y oppose pas mais est très clair : l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord, qui est une alliance militaire des pays occidentaux face à l’URSS) « ne doit pas faire un pas vers l’est ». Mais cette promesse sera  très vite trahie. On lira à ce sujet cet excellent article de Jocelyn Coulon publié par La Presse… quelques semaines avant le début de la guerre et qui l’explique très bien. Un tel article serait aujourd’hui impensable, ce qui montre que les médias subventionnés savent mais cachent la vérité à la population..

Ainsi, malgré les promesses, dès 1999, soit moins de 10 ans plus tard, la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est deviennent membres de l’OTAN. Si la Russie peut comprendre la volonté de ces États de s’affranchir de son influence, il en va tout autrement de l’Ukraine.

Il y a une forte minorité russe dans l’est du pays (le Donbass et la Crimée). Mais surtout, ce pays a une frontière avec la Russie… et Moscou n’est distant que de 400 kilomètres. Cela signifie que si l’Ukraine intègre l’OTAN, il pourrait y avoir des bases américaines avec des missiles nucléaires qui pourraient frapper Moscou en moins de 2 minutes. Cela est bien sur inacceptable. Que feraient les américains si les russes installaient des missiles à Cuba par exemple? Et bien en fait on le sait : ils ne l’ont pas accepté et on fait plier les soviétiques en 1962 dans ce que l’on appelle la crise des missiles.

Le problème est que justement l’Ukraine veut intégrer l’Union européenne et l’OTAN. Et cela est inacceptable pour les russes. Ils sont donc obligés d’attaquer le pays pour forcer le gouvernement ukrainien à renoncer à ce projet. Après, il sera trop tard. Tout cela, nos dirigeants et la presse subventionnée le savent parfaitement. Mais ils se gardent bien de le dire… Dans un monde normal, le problème devrait être réglé en cinq minutes si les ukrainiens renonçaient à rejoindre l’OTAN. Il ne devrait jamais y avoir de guerre pour cela.

 

L’oligarchie américaine, grande gagnante

Mais ce n’est pas du goût de l’élite américaine qui voit là une formidable occasion de nuire à l’un de ses concurrents et qui « soutient » donc l’Ukraine. Elle est en outre vainqueur sur tous les tableaux. En effet, les pays d’Europe de l’ouest utilisaient le gaz et le pétrole russe, bons marché, pour alimenter leurs usines. Mais depuis le début du conflit, l’Allemagne, la France et les autres ont décidé de « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie ». Pour ce faire, ils ont décidé de boycotter le pétrole et le gaz russe. Si bien que l’Europe de l’Ouest manque d’énergie. Pour s’adapter, elle doit importer… du gaz de schiste américain, beaucoup plus cher et polluant (on notera  par ailleurs qu’alors que les économies européennes tirent la langue en raison de la guerre… et de leurs propres sanctions qui se retournent contre elles, celles-ci se lancent en même temps dans la « décarbonation » et une « ruineuse transition énergétique » qui finit de les mettre à genou. Le tout après les ruineux confinements et avec des taux d’intérêt qui font exploser leur dette. Si les pays européens voulaient détruire leur économie, ils ne s’y prendraient pas autrement). Le résultat est que les coûts énergétiques sont tels que les industriels n’ont d’autres choix que de délocaliser leur production dans des pays où l’énergie est moins chère, le premier étant… les États-Unis. Il est important aussi de noter que quasiment tout l’argent « donné » aux ukrainiens repart en fait directement dans la poche des vendeurs d’armes, pratiquement tous américains.

 

La guerre contre les peuples

Ces derniers rejouent donc le même scénario que durant la guerre 1914-18 en entretenant le conflit et en prenant les parts de marché délaissées par les européens. Ils affaiblissent leurs « alliés » tout en nuisant à leur concurrent. Tout cela grâce à une guerre qu’ils ont provoquée. On comprend qu’ils refusent que les ukrainiens négocient… et qu’ils sont « prêts à mourir jusqu’au dernier ukrainien ».

On notera aussi que des « va-t’en guerre de plateau » (les successeurs des « experts de plateau » qui avaient officié durant la covid) affirment qu’il faut déployer des troupes en Ukraine car si l’Ukraine perd la Russie s’attaquera alors à d’autres pays, comme les Pays Baltes. Sauf que c’est oublier que ces États font partie de l’OTAN et que si les russes dépassent la frontière d’un millimètre, ce sera automatiquement la 3e guerre mondiale… et que donc cela n’arrivera jamais.

Si Poutine est très loin d’être un saint, qu’il souhaite évidemment le retour de la « Grande Russie » et que comme on l’a vu, il n’y a rien à espérer des BRICS, il faut être conscient que cette guerre est en fait une attaque de l’oligarchie américaine par procuration. Tout cela fait le jeu de milliardaires et d’oligarques. Chaque guerre est en fait une défaite des peuples. Et celle-ci ne fait pas exception. Comme le disait Anatole France, « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ! »

On ajoutera aussi que les pays occidentaux font face à une contestation croissante (« prise » du capitole, Gilets jaunes, camionneurs, agriculteurs, etc.) et qu’historiquement le meilleur moyen de calmer la contestation sociale est une bonne guerre qui permet de détourner l’attention des vrais problèmes en braquant les projecteurs sur un « ennemi extérieur ». Depuis au moins la révolution française, c’est la cause principale des guerres.

En 2024, nous avons beaucoup de recul sur la propagande de guerre. Nous sommes mieux outillés que les « poilus » (surnom donné aux soldats français durant la première guerre mondiale). Apprenons d’eux, ne commettons pas les mêmes erreurs que nos ancêtres et refusons cette guerre, qui est en fait une nouvelle attaque de l’oligarchie contre les peuples.

 

Le Canada fait-il mieux que la France?

L’amoncellement de lois toutes plus antidémocratiques les unes que les autres en Europe, et plus particulièrement en France, pourrait nous faire croire, à tort, qu’il s’agit d’un problème européen et qu’ici nos droits et libertés sont préservés (même si comme on l’a vu les risques de guerre sont de plus en plus clairs). Croire cela serait une grave erreur.

Rappelons tout d’abord que durant le Convoi de la Liberté, le gouvernement fédéral a mis fin au blocage d’Ottawa en utilisant illégalement la loi sur les mesures de guerre. Vu qu’il n’y a aucune conséquence, cela signifie que les libéraux au pouvoir pourraient recommencer quand ils le souhaitent.

Ce même gouvernement a ensuite gelé les comptes bancaires de gens qui avaient donné de l’argent pour soutenir le mouvement, même des petits montants. De nombreuses personnes se sont alors retrouvées dans l’incapacité de payer leur loyer ou de subvenir à leurs besoins. Pire : des organisateurs du Convoi, alors que le mouvement a été pacifique, se sont fait emprisonner. Leur procès a lieu actuellement. Est-il normal dans une « démocratie » que les responsables d’une manifestation pacifique soient emprisonnés et poursuivis tandis que ceux qui ont agi dans l’illégalité et ont nuit à la vie de nombreuses personnes continuent d’agir comme si de rien n’était?

Le message passé est clair : soutenez un mouvement contestataire, même pacifique, on vous détruira. Reste-t-il des volontaires?

Puis est arrivée la loi C-11, qui va permettre de censurer sur Internet. D’après Philippe Langlois, M. A. en sciences politiques, la censure sera dorénavant enchâssée dans une loi au Canada. En effet, celle-ci rend possible le contrôle des communications sur internet, y compris des courriels échangés entre citoyens, une première en Occident. Comme pour le DSA européen, les plateformes seront sommées de retirer des messages haineux ou les « fake news », sous peine d’amendes. Nous vous proposons de réécouter notre panel sur la censure tenu en mars 2023 et qui prévenait de ce qui s’en vient :

 

Loi C-63 et prison à vie

Mais on n’avait encore rien vu avec le projet de loi sur les préjudices en ligne (C-63). Voici pêlemêle ce que dénonce l’Association canadienne des libertés civiles à ce sujet :

Le projet de loi comporte des violations excessives de la liberté d’expression, de la vie privée, du droit de manifester et de la liberté.

L’un des aspects troublants du projet de loi C-63 est le vaste pouvoir conféré à un organisme nouvellement créé, composé de personnes désignées par le gouvernement, d’interpréter la loi, d’élaborer de nouvelles règles, de les faire appliquer, puis d’agir à titre de juge, de jury et de bourreau. L’octroi de pouvoirs aussi étendus à un seul organisme met en péril le principe fondamental de l’obligation de rendre compte en démocratie.

De plus, les dispositions du projet de loi, qui prévoient encore plus de nouveaux pouvoirs de perquisition des données informatiques sans exigence de mandat, constituent une menace importante pour le droit à la vie privée. Le projet de loi prévoit des intrusions inacceptables dans la vie numérique des particuliers.

Le projet de loi impose des peines draconiennes pour certains types d’expression, y compris l’emprisonnement à vie pour le délit très large et vaguement défini d’« incitation au génocide », et cinq ans d’emprisonnement pour d’autres actes d’expression définis de manière très vague. (c’est nous qui soulignons)

 

Loi 50 : quand des « inspecteurs » pourront entrer chez vous

Au Québec, la loi 50 modifie totalement l’état d’urgence. Le gouvernement pourra maintenant déclarer l’état d’urgence pour quasiment n’importe quel prétexte : inondation, feu de forêt, infrastructures détruites… ou une pandémie. À partir de ce moment, le gouvernement s’octroiera des pouvoirs d’exception qui pourront devenir la norme. S’en va-t-on vers l’état d’urgence permanent?

Autre magnifique « innovation » de cette loi : la désignation d’ « inspecteurs » (cf. point 13 de la loi) qui pourront « pénétrer, à toute heure raisonnable, dans un lieu [et] prendre des photographies des biens ou des activités de cette personne. » Et attention : ces « inspecteurs » peuvent être de simples citoyens. On imagine toutes les dérives possibles…

On passe sur le passeport vaccinal, qui était totalement illégal (il contrevenait à plusieurs lois, règlements et traités internationaux comme la Déclaration d’Helsinki)… mais qui comme nous le pressentions, n’était qu’un avant-goût de ce qui s’en venait (par exemple, l’OMS met actuellement en place son projet de passeport vaccinal mondial qui vous empêchera de franchir une frontière si vous n’êtes pas vacciné, par exemple contre la rougeole). Ou encore sur les syndics des ordres professionnels, qui pourchassent tout professionnel qui ose critiquer la parole officielle. Ceux-ci sont irrémédiablement poursuivis, pour ne pas dire persécutés. Nous reviendrons d’ailleurs sur le cas de Christian Linard, finalement condamné par l’ordre des chimistes à un an de suspension et 15 000$ d’amende, alors qu’il n’en est plus membre et qu’il ne compte plus le redevenir vu qu’il est proche de la retraite.

Là-encore, reste-t-il des volontaires pour simplement s’opposer, chose pourtant normale et saine dans une « démocratie »?

 

À l’image de la France, le Canada s’enfonce donc dans une véritable noirceur totalitaire. Ces pays, comme nous l’avons maintes fois démontré, n’ont jamais été des démocraties. Mais la dérive actuelle est claire de là où l’on s’en va si nous restons les bras croisés. Tout cela sans parler des nouvelles technologies, des caméras biométriques, de l’identité numérique, de l’intelligence artificielle, de la censure sur les réseaux sociaux, etc. Il faudrait être bien innocent pour croire que toutes ces mesures sont prises de manière indépendante et qu’il n’y a pas une vision globale en arrière, vision qui nous conduit tout droit à la guerre si nous ne faisons rien.

Il est donc capital de réinformer à ce sujet autour de nous. Et maintenant. Car une fois l’état d’urgence ou une guerre déclarés, il sera trop tard.