Face à l’arrivée du variant Omicron, les autorités ont appelé la population à recevoir une 3e dose de vaccin. Cependant, celle-ci est-elle aussi sécuritaire et efficace qu’on nous le dit?

 

Faits saillants

En se basant sur un document du ministère de la Santé obtenu grâce à la Loi d’accès à l’information, pour la journée du 19 janvier 2022, nous arrivons aux constats suivants :

  • 81 % des gens décédés de la COVID-19 étaient vaccinés tandis que leur proportion dans la population était ce jour de 82,7 % : les vaccins ont donc globalement une efficacité nulle;
  • 35 % des personnes décédées ce jour avaient reçu leur 3e dose. Cependant, cette catégorie ne représentait que 23,8 % de la population. Les triple doses sont donc surreprésentés parmi les morts de la COVID-19 et cette 3e dose, en ce 19 janvier 2022, avait une efficacité négative.

 

Introduction : des données biaisées

  1. Les autorités publient des données sur la COVID-19, comme les « cas » (qui sont en fait des personnes qui ont été testées positives à un test et qui sont pour la plupart asymptomatiques) et les hospitalisations. Cependant, elles ne publient pas les décès en fonction du statut vaccinal. On peut légitiment se demander pourquoi.
  2. Comme on l’a vu, les données de la Santé publique sont biaisées. Les « cas » et les hospitalisations sont les plus faciles à manipuler. Par exemple, tous les non-vaccinés qui se présentent à l’hôpital sont systématiquement testés tandis que les vaccinés ne le sont qu’en présence de « symptômes clairs et apparents » de la maladie. Et ce sont les données du jour, non-affinées et à l’avantage des vaccinés, qui sont publiées. Le nombre d’hospitalisations fait donc croitre davantage le nombre des non-vaccinés puisqu’ils sont davantage testés et permet de donner l’illusion que les non-vaccinés « surchargent les hôpitaux ».
  3. Même si c’est toujours possible, il est moins facile de manipuler les données de la mortalité et l’on a une première explication possible pourquoi les chiffres des décès en fonction du statut vaccinal ne sont pas publiés.
Pourtant, en temps de pandémie, les statistiques sur les décès sont les informations les plus importantes et nous devrions exiger qu’elles soient rendues publiques.

 

Une 3e dose sécuritaire?

Face à ce manque de transparence des autorités, nous avons fait une demande d’accès à l’information pour connaitre les décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal.
Le gouvernement nous a fourni le tableau suivant en date du 19 janvier (à ce sujet le lecteur apprendra avec intérêt que Facebook a censuré notre post qui en traitait et nous a interdit de publication 3 jours… alors qu’il provient directement du ministère de la Santé) :

 

 

Maintenant comparez ces chiffres aux taux de vaccination du 19 janvier : https://twitter.com/sante_qc/status/1484198279525060610/photo/1

 

 

Le premier constat que l’on peut faire est que 81% des gens qui sont décédés ce jour sont vaccinés… alors qu’ils représentaient 82,7% de la population. On a donc officiellement une efficacité globale nulle (au moins pour le 19 janvier 2022). Ce qui est logique puisque les études montrent une baisse rapide de l’efficacité, notamment face à Omicron (et son petit frère le BA2).

Maintenant comparons la 3e dose : 35 % des décès ce jour sont des 3 doses… mais ils représentaient 23,8% de la population! Ils sont donc surreprésentés de 11,2 points : c’est énorme et cela montre, toujours pour ce 19 janvier, que la 3e dose a une EFFICACITÉ NÉGATIVE! 

Ce n’est là qu’un des nombreux exemples aberrants que l’on peut retirer de cette crise.

Par exemple l’analyse des « cas » montre que les non-vaccinés ont 0,7 fois le risque d’un vacciné de contracter la COVID-19 (données supprimées dans le tableau de bord de Santé Québec à partir du 10 janvier 2022 mais que nous publions chaque semaine dans notre tableau de bord), ce qui n’a pas de sens puisque si les vaccins étaient simplement inefficaces, le risque devrait être égal. Cet étonnant constat fait dire à certains que les vaccins ont endommagé le système immunitaire ce qui explique que les vaccinés soient plus facilement contaminés.

Le tout, sachant comme on l’a vu, que ces données sont manipulées. Et encore ne traite-on pas en plus des effets secondaires.

 

Conclusion : un signal d’alarme qui doit faire prendre conscience de la nécessité d’obtenir les données sur les décès

Il conviendrait bien sur d’avoir toutes les données sur les décès de la COVID-19 au Québec pour pouvoir véritablement conclure à une efficacité nulle des vaccins et à une efficacité négative de la 3e dose. Mais cette journée du 19 janvier doit retentir comme un véritable signal d’alarme! Vu les résultats de cette journée, il parait très étonnant que les médias n’enquêtent pas à ce sujet (nous avons transmis ces données à Isabelle Hachey, sans aucun retour ni suite de sa part).

Nous avons fait une nouvelle demande d’accès à l’information pour avoir toutes les données depuis le début de la vaccination. Nous ne savons pas si nous les obtiendrons et ce ne sera probablement pas avant la fin avril. D’ici là, la vaccination continuera puisque l’on annonce une « 6e vague » et que de nombreux experts et médecins de plateau appellent aux 3e et 4e doses