Actuellement, les autorités ne font aucune campagne de promotion de la pharmacovigilance. Les victimes d’effets secondaires ne savent donc pas qu’elles peuvent faire une déclaration, ni comment.

Santé Canada permet de déclarer un effet secondaire. Mais seul médecin ou un soignant peut le faire. Vous pouvez télécharger le formulaire ici. Mais vous devrez donc le remettre à votre médecin (si vous réussissez à en voir un) pour qu’il le complète et le transmette à la santé publique (par fax apparemment).

On peut légitimement s’interroger sur le suivi de la démarche car les médecins ne sont pas payés par le faire. En outre, de nombreux médecins sont persuadés des bienfaits de la vaccination anti-COVID-19 et vaccinent eux-mêmes leurs patients. Ils ont du mal à croire que les vaccins et leurs propres gestes puissent causer des effets secondaires. Ils ont donc tendance à ne pas faire de lien entre la vaccination et l’apparition d’effets indésirables. Nous avons eu le témoignage de nombreuses victimes à ce sujet.

Si finalement la déclaration est envoyée, encore faut-il que les autorités compétentes la valident. Mais des médecins nous ont rapporté que leurs déclarations avaient été classées sans suite, et ce, sans aucune justification.

On comprend donc que faire une déclaration est très compliqué.

Une alternative est de passer par le CAERS, le Canadian Adverse Event Reporting System, un organisme constitué de bénévoles qui a pour but de recenser toutes les déclarations. Il est très important de faire une déclaration au CAERS afin de pouvoir développer la pharmacovigilance, embryonnaire au Canada.