Voici le texte d’une plainte à l’endroit de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) concernant une conférence présentée par la Dre Cécile Tremblay en décembre 2022 à 580 médecins.

Nous prétendons que cette conférence a induit en erreur l’auditoire en omettant systématiquement de présenter les risques associés à ces produits.

Nous prétendons que le contenu de cette conférence était erroné à plusieurs égards, était contraire à la science et à la déontologie du Collège des médecins du Québec et nous prétendons que ce médecin très médiatisé et titulaire de la Chaire Pfizer de l’Université de Montréal a agi principalement dans l’intérêt des compagnies pharmaceutiques avec lesquelles elle entretient des liens. Ceci en contradiction flagrante avec le code d’éthique de Formation Médicale Continue (FMC) en vigueur à la FMOQ.

Malgré cela, la FMOQ a refusé d’enquêter. Cette lettre fait suite à ce refus.

Le 30 novembre 2024,

Docteur Claude Guimond,

Directeur de la formation professionnelle, FMOQ

Objet : Plainte à l’endroit de la Dre Cécile Tremblay #97337

Nous souhaitons tout d’abord vous remercier d’avoir pris le temps de répondre à notre plainte concernant la Dre Cécile Tremblay, à propos de la conférence qu’elle a donnée le 2 décembre 2022 devant 580 médecins dans le cadre d’une formation médicale continue organisée par la FMOQ. Cette plainte a été transmise à la suite d’une recommandation du syndic du CMQ.

Pour rappel, notre plainte a été rejetée par le syndic du CMQ en première instance, ainsi qu’en appel. L’un des motifs de ce rejet a été que la conférence relevait du département de Formation Médicale Continue de la FMOQ.

Dr Guimond, vous avez rejeté cette plainte pour deux raisons principales :

  1. La Dre Tremblay a dûment déclaré ses conflits d’intérêts.
  2. Une majorité de l’auditoire de 580 médecins s’est dite très satisfaite de la conférence.

Tout comme le Collège des Médecins du Québec, votre réponse semble éviter d’aborder le fond du sujet, se limitant à des considérations formelles. Il apparaît que l’obligation de déclaration des conflits d’intérêts est perçue comme une simple formalité administrative. Une fois ces déclarations faites, il devient possible de concevoir une conférence qui évite de heurter l’industrie biopharmaceutique, tout en éludant toute controverse potentielle, notamment sur des sujets sensibles tels que : la vaccination des femmes enceintes, la mortalité réelle (CFR) liée à la pandémie, les thérapies géniques, l’absence de protection contre l’acquisition ou la transmission de l’infection, les effets indésirables graves sans précédent dans l’histoire de la vaccinologie, les décès liés aux vaccins, la toxicité de la protéine spike, qui augmente avec le nombre de doses, la persistance indéfinie de cette protéine et de l’ARNm dans la circulation sanguine, les preuves pathologiques et autopsiques de la toxicité de ces substances, les maladies chroniques d’apparition tardive, l’immunité naturelle, souvent supérieure à l’immunité « vaccinale », les produits non recommandés par Santé Canada pour les femmes enceintes, la variabilité du contenu des différents lots de vaccins, les myocardites graves souvent sous-estimées et bien d’autres.

En procédant ainsi, votre position semble impliquer qu’une conférence unanimement applaudie est, par essence, conforme à la science. Cependant, vous ne pouvez ignorer que l’histoire de la médecine a été marquée par des erreurs et des traitements dogmatiques souvent présentés comme des vérités incontestables, applaudis par tous.

Conformément à vos fonctions et responsabilités ainsi qu’à votre réputation bien établie dans le domaine de la Formation Médicale Continue (FMC), nous vous invitons à répondre à deux questions fondamentales, l’une touchant à la science, l’autre à l’éthique personnelle :

1. Pouvez-vous identifier un seul élément parmi ceux évoqués dans notre plainte qui serait inexact et qui pourrait discréditer l’ensemble de nos arguments ?

2. Recommanderiez-vous :

a. L’injection à un enfant de votre entourage d’un produit à ARNm modifié (Mod) conçu pour amener ses cellules à produire exclusivement une protéine toxique (spike) qui se diffuse dans l’ensemble de ses organes, y compris le cerveau et les ovaires, en franchissant toutes les barrières physiologiques?

i. Le feriez-vous dans l’objectif théorique (et erroné) de protéger une population âgée et vulnérable, tout en exposant cet enfant à des risques avérés : infertilité, cancer, maladies chroniques?

ii. Recommanderiez-vous ce produit malgré l’absence d’études de toxicité exhaustives par les fabricants pour cette population et pour ce type de produit?

iii. Accepteriez-vous de conseiller un produit expérimental de thérapie génique administré à des enfants, qui, à toutes fins pratiques, ne sont pas affectés par cette maladie?

b. L’injection à une femme enceinte de votre entourage d’un produit méconnu de thérapie génique à ARNm Mod, alors que le fabricant n’a pas demandé l’autorisation de Santé Canada, qui n’a donc pas approuvé ces produits pour cette population spécifique?

i. Recommanderiez-vous ce produit, qui, tout comme la thalidomide, n’a pas fait l’objet d’études adéquates chez les femmes enceintes, se retrouvant dans le lait maternel et traversant la barrière placentaire, imprégnant ainsi tous les organes du fœtus ?

Pour conseiller vos proches, vous ne pouvez éluder ces deux questions ni vous soustraire à une analyse rigoureuse de ces produits, sous peine de leur causer, directement ou indirectement, des préjudices qui pourraient vous être attribués.

Cette réflexion s’applique à chacun d’entre nous, professionnels ayant des connaissances susceptibles d’influencer nos proches. Mais qu’en est-il lorsque ces responsabilités s’étendent aux fonctions que nous exerçons en tant que professionnels, médecins ou experts? Les conseils donnés à notre entourage intime devraient-ils différer de ceux dispensés à la population générale dans le cadre de notre profession? Est-il éthique d’appliquer le principe de précaution pour un produit spécifique envers ses proches tout en en faisant la promotion pour le grand public?

Il est vrai qu’un professionnel exprimant un avis divergent expose son auteur, en raison de la censure, à des risques importants : exclusion par ses pairs, ostracisation, étiquettes d’anti-vax, de complotiste ou de désinformateur, et même la possibilité de perdre son emploi.

Sommes-nous aujourd’hui témoins du plus grand scandale de l’histoire de la médecine? Nos autorités de santé et la science elle-même seraient-elles influencées par des intérêts autres que le bien-être de la population? Comment expliquer alors la suspension de facto par le CMQ du principe de précaution et du droit inaliénable à un consentement libre et éclairé

La vaccination forcée des enfants et des femmes enceintes par un produit insuffisamment éprouvé, dont le mécanisme d’action est toxique, sera perçue dans l’histoire de la médecine moderne comme une aberration éthique et scientifique que les historiens auront du mal à justifier.

Dr Guimond, nous vous invitons à consacrer quelques minutes à l’analyse des discussions internes récemment révélées du « Robert Koch Institute » (RKI) en Allemagne, équivalent de la Direction de la santé publique au Québec. Nous vous encourageons également à consulter le rapport bipartite du Congrès américain sur la gestion de la crise COVID-19.[1]

Ces deux sources d’information possèdent une valeur légale significative et sont incontestables, provenant respectivement du Congrès américain et de la Santé Publique en Allemagne (délibérations et procès-verbaux du RKI). Ils mettent en lumière la censure mise en place par les autorités de santé depuis le début de la crise COVID-19, laquelle se compare à des techniques de camouflage et de désinformation. Comme l’indique le rapport du Congrès américain, p. 343: « Americans wanted to be honestly educated about both the virus and the vaccines, not indoctrinated. »

Votre refus d’examiner cette plainte — recommandée par le syndic du CMQ — concernant un médecin ayant des conflits d’intérêts majeurs, invité par la FMOQ à prononcer une conférence devant 580 médecins de famille, nous semble inadmissible et difficilement justifiable.

Exclure par la censure toute voix discordante pour promouvoir une pensée unique est incompatible avec l’essence même de la science médicale et ne sert certainement pas l’intérêt du public.

Nous restons à votre disposition et serions ravis de vous rencontrer si vous le jugez opportun.

Sincèrement,

Dr René Lavigueur, Robert Béliveau MD retraité, Christian Leray M.A, Christian Linard PhD, Bernard Massie PhD, Patrick Provost PhD, Nathalie Ste-Marie.

C.C. par courrier recommandé :

  • Office des professions du Québec
  • Dr Luc Boileau, directeur de la Santé publique du Québec
  • Dr Mauril Gaudreault, président du CMQ
  • Dre Isabelle Noiseux, directrice adjointe, FMOQ
  • Dre Karine Talbot, directrice adjointe, FMOQ
  • Dre Louise Fugère, directrice adjointe, FMOQ
  • Dr Jean Pelletier, syndic adjoint CMQ
  • Membres du C.A. du CMQ
  • Responsables régionaux de la FMC à la FMOQ :

Bas-Saint-Laurent : Dre Marie-Hélène Leblanc
Centre Hospitalier Régional du Grand Portage
75 rue Saint-Henri
Rivière-du-Loup QC G5R 2A4

Bois-Francs : Dre Marie-Josée Garand
Clinique médicale de Kingsey Falls
23 rue Comeau
Kingsey Falls (Québec) J0A 1B0

CLSC : Dr Bertrand Melanson
3500, boulevard de Maisonneuve Ouest, 20e étage, suite 2000
Westmount (Québec) H3Z 3C1

Dre Karina Capelle
3500, boulevard de Maisonneuve Ouest, 20e étage, suite 2000
Westmount (Québec) H3Z 3C1

Côte-du-Sud : Dre Annie St-Martin
Centre médical Lévis-Lauzon
301-6750 boulevard Guillaume Couture
Lévis QC G6V 9H4

Côte-Nord : Dr David Mercier
635, boulevard Jolliet
Baie-Comeau (Québec) G5C 1P1

Dr Jean-Sébastien Otis-Carrasqueira
CSSS de Sept-Îles
45 rue du Père-Divet
Sept-Îles (Québec) G4R 3N7

Estrie : Dre Marie-Dominique Dzineku
Clinique médicale GMA de la Rivière
301-360 rue Galt E.
Sherbrooke QC J1G 1X9

Gaspésie : Dre Catherine Blais-Morin
215, boulevard de York Ouest
Gaspé (Québec) G4X 2W2

Laval : Dre Marie-Claude Lavigne
1110, boulevard Vanier
Laval (Québec) H7C 2R8

Laurentides-Lanaudière : Dre Marie-Pierre Chalifoux
1070, rue Principale Est
Sainte-Agathe-des-Monts (Québec) J8C 1L6

Mauricie : Dre Guylaine Gauthier
1691, boul. Louis-Fréchette
Nicolet (Québec) J3T 1Z6

Montréal : Dre Isabelle Paradis
3500, boul de Maisonneuve Ouest, 20e étage, suite 2000
Westmount (Québec) H3Z 3C1

Nord-Ouest du Québec : Dre Élise Gingras-Lafond
228, 2e Rue Est
La Sarre (Québec) J9Z 2G9

Ouest du Québec : Dre Samantha Thonnard Karn
Hôpital de Maniwaki
309, boul. Desjardins
Maniwaki (Québec) J9E 2E7

Québec : Dre Dominique Biron
825, boulevard Lebourgneuf, bureau 309
Québec (Québec) G2J 0B9

Richelieu St-Laurent : Dr Richard Dumouchel
100-440, boul. Saint-Luc
Saint-Jean-sur-Richelieu QC J2W 0E2

Saguenay / Lac St-Jean : Dre Valérie Bouchard-Trottier
GMF Saguenay
220-874, boul. de l’Université Est
Chicoutimi (Québec) G7H 6B9

Sud-Ouest : Dr Ka-Ho Tong
UMF Jardins-Roussillon
200 boul Brisebois
Châteauguay QC J6K 4W8

Yamaska : Dr Francis Graveline
GMF Laframboise
2955, boul. Laframboise
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 4Z3

[1] https://oversight.house.gov/wp-content/uploads/2024/12/12.04.2024-SSCP-FINAL-REPORT.pdf