Auteur : Mohamed Ben Amar, B.Pharm., D.B.C., M.Sc.

Mohamed Ben Amar, professeur retraité de pharmacologie à l’Université de Montréal, était également pharmacien et spécialiste en biologie clinique et en pharmacologie.

 

Identifié pour la première fois en décembre 2019 dans le marché de fruits de mer et d’animaux sauvages de la ville chinoise de Wuhan, le COVID-19 est un virus à ARN qui pénètre dans les cellules hôtes grâce à ses glycoprotéines d’enveloppe qui ont l’apparence d’une couronne, d’où son nom de coronavirus (Ben Amar, 2022).

Le 11 février 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) nomme le nouveau coronavirus « Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 » (SARS-CoV-2) et la maladie qui l’accompagne « Coronavirus disease 2019 » (COVID 19) (Organisation mondiale de la santé, 2020).

La gravité de la maladie causée par le SARS-Cov-2 (COVID-19) repose sur le fait que l’infection virale provoque une réponse immunitaire rapide et intense qui libère une cascade de cytokines pro-inflammatoires et une chute des lymphocytes T4 (CD4+) et T8 (CD8+), les cellules clés du système immunitaire (Ben Amar, 1995 ; De Candia et coll., 2021 ; Jarjour et coll., 2021). Ces processus inflammatoires et l’effondrement du système immunitaire sont responsables d’une morbidité élevée et d’une mortalité considérable (Chen et coll., 2020 ; Diao et coll., 2020 ; Gustine et Jones, 2021 ; Ben Amar, 2022).

Depuis le début de la pandémie, l’étiologie du COVID-19 est demeurée mystérieuse et les gouvernements occidentaux n’ont jamais élucidé cette question, se contentant d’avancer sans preuves tangibles que le SARS-CoV-2 provient de la chauve-souris et que son origine est probablement le marché de Wuhan en Chine.

Cette hypothèse a été carrément rejetée par Feu le professeur Luc Montagnier, co-découvreur du VIH et Prix Nobel de Médecine : dans une publication de 47 pages, le professeur Montagnier démontre que 18 fragments d’ARN sont identiques dans une petite partie de la séquence génomique du COVID-19 et du VIH ou du VIS (Perez et Montagnier, 2020). Croyez-vous que la chauve-souris soit capable de réaliser ce miracle synthétique ? Cette publication démontre que le COVID-19 a été créé par l’homme. Mais pour quelles raisons ? Pour fléchir la surpopulation sur notre planète ?

En date du 9 avril 2023, le COVID-19 a infecté 762 739 900 millions de personnes, tué 6 893 177 millions d’individus et un total de 13,38 billions de doses de vaccins ont été administrés à l’échelle mondiale (Mathieu et coll., 2023). Fait intéressant, alors que la population africaine n’a reçu qu’une très faible quantité de doses de vaccins (les chiffres exacts ne sont pas disponibles), l’Afrique enregistre seulement 9 519 401 millions d’infections par le COVID-19 et 175 337 de décès provoqués par ce virus (Mathieu et coll., 2023 ; WorLd Health Organization, 2023).

Or, malgré les promesses de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des pays riches qu’il y aurait une répartition équitable des vaccins anti-COVID-19, l’Afrique n’a reçu que des miettes.

Par ailleurs, les gouvernements occidentaux se sont empressés de signer des contrats faramineux avec les multinationales pharmaceutiques pour développer des vaccins anti-COVID-19 mais refusent de dévoiler le contenu de ces contrats. À titre d’exemple, entre août 2020 et novembre 2021, la Commission européenne, par l’entremise de sa présidente Ursula von der Leyen a signé 11 contrats avec 8 fabricants de vaccins garantissant jusqu’à 4,6 milliards de doses de vaccins pour un coût total escompté de près de 71 milliards d’euros (De La Roche Saint-André, 2023). Pfizer a emporté le gros lot. Malgré l’opacité qui a entouré la signature de ces contrats, on a découvert qu’une clause de ces contrats garantit que les États membres doivent indemniser les producteurs de vaccins de tous les frais engagés (dommages-intérêts, frais de justice, honoraires d’avocats) lors d’éventuels procès intentés par les citoyens contre les multinationales pharmaceutiques pour les effets secondaires induits par les vaccins anti-COVID-19 ou toute autre situation résultant de l’administration de ces vaccins (De La Roche Saint-André, 2023).

Fallait-il payer ces sommes astronomiques pour des millions de doses de vaccins inutilisées ? Peut-on accepter cette saignée économique alors que certains gouvernements refusent de consacrer quelques milliards d’euros pour améliorer les soins de santé et couvrir les régimes de retraite ?

Le comble du malheur c’est que les vaccins anti-COVID-19 qu’on nous a imposés ont démontré une efficacité limitée pour contrôler les réinfections, arrêter la propagation du virus et prévenir les décès futurs (Ben Amar, 2022 ; Perez et coll., 2022). Qui plus est, ces vaccins ont provoqué une toxicité significative à l’échelle mondiale caractérisée par des décès très élevés et des effets indésirables graves et irréversibles dont les gouvernements et les médias occidentaux ont volontairement passé sous silence.

À titre d’exemple, au Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, en date du 3 mars 2023 a comptabilisé 427 décès, 5 913 manifestations cliniques graves et inhabituelles et 138 141 effets indésirables moins graves signalés après la vaccination contre le COVID-19 (Agence de la santé publique du Canada, 2023). Ces décès et manifestations graves et inhabituelles sont résumé au tableau 1.

Pour ce qui est de l’Espagne, des 84 650 notifications d’effets indésirables liées aux vaccins anti-COVID-19, 500 correspondaient à des décès, 14 000 se rapportaient à des effets secondaires graves et 219 868 manifestations cliniques étaient considérées comme des réactions adverses moins graves (Agence espagnole des médicaments et produits sanitaires, 2023).

Les principaux effets secondaires signalés en Espagne après la vaccination contre le COVID-19 sont résumes au tableau 2.

 

Tableau 2. Décès et principales manifestations cliniques signalées en Espagne après la vaccination contre le COVID-19 entre le 27 décembre 2020 et le 31 décembre 2022.

Face à ces constats, il n’est pas surprenant que les représentants de Pfizer aient déclaré devant le Parlement Européen le 10 octobre 2022 que leur vaccin anti-COVID-19 ne fut jamais testé pour freiner la transmission du virus avant sa mise sur le marché (Talegón, 2022).

Il n’est pas étonnant non plus que le 12 mars 2023, le ministre allemand de la santé Karl Lauterbach, médecin de formation, ait reconnu à la chaine de télévision ZTE les effets secondaires graves, irréversibles et tragiques induits par les vaccins contre le COVID-19.

Il est clair que les traitements actuels instaurés contre le COVID-19 sont uniquement symptomatiques et que l’approche actuelle dans le développement des vaccins est erronée car la stimulation de l’immunité humorale par le développement d’anticorps contre le COVID-19 a une efficacité très limitée (Chen et coll., 2020 ; Diao et coll., 2020 ; Hellerstein, 2020 ; Gustine et Jones, 2021 ; Soleimanpour et Yaghoubi, 2021).

Au contraire, de nombreuses publications démontrent que pour combattre efficacement le COVID-19, il faut s’orienter vers l’immunité cellulaire en stimulant les fonctions des lymphocytes T4 (CD4+) et les lymphocytes T8 (CD8+), la clé d’un système immunitaire fort (Ben Amar, Morisset et Ghadirian, 1997 ; Channappanavar et coll., 2014 ; Habel et coll., 2020 ; Sekine et coll., 2020 ; Toor et coll., 2020 ; De Candia et coll., 2021 ; Jarjour, Masopust et Jameson, 2021 ; Kared et coll., 2021 ; Schulien et coll., 2021).

Les scientifiques connaissaient ces faits et plus de 15 000 médecins du monde entier ont signé la déclaration de Rome sur le COVID-19 dénonçant l’obscurantisme et l’autoritarisme politique imposés dans les décisions médicales adoptées par les gouvernements occidentaux pour traiter les personnes malades du COVID-19. Cette déclaration dénonce aussi l’ingérence du politique et du business dans le libre arbitre des médecins et les attaques sans précédents qu’ils ont subi (Global Covid Summit, 2021).

Que dire face à tout ce gâchis ?

  1. L’Afrique a été quasiment ignorée par l’Occident au moment de la répartition des vaccins anti-COVID-19 ;
  2. Malgré un très faible taux de vaccination contre le COVID-19, l’Afrique affiche des pourcentages de mortalité et de morbidité bas comparativement aux pays développés. L’immunité naturelle en est pour quelque chose ;
  3. Du fait des limites des traitements symptomatiques administrés et des vaccins administrés actuellement, il est essentiel de trouver de nouvelles alternatives pour neutraliser le COVID-19. Les plantes africaines en sont un exemple (Benmakhlouf, 2018 ; Anonyme, 2022). Pourquoi ignore-t-on des remèdes naturels développés en Afrique ou par des chercheurs d’origine africaine expatriés qui ont démontré leur potentiel pour combattre ce virus, tels l’artemisia (Agence Ecofin, 2020), les huiles essentielles (Ben Amar, Morisset et Ghadirian, 1997) et le cannabidiol (CBD) provenant du cannabis (Costiniuk et Jenabian, 2020 ; Holst, Nowak et Hoch, 2022).

 

En guise de conclusion, l’Afrique doit se prendre en main et être auto-suffisante pour ne pas dépendre de la « générosité » des pays étrangers. Elle doit développer sa propre industrie pharmaceutique et exploiter tout son potentiel de produits de santé d’origine végétale peu coûteux. Elle en est capable grâce à ses innombrables ressources naturelles et à son formidable potentiel humain. Il suffit dans ce sens de la volonté politique de ses dirigeants.

 

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