Auteur : Christian Leray M. A.

 

Plusieurs études et indicateurs montrent que le port du masque est inutile quand il n’est pas carrément nuisible. 

Constatant que les urgences pédiatriques débordent en raison de la hausse du virus respiratoire syncytial (VRS) et des bronchiolites, le Collège des médecins du Québec (CMQ) recommande à nouveau depuis le 13 novembre dernier « le port du masque dans les lieux publics afin de se protéger et de protéger les autres ».

Pour la petite histoire, on notera que le CMQ n’en est pas à sa première recommandation du port du masque depuis la fin de la plupart des mesures obligatoires. Il recommandait ainsi son utilisation en juillet dernier en raison des conséquences de… la « septième vague » qui « exerce de la pression sur le réseau de la santé » :

 

On constate donc que le CMQ, ainsi que les autorités de santé, ont un réflexe pavlovien : dès que l’on annonce une surcharge des hôpitaux, ils appellent au port du masque. Sans se soucier d’analyser la balance bénéfice/risque.

 

Une science douteuse

En ce mois de novembre, déplorant « la pénurie de soignants», de nombreux médecins tels que Antonio D’Angelo, chef médical du Département de pédiatrie d’urgence du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, se rangent derrière l’avis du CMQ en affirmant que les masques permettent de «limiter la transmission et la charge virale. »

Malheureusement, tout comme le CMQ, le Dr D’Angelo et les nombreux autres médecins cités par les médias ne présentent aucune étude montrant leur efficacité et leur capacité à « limiter la transmission et la charge virale ».

Rappelons que malgré les masques (ainsi que le confinement, le couvre-feu et la vaccination), la grande majorité des citoyens ont eu la COVID-19 lors de la vague Omicron l’hiver dernier. Pourquoi en irait-il autrement aujourd’hui?

Ensuite, plusieurs observateurs reconnaissent que la nouvelle vague de « virus respiratoires » est principalement due aux mesures sanitaires qui ont empêché pendant plus de deux ans nos jeunes de développer correctement leur système immunitaire.

Comme le notait Libre Média tout récemment, « plusieurs professionnels de la santé constatent que les mesures sanitaires comme l’évitement social et le port du masque pourraient avoir freiné le développement du système immunitaire des enfants. »

Il y a donc une étonnante contradiction : si on adhère à cette idée que les masques sont efficaces, alors ils sont responsables de ce « déficit immunitaire ». Cela signifie que leur utilisation ne fera que faire durer le problème, puisque les enfants ne pourront pas développer leur système immunitaire correctement : le serpent se mord la queue.

 

Un faux sentiment de sécurité

Ce n’est pas tout : les études sur l’efficacité des masques sont très divergentes et de plus en plus montrent que les masques sont inutiles – on sait que des gens le portent mal, sur le cou, sur le bras et le touchent en moyenne une fois par minute –, ce qui donne un faux sentiment de sécurité, comme l’affirmait lui-même le Dr Arruda au début de la pandémie.

Des masques sont aussi toxiques. Cette publication scientifique publiée dans Scientific Reports, une publication du groupe Nature, indique que 70% des masques analysés contiennent du titane.

Ce à quoi il faut ajouter du graphène et des nanoparticules, ce qui fait tout un mélange. Les auteurs de l’étude notent que ces substances sont cancérogènes. Souhaite-t-on vraiment porter cela toute la journée? Est-ce vraiment ce que l’on souhaite pour nos enfants?

 

Impacts majeurs sur la santé mentale

Concernant ces derniers, de nombreuses études montrent les retards d’apprentissage dus au port du masque, car comme l’a déjà déclaré la Dr Caroline Quach dans les médias (à 2 minutes dans cette entrevue) : « L’enfant a besoin de voir l’autre ».

Plus grave: la Dr Mélissa Généreux concluait dans une étude publiée en février dernier portant sur 33 000 jeunes qu’un jeune sur quatre avait déclaré qu’il pensait qu’il serait mieux mort ou qu’il avait pensé à se blesser. Cette recherche montre donc l’impact extrêmement grave des mesures sanitaires, dont le port du masque, sur la santé mentale, notamment celle des enfants et des adolescents.

Certes, Christian Dubé, ministre provincial de la Santé, recommande lui aussi depuis aujourd’hui le port du masque dans la population en général « à l’exclusion des écoles et des garderies ». Cependant, cette déclaration ne fait pas grand sens. En effet, pourquoi la population adulte, qui ne risque rien ou presque des maladies respiratoires comme le VRS, devrait porter le masque? Cela éviterait-il véritablement sa propagation aux enfants, qui eux n’en porteraient donc pas et ne seraient pas « protégés »?

 

Une balance bénéfice/risque défavorable

L’image d’illustration de cet article fait le point sur la balance bénéfice/risque du port du masque et finalement, on se rend compte que les autorités ne présentent aucune preuve solide de leur efficacité. Pire, s’ils étaient efficaces, ils ne feraient que renforcer le problème de la dette immunitaire. Par contre, de plus en plus d’études démontrent leur toxicité ainsi que les dommages psychologiques de leur utilisation.

À la lumière de tout ce que nous venons d’aborder, il est impératif que les autorités évaluent la balance bénéfice/risque avec bien plus de rigueur. Car rien ne montre à l’heure actuelle que le port du masque par la population adulte permettra de réduire les maladies respiratoires chez les enfants, ce qui est officiellement le but de l’opération.