Médecin de famille, je suis doublement vacciné et mon témoignage apporte l’éclairage d’un homme de terrain aux prises avec les dilemmes quotidiens particuliers qu’occasionne la crise du coronavirus.
La pensée unique et la peur qu’ont entraîné dix-neuf mois de campagne médiatique ont divisé cruellement et inutilement les familles, les professionnels, bref la société tout entière. Cette pensée interdit toute discussion et tout débat par peur de représailles.
Un code de déontologie mis à mal
Le médecin de famille est soumis à un code de déontologie qui comprend des articles visant la protection du public et le respect du droit des patients à un consentement libre et éclairé.
Je suis, en tant que médecin de famille, placé devant des choix déchirants lorsque l’application de ces principes entre en conflit avec la gestion politique de cette pandémie, gestion préconisée par les autorités de santé publique et soutenue par le Collège des Médecins du Québec. Toute ma pratique s’est articulée autour d’un souci constant : celui de ne pas nuire. Mon allégeance première est envers la mère, l’enfant et toute personne qui sollicite mon aide. On me consulte donc au sujet de la vaccination des enfants, de la sécurité du vaccin, de l’obligation vaccinale, des complications du vaccin. Je constate au quotidien, tout comme les psychologues et les travailleurs sociaux, les dommages non seulement du covid mais de sa gestion.
Pour respecter le droit de mes patients à un consentement éclairé, voici ce que je crois devoir leur dire concernant la vaccination des enfants :
« Acceptez-vous que votre enfant reçoive le vaccin à ARN messager ? Ce vaccin est différent de tous les vaccins que vous connaissez. Ce vaccin comporte une balance risques/bénéfices incertaine chez les enfants en bonne santé et sans facteurs de risque. Le fabricant ignore les effets à long terme de son produit. L’organisation mondiale de la santé ne le recommande pas et il n’est pas encore approuvé par la Food and Drug Administration aux États-Unis, ni par Santé Canada pour les 5 à11 ans. Il est offert aux enfants dans l’espoir de contribuer à limiter la contamination des personnes âgées et/ou vulnérables par le Covid-19. Acceptez-vous que votre enfant reçoive ce vaccin ? »
On aurait pu ajouter que la mortalité chez les 0-9 ans est nulle depuis le début de la pandémie (données de l’INSPQ). La balance risques/bénéfices est donc à priori difficile à défendre pour cette tranche d’âge, tout comme chez les jeunes en général.
J’aimerais bien pouvoir dire cela librement, sans risque de représailles. Le médecin comme les parents devraient pouvoir défendre le « principe de précaution » et la prudence en ce qui concerne la santé des enfants.
Les vaccinés tout comme les non vaccinés peuvent héberger et transmettre le virus. Les enfants sont de mauvais propagateurs du virus dans la communauté. Alors, comment justifier la vaccination imposée aux enfants ?
Il y a un grave problème éthique à forcer la vaccination chez des enfants sains dans le but hypothétique d’en faire profiter un autre segment de la population (les personnes âgées avec comorbidités). Les enfants n’ont-ils pas déjà assez souffert ? Pourquoi risquer de compromettre davantage leur santé ?
Les parents ont eu le choix douloureux de signer l’autorisation vaccinale de leurs enfants ou de les condamner à l’exclusion et au rejet. C’est donc une vaccination obligatoire mais qui ne s’affiche pas comme telle. Or, notre code de déontologie impose un « consentement libre » pour toute décision, c’est-à-dire sans pression, menace ou contrainte. Comment puis-je conseiller le parent inquiet et qui ne veut pas que son enfant soit marginalisé ? Que gagne-t-on avec cette vaccination ? Pourquoi punir l’enfant non vacciné ?
Un vaccin qui échappe à toute surveillance
Je traite des adultes avec des séquelles graves à la suite de l’administration de ce vaccin. Pour une population de 11 300 habitants, j’ai déjà signalé à la santé publique deux décès, des cas d’ACV, de paralysie de Bell, de saignements menstruels, de palpitations, de fatigue extrême consécutifs à l’administration des vaccins.
Des milliers de morts, des dizaines de milliers d’effets secondaires graves dus au vaccin sont rapportés de par le monde. Pourquoi, au Québec, ignorer les risques associés à ces vaccins ? Si le fabricant n’est responsable de rien, s’il a pu négocier une immunité judiciaire, alors qui sera imputable des dommages bien réels de ces vaccins ?
René Lavigueur, MD, Sainte-Anne des Monts, Gaspésie.
Merci infiniment à ce MD pour cet article d’une pertinence absolument essentielle.
Je suis une préposé à domicile et j’ai dû me réorienter car on ne m’engage plus car je ne suis pas vacciné.
Aussi je dénonce toute cette pensée unique
L’autre jour j’ai appelé au CLSC et le répondeur mentionne que les VISITEURS ET ACCOMPAGNATEURS ne peuvent pas entrer sans preuve vaccinale.
J’ai mentionné à la réception que le mot VISITEURS portait à confusion si moi j’y allait pour rencontrer l’infirmière clinicienne ou à titre d’accompagnatrice de personne à mobilité réduite, (mon client à une paralysie cérébrale et difficulté langagière ) et de faire une clarté au message serait important car dans ces conditions accompagnateurs non vax ou patients rien n’est clair…
On m’a passé la direction et je n’ai reçu aucune écoute seulement de suivre les directives.
Je déplore ces messages officiel du gouvernement qui sans doute font beaucoup de confusion et de pression sur une population déjà divisée. Je crois d’ailleurs que c’est volontairement le but…
Aussi même discrimination en téléphonant chez ma gynécologue le message mentionne d’avoir preuve vaccinale pour accompagnateur et de ne pas emmener enfant de moins de 12 ans sauf poupons.
C’est incroyablement frustrant voir opprimant ces pertes de libertés coercitives voir abusives à message unique, je commence à être bien perturbé par ce vivre ensemble de plus en plus inexistant…
Et surtout quand je pense aux personnes âgées privées d’accompagnatrices non vax , des personnes donnantes, aidantes, pleine d’amour et de chaleur humaine être retiré et la personne âgée sacrifié ! Je suis profondément boulversé.
Et les enfants masqués vivant des pressions…
Et tout les problèmes sociaux d’ordre psychologique mis de côté…
Ces effets collatéraux sont d’une violence tragique.
Je suis heureuse que REINFOCOVID existe pour œuvrer à un monde meilleur…
J’avais besoin de parler et surtout dénoncer
Merci
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C’est incroyable de voir tous les efforts des médias pour contredire, banaliser et discréditer les propos du Dr Lavigueur. Si d’autres médecins, immunologues, spécialistes, pouvaient s’exprimer librement sur la question sans crainte de représailles, peut-être qu’on pourrait obtenir plus d’informations pour ainsi être en mesure d’avoir un consentement libre et éclaire sur la vaccination Covid ARNm, autant pour les adultes, les adolescents et les enfants.
Cette article viens de La Presse +
26 octobre 2021
Les dilemmes d’un médecin de famille en pandémie – La Presse+
On a pas accès à cette article facilement parce qu’on doit télécharger l’application de La Presse + et fouiller longtemps avant de trouver l’article pour le lire…
Forme de censure ou juste un adon??
Pour un article aussi important, complètement ridicule!!
Merci à reinfocovid d’être aussi présent!