De nouvelles recherches ont mis les experts en colère face à « l’incapacité totale et complète de la réglementation » à garantir la sécurité des patients.
Trois ans après leur mise sur le marché et des milliards de doses plus tard, les vaccins à ARNm COVID-19 continuent de surprendre.
Une étude de référence, publiée en décembre dernier dans la revue Nature, a ravivé les inquiétudes quant à la sécurité des vaccins.
Cette étude, réalisée par des chercheurs britanniques hautement qualifiés, a révélé qu’en plus de la protéine Spike, le vaccin ARNm de Pfizer peut ordonner aux cellules de produire d’autres protéines « hors cible », qui sont étrangères pour le système immunitaire.
Comment ça se passe ?
Ils disent que le « problème » est lié à la manière dont l’ARNm du vaccin a été génétiquement modifié.
Contrairement à l’ARNm naturel, l’ARNm qui existe dans les vaccins a vu sa base « uridine » remplacée par une « N1-méthyl pseudouridine » (pour la stabiliser) et, malheureusement, l’a rendu sujet à des erreurs de lecture.
Ces protéines « hors cible » sont-elles nocives ?
La BBC a qualifié ce problème de « petit glissement inoffensif » dans la traduction du gène de l’ARNm.
La revue Science a déclaré qu’il n’y avait « rien d’alarmant » dans l’étude et a interrogé des experts qui ont réitéré l’absence d’événements indésirables associés à ces protéines hors cibles.
Cependant, David Wiseman, un chercheur impliqué dans le développement de produits médicaux, n’est pas aussi convaincu. Lui et ses co-auteurs ont publié leurs commentaires dans Nature.
La journaliste d’investigation Maryanne Demasi, PhD a parlé avec le Dr Wiseman de ses préoccupations et de ce que cette recherche pourrait signifier pour la sécurité des patients.
Lire l’entrevue ici.
Bravo Louis Olivier ! Si tout le monde était comme toi , notre monde tournerait bien rond , il y…