Réinfo Covid Québec a décidé de publier chaque semaine une revue de presse de la COVID-19. Elle rapporte différentes nouvelles peu ou pas traitées par les médias et permet donc de se forger une opinion différente de la crise sanitaire et démocratique que nous vivons.

Au programme :

  • FIn de l’obligation vaccinale pour prendre le train et l’avion
  • Une efficacité vaccinale “en baisse”
  • Des doutes sur l’origine du virus… et du vaccin
  • Un petit topo sur l’inflation, conséquence de la reprise postpandémique ou d’origine exogène?
  • Et bien d’autres!

 

Fin de l’obligation vaccinale pour prendre le train et l’avion

L’interdiction pour les canadiens non-vaccinés de prendre le train et l’avion est finalement levée.

C’est toute une surprise puisqu’il y a encore 15 jours les libéraux, suivis comme un seul homme par le NPD, les écologistes et… les bloquistes, avaient prolongé l’interdiction.

On pourrait penser que le fait que les résultats des tests aléatoires effectués aux aéroports montrent que les vaccinés ont un taux de positivité plus élevé que les non-vaccinés (3% contre 2,4%) expliquerait cette décision. Mais pas du tout! Ce sont en fait les lobbyes de l’aérien qui l’ont obtenu… pour des raisons pratiques et surtout économiques.

Ainsi le Conseil Canadien Des Aéroports demandait la suppression des mandats fédéraux en matière de vaccins. Celui-ci a publié une déclaration appelant à la suppression des exigences en matière de vaccins pour les passagers aériens et les employés de l’aviation. En fait, l’application des mesures commençait à couter trop cher à l’industrie et c’est pour cette raison que le gouvernement est revenu sur la prolongation de ce règlement.

La raison n’est donc absolument pas sanitaire mais il était temps car le Canada était l’un des tout dernier pays au monde à exiger un certificat de vaccination contre la COVID-19. Ça commençait à se voir…

Cependant, il ne s’agit que d’une suspension, le gouvernement fédéral ayant averti qu’il réappliquerait la mesure en cas de “7e vague”. Avec cette fois-ci l’obligation d’avoir 3 doses.

On notera aussi avec satisfaction la fin de la suspension des fonctionnaires non-vaccinés. Mais-là encore, en cas de 7e vague, ceux-ci seront à nouveau suspendus.

 

Quand le Japon suit la Chine

Les touristes étrangers visitant le Japon seront tenus de porter des masques, de souscrire une assurance médicale privée et d’être chaperonnés tout au long de leur séjour, a déclaré mardi le gouvernement, alors qu’il prévoit une ouverture progressive après deux ans de restrictions COVID-19.

 

Cout de la pandémie au Québec

La crise sanitaire a coûté 15 milliards de dollars au réseau de la santé du Québec et plus d’un million de doses de vaccins expireront cet été au Québec

Mais ce n’est rien comparé aux 400 millions de doses qu’a commandé le gouvernement fédéral. Des doses toujours prévues pour la souche initiale de Wuhan et donc maintenant au mieux totalement inefficaces.

Quel bilan!

 

Nouveaux doutes sur l’origine de la COVID-19

Le journaliste français Patrick Cohen, qui avait par le passé donné des leçons d’immunologie et de virologie au professeur Didier Raoult, devient complotiste! Le voici qui reprend quasiment tous les arguments des personnes avançant la thèse de la fuite de labo pour la COVID-19.

Vous remarquerez comme il évite de parler du pangolin mais il s’attarde sur Peter Daszkak. Il n’a jamais que 2 ans de retard. Étienne Boudou-Laforce a d’ailleurs écrit un remarquable chapitre du livre Crise sanitaire et régime sanitariste à ce sujet. Vous pouvez retrouver un résumé dans son article pour Libre Média. Mais mieux vaut tard que jamais.

Rappelons que jusque récemment Facebook censurait tous les poste évoquant cette thèse. Et que toute personne qui osait soutenir cette hypothèse était raillée et traitée de complotistes.

 

Attention complotisme : y aurait-il une relation entre la création des vaccins et… celle du virus?

Cet article de Réinfo Covid France résume la folie vaccinale qui s’est emparée de l’occident, avec des compagnies qui assuraient en 2020 que leurs vaccins étaient surs et efficaces et qui maintenant… reconnaissent qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre.
Cette confession n’est pas scientifique mais économique : apparemment on peut mentir aux autorités de santé… mais pas aux investisseurs. Du coup les fabricants de vaccins, pour ne pas faire l’objet de poursuites faramineuses dans quelques années, sont obligées de reconnaitre devant la SEC (le gendarme de la bourse américaine) que leurs vaccins ne sont ni surs ni efficaces, et ce, afin d’informer leurs actionnaires de possibles futures pertes astronomiques.
La question de la création du vaccin est aussi centrale :

“En moins de 48h, avec seulement un ordinateur, sans laboratoire, sans même un échantillon de virus, ils réussissent à finaliser la formule du vaccin. Le PDG de MODERNA est fier de nous raconter cette prouesse.

On peut s’émerveiller de cette rapidité. Bien sûr.
Mais on peut aussi se poser des questions :
• Rien pour le SARS-Cov1 en 17 ans ?
• Rien pour le VIH en 40 ans ?
• Et pourquoi 30 ans d’échec sur la technologie des vaccins ARNm ?
• Et pourtant, il suffit de 2 jours pour le SARS-CoV- 2?”
Rappelons que des scientifiques ont découvert qu’un petit morceau d’ADN du virus avait été breveté par Moderna… 3 ans avant le début de la pandémie. Statistiquement il y a environ une chance sur 1 milliard que cela soit possible.

Ce silence est gênant, car de mauvaises voix complotistes pourraient se demander si Moderna avait déjà la séquence du virus, ce qui expliquerait qu’ils aient réussi à sortir leur vaccin aussi vite.
Ce qui expliquerait aussi qu’ils aient autant de difficulté pour sortir des vaccins contre les variants (même si Moderna vient enfin d’annoncer qu’il produirait un vaccin efficace contre Omicron à l’automne) et qu’ils nous obligent à continuer à nous vacciner avec un vaccin prévu pour la souche de Wuhan, disparue depuis bien longtemps.
Qui aurait l’idée de vacciner contre une souche de grippe vieille de plus de 2 ans?

 

Nouvelle ronde d’injection de masse d’ARNm anti-covid pour cet automne?

La société de biotechnologie Moderna a émis communiqué ce 8 juin annonçant la mise au point d’un vaccin ciblant le variant Omicron. D’après le communiqué, une dose de rappel de 50 μg d’ARNm-1273.214 permettrait d’obtenir une réponse des anticorps neutralisants supérieure au vaccin original d’ARNm-1273.

« Nous sommes ravis de partager l’analyse préliminaire des données sur l’ARNm-1273.214, qui est la deuxième démonstration de la supériorité de notre plateforme de rappel bivalent contre les variants préoccupants et qui représente une innovation dans la lutte contre le Covid, a déclaré Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. En examinant ces données parallèlement à la durabilité que nous avons observée avec l’ARNm-1273.211, nous prévoyons une protection plus durable contre les variants préoccupants avec l’ARNm-1273.214, ce qui en fait notre principal candidat pour un rappel à l’automne 2022. »

Bref, avec ce nouveau vaccin, les autorités ont la réponse à la baisse d’efficacité des vaccins. Mais pour combien de temps? Omicron sera-t-il toujours dominant à l’automne? Dans le fond peu importe, puisque malgré une efficacité négative de la 3e dose (cf. tableau de bord de Réinfo Covid), les autorités continuent à appeler la population à aller se faire injecter.

Quelque-soit le vaccin et son efficacité, quelque-soit aussi la menace (actuellement Omicron est un rhume), les autorités appelleront quoiqu’il arrive à la vaccination. Le fait que le chef de la Santé publique, le Dr. Boileau, nous dise que “les mesures sanitaires ne devraient pas revenir après l’été” doit cependant inciter à la prudence. Pour mémoire, les politiciens ne cessent de revenir sur leurs propos. Legault avait bien déclaré que les vaccins ne seraient pas obligatoires, tout comme Olivier Véran en France, etc.

Un tel acharnement ne devrait-il pas nous mener à nous poser des questions?

 

Vaccinations anti-covid à ARNm des enfants en Angleterre

  • Voici la procédure incitative adoptée :
    • Le Comité mixte pour la vaccination et l’immunisation (JCVI) a mis à jour ses conseils sur la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans, le 16 février 2022, et recommande une offre non urgente de deux doses de 10 mcg du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 à ceux qui ne font pas partie d’un groupe à risque clinique.
    • Ensuite, les fiducies du NHS ont écrit aux jeunes enfants pour les exhorter à se faire vacciner contre le Covid (The Telegraph du 22 mai 2022)
      • « Une lettre aux couleurs vives, couverte de fleurs, d’arcs-en-ciel et de bourdons, indiquait que les destinataires pouvaient désormais réserver un vaccin et fournissait un lien vers l’endroit où ils pouvaient le faire. Elle contenait également un paquet non marqué de graines de tournesol, “pour aider à apporter un peu de joie et de soleil dans la vie des enfants”, disait la lettre. » rapporte The Telegraph
      • Un parent a déclaré que la lettre de son enfant disait « Viens voir nos super-héros et princesses au centre de vaccination. N’hésite pas à te déguiser ! »
    • Et maintenant, le NHS a mis à jour son calendrier de vaccination pour inclure le vaccin COVID-19 pour les 5-15 ans.

  • Ce genre de procédé est-il compatible avec le consentement éclairé?
  • De plus, on peut observer que le NHS contourne le consentement parental.

 

La vaccination anti-covid devient-elle un dogme religieux?

Des « experts » veulent réviser la définition de « entièrement vacciné ». Pour eux, ce serait avoir reçu 3 doses et pourquoi pas 4 doses, même si on vaccine avec un “vaccin” forcément inefficace puisque prévu pour la souche de Wuhan, disparue depuis longtemps. Pourquoi un tel acharnement?

Le Député de Carleton et candidat au poste de futur premier ministre du Canada, Pierre Poilièvre s’y oppose vivement.

 

(In)Efficacité des injections ARNm au Québec : Illustration

Les deux graphiques suivants présentent les différentes vagues de la COVID-19 :

                Source : https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2022/22-210-17W_RAPPORT.pdf

                Autres rapports ici

 

On constate que malgré un taux de vaccination de près de 90 %, la vague Omicron a eu un pic de décès plus élevé que la “2e vague”.
C’est un échec (qui devrait être) retentissant.

 

Quand Moderna reconnaissait que son vaccin était inefficace contre Omicron…

Moderna confirmait en janvier 2022 dans le New England Journal of Medecine, que son vaccin n’avait aucune efficacité contre Omicron. Les auteurs affirmaient en effet que

these results showed that after the primary two-dose series of the mRNA-1273 vaccine, neutralization titers against the omicron variant were 35.0 times lower than those against the D614G variant.

Bien sur, les auteurs de l’étude s’empressaient de dire qu’une dose de rappel règlait le problème.
Sauf que les données du tableau de bord de Réinfo Covid Québec montrent une efficacité négative de la 3e dose (-15 points).

 

La 4e dose de vaccin anti Covid-19 : un bénéfice très passager

« L’efficacité relative de la quatrième dose contre l’infection semble diminuer plus tôt que celle de la troisième dose » conclut une étude parue le 24 mai 2022 dans le British Medical Journal.

 

Effets indésirables des vaccins

  • Effets secondaires cardiaques aigus après la vaccination à ARNm COVID-19 : une série de cas (publication dans le European Journal of Medical Research du 2 juin 2022)
    • Fréquence des myocardites ou des péricardites après vaccination : ‘This is a rare disease, affecting approximately 10–20 per 100,000 population”, soit environ une toutes les 5 000 injections! Ce qui n’est donc pas rare et même inquiétant. Pourtant les auteurs concluent le contraire. Belle étude mais mauvaise conclusion.
  • Afrique du Sud vs. Portugal: Même Variants (BA4, BA5), mais des résultats Opposés
    • Résumé : Les variantes sœurs BA4/5 dominent actuellement deux pays : l’Afrique du Sud et le Portugal. L’Afrique du Sud est à peine vaccinée (seulement 35 % ont été vaccinés, 5 % ont reçu un rappel), alors que le Portugal est vacciné à 95 % et rappelé à 70 %. Les situations dans ces pays ne pourraient pas être plus différentes : alors que les Ba.4 et Ba.5 n’étaient que des spots sur le radar en Afrique du Sud, ces mêmes variants sont à l’origine d’une vague mortelle de COVID19 dans le Portugal hautement vacciné, avec des décès parmi les Portugais approchant le pic de janvier et montrant peu de signes de diminution.

 

Maladie de Creutzfeldt-Jakob et vaccination

26 cas de la maladie neurodégénérative de Creutzfeldt-Jakob ont été observés quelques jours après l’injection du « vaccin » COVID-19.

Attention, cette étude sur Researchgate, publiée en mai 2022, n’est plus disponible, elle a sans doute été censurée.
Cet article en parlait aussi en détail.

Les maladies à prions après l’injection anti-covid ne sont pas une blague, des cas avaient déjà été avérés, notamment en France (pour en savoir plus voir ici).

D’autres scientifiques ont montré que la protéine spike des injections ARNm et des variants SARS-CoV-2, à l’exception des Omicrons, est susceptible de provoquer une maladie à prion. Lire l’article scientifique de Tetz, George et Victor Tetz (2022). Prion-like Domains in Spike Protein of SARS-CoV-2 Differ across Its Variants and Enable Changes in Affinity to ACE2. Microorganisms 10(2): 280.

Tetz et Tetz utilisent une méthode appelée prion-like amino acid composition (PLAAC) pour détecter une région prion-like dans le génome du SRAS-CoV-2. Derrière cela se cache en fin de compte un algorithme qui réagit à l’accumulation d’asparagine et de glutamine (deux acides aminés) et à l’hydrophobie.  Avec PLACC, Tetz et Tetz ont montré que le SRAS-CoV-2 dans sa variante Wuhan a une région Prion et qu’il existe donc un risque potentiel que Creutzfeld-Jakob se produise à la suite d’une infection par le SRAS-CoV-2.

Cependant, la protéine Spike de la variante Wuhan du SRAS-CoV-2 est bien sûr le modèle sur lequel TOUS les vaccins COVID-19 actuellement injectés sont basés. Cela a conduit Claire Moret-Chalmin, Luc Montagnier et Jean-Claude Perez à rechercher non seulement des vaccins à ARNm contenant des instructions de construction pour la protéine Spike Wuhan type, mais aussi des variantes du SRAS-CoV-2 et des apparentés au coronavirus du SRAS-CoV-2 à l’aide de la même méthode de Tetz. Le résultat est indiqué dans le tableau suivant :

La région Prion, qui est potentiellement le point de départ d’une maladie de Creutzfeld-Jakob, entre autres, se trouve toujours dans les variantes du SRAS-CoV-2 à DELTA et se trouve dans les vaccins géniques COVID-19 de Pfizer et Moderna. Elle ne se trouve PAS, dans le parent le plus proche du SRAS-CoV-2, RaTG13, une particularité aggravée par le fait qu’OMICRON ne contient pas non plus de région Prion. Ainsi, alors que les thérapies géniques COVID-19 de Pfizer/Biontech et Moderna et les variantes avant Omicron, qui ont été largement répandues, viennent potentiellement avec la capacité de déclencher Creutzfeld-Jacob et d’autres maladies des prions, ce n’est pas le cas pour Omicron.

Voir aussi: Moret-Chalmin, Claire, Montagnier, Luc & Perez, Jean-Claude (2022). Towards the emergence of a new form of the neurodegenerative Creutzfeldt-Jakob disease: Twenty six cases of CJD declared a few days after a COVID-19 “vaccine” Jab. Researchgate

 

Mais qui donc a empoisonné les coréens et les taiwannais??

À Taiwan et en Corée du Sud, la COVID-19 n’a commencé à tuer qu’en 2022 avec Omicron et une population à 90 % vaccinée, ce qui prouve une fois de plus la totale inefficacité des injections. Mais il y a pire : les décès COVID sont accompagnés d’une vague de surmortalité inexpliquée. Les statistiques officielles de Taiwan démontrent que les seuls décès post vaccinaux reconnus sont aussi nombreux que les morts de la COVID-19…

Le graphique ci-dessous compare le Canada et la Corée du Sud : la dernière vague qu’a connu la Corée, alors que rappelons-le pays est vacciné à plus de 90 % (la vaccination en Corée apparait en vert sur le graph), surpasse même le pic de la première vague au Canada. Qui peut encore croire que les vaccins sont efficaces?

 

Nouvelle Zélande : hausse inexpliquée des décès postvaccinaux

La campagne de vaccination contre le Covid en Nouvelle-Zélande se transforme en drame, les médecins tirent la sonnette d’alarme dans une lettre ouverte : Il y a « un fardeau étonnamment important de décès et de blessures à la suite des vaccins contre le Covid-19 » constatent-ils.

Ils écrivent qu’un nombre choquant de décès et de blessures se sont produits après la vaccination contre le Covid. De plus, les médecins disent que certains systèmes ont été désactivés pour dissimuler l’étendue des dommages.

 

Passe sanitaire/vaccinal

La Commission européenne prolonge le passe sanitaire sans débat parlementaire jusqu’en juin 2023.

Les européens sont-ils déjà enlignés quoiqu’il arrive pour le crédit social? C’est bien ce que l’on pourrait croire sinon pourquoi prolonger, et d’une manière aussi arbitraire, cette mesure devenue totalement inutile?

 

Hyperinflation, stagflation, famine mère de la crise sociale qui vient

L’entrevue de Pierre Jovanovic sur TV Liberté permet d’avoir une vision claire de ce qui s’en vient.

Mais ce tweet de Gérald Fillion doit nous interroger :

 

Cette hausse brutale des taux a un “air de déjà-vu” et rappelle furieusement les années 1970.

La période avait été marquée par une forte inflation (due à l’explosion du cout du pétrole). Alors que les causes étaient clairement exogènes (c’est-à-dire en raison de causes extérieures), les autorités avaient décidé de placer la lutte contre l’inflation comme priorité. La FED (la banque centrale des USA) a alors fait augmenter les taux d’intérêt de manière totalement inconsidérée, ceux-ci passant même un temps au-dessus de 20%!

Un tel traitement a non-seulement provoqué un chômage de masse et une misère noire… mais il a aussi généré la “crise de la dette” car les pays en développement avaient contracté d’importants emprunts en dollars. Des taux aussi élevés les ont rendus incapables de rembourser leurs emprunts. En 1982, le Mexique a alors dû se déclarer insolvable. La Côte d’Ivoire en 1986.

Cette hausse brutale des taux a détruit l’économie des pays en voie de développement et c’est alors qu’ont commencé les « thérapies de choc » du FMI qui ont consisté, en échange de prêts, à brader l’économie de ces pays. Les pays de ce que l’on appelait alors le tiers-monde ne s’en sont jamais remis et sont devenus “esclaves de la dette”.

On remet donc ça en 2022, mais cette fois-ci tout le monde est concerné, y compris les pays occidentaux eux-mêmes.

À nouveau, l’inflation est principalement exogène, avec une hausse des prix due pour l’essentiel a l’explosion du cours des matières premières en raison des sanctions contre la Russie. A cela s’ajoute les multiples pénuries dues au « dérèglement » de l’économie mondiale suite à la « pandémie ».

La prétendue « surchauffe » due à la « reprise postpandémie » a bon dos! Une hausse des taux ne changera rien à cela. Surtout que le problème principal n’est en fait ni la hausse des matières premières, ni la reprise… mais le quantitative easing (ou assouplissement monétaire).

 

Le quantitative easing, quésaco? 

En gros, le quantitative easing consiste à permettre aux banques centrales d’acheter des titres de dettes ou des actions. Par exemple, un pays voit le taux d’intérêt de sa dette augmenter car les investisseurs ont moins confiance (la dette est par exemple trop importante et l’on craint que le pays ne puisse la rembourser) et l’achètent moins. Cette baisse de l’intérêt des investisseurs (banques, fonds de pension, etc.) pour cette dette oblige son émetteur à augmenter ses taux pour la rendre plus attractive et trouver des acheteurs. Mais la conséquence est que cela alourdit encore davantage le poids de la dette et rend alors son remboursement définitivement insupportable.

Pour remédier à cela, les banques centrales viennent alors suppléer les investisseurs et rachètent les titres de dettes. Elles permettent ce faisant d’équilibrer l’offre à la demande ce qui a pour conséquence d’éviter des hausses de taux. C’est vrai pour les États… mais aussi pour les banques, qui ont des trilliards de dettes pourries dans leurs bilans (hypothèques, cartes de crédit, prêts étudiants, etc.) et qui essaient de s’en débarrasser sur les marchés financiers.

Comment font les banques centrales pour acheter toutes ces dettes? Et bien elles créent de l’argent à partir de rien : elles font « tourner la planche à billets ». Comme cet argent est créé à partir de rien, si les États ou les banques ne peuvent rembourser, finalement ce n’est pas si grave se dit-on. La banque centrale raie cette dette de son bilan et le tour est joué.

Sauf que l’argent créé est lâché dans la nature. On parle de trilliards qui sont imprimés, en hausse constante. C’est en fait une fuite en avant qui permet de faire tenir le système le plus longtemps possible. Des entreprises et des banques qui auraient dû faire faillite tiennent toujours grâce à cela. Les États qui auraient dû faire des réformes peuvent continuer quasiment comme si de rien n’était. Cette stratégie enlève l’imputabilité aux acteurs économiques qui ne sont plus responsables de rien. Ils peuvent continuer à faire n’importe quoi, c’est pas grave puisque la banque centrale est là pour les sauver.

Mais on sait qu’à un moment donné cette politique va frapper un mur car elle est extrêmement inflationniste. On n’injecte pas des trilliards dans l’économie sans qu’il n’y ait un jour des conséquences. On fait cela depuis la crise financière de 2009 et on est quasiment rendu au bout de l’histoire. Mais les autorités tentent de le cacher et espèrent que la « reprise postpandémique » sera l’arbre qui cachera la forêt. Ils ont de bonnes raisons d’espérer que cela ne se voit pas, personne ou presque n’a rien dit dans les années 1970.

En 2022, les médias font pareil, sous couvert d’éviter de provoquer une panique : comment réagirait la population si elle avait conscience que l’on est à la veille d’un gigantesque effondrement? Effondrement provoqué par notre propre élite (mesures incensées contre un virus auquel 99,9 % de la population a survécu, mesures incensées contre la Russie qui nuisent davantage à l’occident et au reste du monde plutôt qu’à la Russie elle-même, etc.).

Aujourd’hui, si le principal problème est le quantitative easing, l’enjeu de l’heure est cependant la hausse des matières premières. La menace est extrêmement grave, des millions de gens pourraient souffrir de famine dans les prochains mois! Rappelons que la Russie est actuellement le premier producteur mondial de pétrole et de gaz, le premier exportateur de blé. Que l’Ukraine est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde.

Ce qu’il faut donc c’est arrêter la guerre en Ukraine au plus vite! Les prix redescendront alors rapidement. Il est temps d’organiser une conférence internationale de la paix. Il ne devrait plus y avoir de guerres en 2022, on doit être capable d’arriver à un terrain d’entente avec les moyens de communication dont on dispose aujourd’hui.

Les États occidentaux sortent affaiblis de la crise sanitaire, ils ont dépensé sans compter et sont aujourd’hui ultra-endettés. La France a un ratio dette/PIB de 120 %. Une hausse de 1 % des taux d’intérêt peut la mettre en cessation de paiement. Et d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne, etc. sont dans une situation encore pire!

Ne parlons pas de tous les gens qui ont acheté des maisons durant la pandémie, à des prix vertigineux, avec des taux variables, et qui seront incapables de rembourser leur hypothèque!

États et citoyens vont faire faillite simultanément. Cette hausse inconsidérée des taux d’intérêt risque de nous précipiter dans ce qui sera sans doute la pire crise économique de l’Histoire. En faisant cela, ceux qui nous dirigent nous envoient tout droit vers ce que Justin Trudeau appelle de ses vœux : le great reset.

Nous ne possèderons donc plus rien, mais ne vous en faîtes pas : vous serez heureux!

 

Gel des comptes bancaires des cammionneurs et crédit social

Le gel des comptes bancaires des convois est un abus de pouvoir « effrayant » : d’après Sharon Keogan, une sénatrice irlandaise.

Rappelons que lors de cette manifestation pacifique des camionneurs à Ottawa cet hiver, l’État n’a pas hésité à enfreindre la loi en appliquant les « mesures d’urgence » (anciennement loi sur les mesures de guerre, qui ne peut être utilisée qu’en cas d’une grave menace et après un vote du parlement, ce qui n’avait pas été fait). Alors que l’identité numérique n’est pas encore en place, les autorités ont pu geler le compte en banque des personnes qui avaient fait un don, même minime, au mouvement. Les mettant parfois dans des situations intenables.

En Chine, ou le crédit social est en place, il n’est pas besoin d’aller bien loin pour mesurer l’ampleur des conséquences d’un tel outil. L’actualité récente est très évocatrice de ce qui nous attend : récemment, des chinois victimes d’une fraude bancaire ont souhaité se regrouper pour aller manifester devant leurs banques. Ils en ont été incapables : le gouvernement chinois a en effet fait passer leurs passeports au rouge. Et comme le fait remarquer Reuters, « sans un passe au vert, les citoyens ne peuvent plus accéder aux transports en commun et à des lieux comme les restaurants et les centres d’achat, aussi bien que le droit de voyager dans le pays. »

Bref, sous couvert de lutter contre une pandémie, le passeport vaccinal (qui aurait tout aussi bien pu être un certificat de vaccination papier), qui a été totalement inefficace puisque les vaccins n’empêchaient pas la contamination, a en fait été mis en place dans le but de nous habituer à « scanner » nos QR codes. Une fois cette habitude prise, la population ne posera quasiment plus de questions, du moins l’espère-t-on, quand le portefeuille numérique sera déployé. Et loin de permettre de « réduire le bordel informatique » comme le promet M. Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique et en charge du projet, cet outil nous plongera dans une société de contrôle à la chinoise. 

 

Qu’est-ce qu’un complotiste?

Voici ce qu’en dit Christine Cotton, biostatisticienne :