Faits saillants
- Patrick Provost, PhD, spécialiste de l’ARN et professeur à l’Université Laval, a été suspendu (puis renvoyé) par sa direction au motif qu’il s’est prononcé contre l’injection ARNm pour les enfants.
- Il a contesté sa suspension et des audiences ont actuellement lieu pour déterminer s’il doit être ou non indemnisé.
- Prétextant que la situation lui est favorable, son syndicat estime préférable de ne pas le faire témoigner.
- Pourtant, sa défense devrait être simple et imparable car au moment de sa déclaration (en décembre 2021), il est parfaitement admis que :
- les injections ARNm n’empêchent pas la transmission (déclarations notamment de Rochelle Walensky, directrice des CDC, en juillet 2021, suivie de nombreuses études qui le démontreront au cours de l’automne 2021);
- les enfants n’ont rien à craindre du covid (rapports de l’INSPQ sur la vaccination des enfants) et que donc les injections ARNm ne leur apportent aucun bienfait ou presque;
- il y a d’importants effets indésirables si bien que la balance bénéfice / risque est forcément négative.
- Finalement, les déclarations de Patrick Provost étaient parfaitement étayées par la science au moment où il les a émises.
- Sa défense aurait donc dû être courte et efficace et il est surprenant qu’après 28 journées d’audiences étalées sur 18 mois (!), le syndicat de Patrick Provost estime qu’il n’est pas nécessaire qu’il vienne rappeler ces évidences à l’arbitre Rosaire Houde.
- Rappelons que l’enjeu est énorme : si l’Université Laval obtient gain de cause, qui osera prendre la parole à l’avenir? Voilà qui risque de sonner la fin de la liberté universitaire, et donc de la liberté d’expression.
Présentation
Patrick Provost, PhD, est un spécialiste de l’ARN qui enseignait au département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de l’Université Laval (UL). Le tournant de sa carrière a été sa découverte, en 2002, de la ribonucléase Dicer chez l’humain. Cette enzyme catalyse la formation des microARN (19 à 24 nucléotides de long), qui sont maintenant reconnus comme des régulateurs-clés de l’expression d’environ 60% des gènes chez l’humain.
On notera aussi que ses travaux de recherche « sur le rôle de l’ARN messager dans l’expression des gènes font partie des 10 découvertes de l’année 2003 par le magazine Québec Science et des cinq découvertes de l’année 2021 par le quotidien Le Soleil.
On a donc affaire à un grand chercheur reconnu dans son domaine. Très peu de personnes au Québec en savent autant, voire plus que lui, sur la question de l’ARN et donc des injections ARNm. S’il y a bien une personne qui peut prendre la parole à ce sujet au Québec, c’est donc bien lui.
Lorsque les autorités décident à l’automne 2021 d’injecter les enfants, Patrick Provost prend la parole et déclare s’y opposer dans une conférence réalisée par Réinfo Québec le 7 décembre 2021. Quelques mois plus tard, l’UL le suspendra huit semaines sans salaire pour « manque de rigueur scientifique ». S’ensuivront trois autres suspensions, qui iront jusqu’à son licenciement pur et simple en mars 2024. Le tout en dépit de la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire (https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/L-1.2), censée pourtant protéger la liberté d’expression des professeurs.
Patrick Provost a contesté ses suspensions et celles-ci ont été débattues au cours d’audiences publiques en arbitrage présidées par l’arbitre Rosaire Houde. Rendu ici, il est important de mentionner que M. Houde a été nommé… par l’UL elle-même, c’est-à-dire l’organisation qui a suspendu Patrick Provost. Vous avez dit conflit d’intérêt? Mais comme pour Christian Linard, « jugé » par une personne nommée par le conseil des ministres (!), il en faudrait plus pour perturber M. Houde lors d’audiences qui auront duré 28 journées étalées sur une période de 18 mois! Pourquoi n’a-t-il pas été possible de condenser les audiences sur quelques jours? Mystère. Mais voilà de quoi faire craquer bien des gens.
Cependant, si l’on peut déplorer que la plupart des étudiants n’aient même pas conscience de ce qui se trame dans les couloirs de leur université, ni que la plupart des professeurs (qu’ils soient d’ailleurs à l’UL ou partout ailleurs au Québec voire au Canada) ne bougent… alors qu’il en va directement de leur liberté académique, heureusement Patrick Provost n’était pas seul et son syndicat l’a soutenu. Toutefois, alors que « l’interrogatoire » des principaux témoins est maintenant terminé, et à notre grande surprise, estimant la situation favorable, le Syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL) a décidé de ne pas faire témoigner Patrick Provost. Les prochaines et dernières journées d’audience devaient être les plaidoiries, mais devant la maladie déclarée et l’absence prolongée attendue du procureur du SPUL, Me Bruno Néron, l’arbitre a rendu une ordonnance de plaidoiries écrites le vendredi 27 septembre 2024, soit tout juste avant le début des plaidoiries orales prévu le lundi 30 septembre 2024.
Pourtant, d’après nous, Patrick Provost aurait tout à gagner à témoigner car il pourrait s’expliquer sur le fond de l’affaire, à savoir pourquoi il s’est positionné contre l’injection des enfants. Cela nous parait même indispensable car les audiences sont des classiques de la « justice », émaillées d’objections, de demandes de reformulations, etc. qui au fond ne permettent pas de se faire une idée claire de la situation.
Cette décision du SPUL nous laisse donc dubitatifs et c’est pourquoi nous avons décidé de présenter ici des arguments simples et irréfutables qu’aurait dû selon nous utiliser Patrick Provost pour sa défense, aussi bien en tenant compte des connaissances de l’époque qu’à la lumière de celles que nous avons aujourd’hui.
Analyse de la balance bénéfice/risque en décembre 2021
Patrick Provost prend la parole le 7 décembre 2021 dans un panel de scientifiques prenant position sur l’injection des enfants à laquelle il s’oppose. Voici ce que nous aurions dit à M. Houde si nous avions été à la place de Patrick Provost.
1/ On savait dès l’été 2021 que les injections n’empêchent pas la transmission
Au moment où Patrick Provost s’exprime, on sait déjà que les injections ARNm n’empêchent pas la transmission. Sachant que le but de l’inoculation des enfants était de réduire la transmission (et de ne pas tuer grand-mère ou grand-père), on se demande encore comment les autorités ont pu prendre une telle décision.
En effet, dès l’été 2021 (au moment où se met en place le passeport vaccinal) des études montrent que les vaccinés propagent eux-aussi la maladie, ce qui a conduit Rochelle Walenski, la directrice des CDC (Centers for Disease Control) à déclarer le 28 juillet 2021 qu’il fallait que les vaccinés portent à nouveau des masques. De son coté, le quotidien Le Monde s’inquiétait deux jours plus tard, soit le 30 juillet 2021, de la baisse d’efficacité des injections, qui bien loin des 95% promis par le fabricant… n’était plus estimée à ce moment-là qu’à 39%! L’INSPQ a ainsi reconnu la veille de la prise de parole de Patrick Provost, soit le 6 décembre 2021, que la protection n’était pas durable. Ce qui a conduit les autorités à procéder à une troisième dose et amené en 2022 le Comité sur l’immunisation à aller jusqu’à recommander une dose tous les 90 jours.
Puis lors de l’automne 2021 les études se multiplieront démontrant que la charge virale des vaccinés est comparable à celle des non vaccinés et que finalement les vaccinés propagent autant la maladie que les non vaccinés. Cela sera démontré par l’absurde avec des articles faisant état de foyers d’infection dans des endroits où l’on ne comptait que des vaccinés. Par exemple ce restaurant en Norvège dans lequel 80 personnes sur 111, toutes vaccinées, participant à un party de noël ont été contaminées… par une personne pourtant testée négative. Et c’était le 26 novembre 2021, soit avant les propos de Patrick Provost. Autre exemple ici avec un foyer d’infection survenu en décembre 2021 au CHSLD Marguerite-Rocheleau : 72 des 112 résidents avaient été positifs à la COVID-19. Tous ou presque étaient pourtant vaccinés. Les exemples sont légion.
Mieux : sachant que l’étude initiale de Pfizer ne portait que sur un nombre limité de patients répartis dans différents pays, il avait été impossible pour la compagnie de mesurer l’effet sur la transmission. C’est d’ailleurs ce que reconnaitra plus tard Madame Small (le 10 octobre 2022), une cadre dirigeante de Pfizer lorsqu’interrogée par des députés européens. En fait c’est le cas de toutes les études car l’efficacité sur la transmission ne peut être confirmée que dans la vie réelle. Les injections ARNm ne pouvaient y faire exception. Cela était parfaitement connu des « experts »… qui pourtant n’ont cessé d’affirmer dans les médias subventionnés que les injections ARNm empêchaient la transmission.
Les autorités n’ont donc jamais eu la preuve que les injections empêchaient la transmission. Cela n’empêchera pourtant pas les gouvernements du monde entier de mettre en place des « passeports » au motif qu’il fallait éviter la transmission… ce que les injections permettaient soi-disant de faire. Pourtant, ils ont même su avant leur mise en place que les injections ne l’empêchaient pas.
Dans la même veine, en octobre 2023, le Dr Delfraissy, président du Conseil scientifique français durant la « crise sanitaire », a reconnu qu’il savait dès mars 2021 que les « vaccins » n’empêchaient pas la transmission, que la « protection » n’était pas durable, qu’il savait que c’était tout nouveau et que l’on ne connaissait pas les risques à long terme, qu’ils « tâtonnaient ».
Bref, l’inefficacité des injections, du moins contre la contamination et la transmission, était parfaitement connue des autorités au moment où Patrick Provost s’est exprimé. Donc peu importe que les enfants aient été vaccinés ou non, cela ne changeait rien à la transmission du virus. De ce point de vue, l’injection des enfants était parfaitement inutile. C’est pourtant l’argument inverse qui nous a été servi. Voici par exemple ce qu’affirmait La Presse le 5 décembre 2021, soit deux jours avant la prise de parole de Patrick Provost :
Si 90 % des Québécois sont vaccinés, le virus aura beaucoup moins d’options devant lui et la transmission communautaire diminuera. Surtout quand les enfants de 5 à 11 ans seront aussi vaccinés, et possiblement les enfants de 6 mois à 5 ans ensuite.
Comment Vincent Brousseau-Pouliot, l’auteur, ainsi que l’ensemble de la rédaction du quotidien montréalais… et des journalistes québécois, ont-ils pu tenir de tels propos alors qu’ils savaient que les injections n’empêchaient pas la transmission? Mais l’ironie de la chose est que c’est Patrick Provost qui a perdu son emploi tandis que ces derniers continuent leur vie tranquillement.
2/ Quand l’INSPQ reconnaissait que les enfants n’ont quasiment rien à craindre
La réduction de la transmission n’était donc absolument pas un argument recevable lorsque Patrick Provost s’est exprimé le 7 décembre 2021. C’est pourquoi après avoir asséné que les injections étaient efficaces contre l’infection et la transmission, autorités, experts et médias subventionnés ont changé de discours et se sont mis à parler des « formes graves ». Sauf que d’après les propres données de l’Institut national de santé publique (INSPQ), les enfants n’ont quasiment rien à craindre du covid.
Tout d’abord, le tableau 2.2 de l’INSPQ sur les conditions médicales préexistantes (c’est-à-dire les comorbidités comme le cancer, les problèmes cardiaques, le diabète, l’hypertension, etc.), montrait dès la « 1e vague » que l’immense majorité des personnes qui décédaient étaient déjà très malades et très âgées. Ainsi, 92% des personnes décédées avaient au moins deux comorbidités tandis que la moyenne d’âge des décès était de plus de 83 ans (ces chiffres ont légèrement varié au cours de la période, nous donnons les derniers chiffres disponibles sur le site de l’INSPQ). Tandis que les jeunes étaient clairement épargnés.
2.2 – Nombre de décès cumulatifs selon la présence d’une condition médicale préexistante par groupe d’âge
GROUPE D’ÂGE | 0 CONDITION PRÉEXISTANTE |
1 CONDITION PRÉEXISTANTE |
2 CONDITIONS PRÉEXISTANTES OU PLUS |
|||
NOMBRE | % | NOMBRE | % | NOMBRE | % | |
Moins de 10 ans | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. |
10-19 ans | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. |
20-29 ans | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | 8 | 66,7 |
30-39 ans | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | 27 | 71,1 |
40-49 ans | 20 | 23,3 | 16 | 18,6 | 50 | 58,1 |
50-59 ans | 37 | 10,8 | 35 | 10,2 | 270 | 78,9 |
60-69 ans | 69 | 6,6 | 92 | 8,8 | 882 | 84,6 |
70-79 ans | 84 | 2,8 | 192 | 6,4 | 2 722 | 90,8 |
80-89 ans | 93 | 1,6 | 260 | 4,5 | 5 362 | 93,8 |
90 ans et plus | 86 | 1,9 | 188 | 4,1 | 4 299 | 94,0 |
Total de décès jumelés | 401 | 2,7 | 787 | 5,3 | 13 622 | 92,0 |
n.d. Le nombre de décès et le pourcentage ne sont pas diffusés lorsque le nombre de décès est inférieur à 5 ou lorsqu’il est possible de les déduire.
Le nombre total de décès ne correspond pas toujours à la somme des décès dans les groupes d’âge à cause de valeurs inconnues ou de décès hors Québec.
Puis l’INSPQ a publié deux rapports sur la vaccination des enfants… qui montrent que les enfants n’ont quasiment rien à craindre du covid.
Ainsi, dans son rapport sur la « Vaccination contre la COVID-19 chez les enfants âgés de 5 à 11 ans au Québec » publié le 18 novembre 2021 (mais qui n’est plus disponible dans sa version de l’époque), l’INSPQ relève les points suivants (page 1) :
- Le fardeau sanitaire de la COVID-19 chez les jeunes de 5-11 ans n’est pas élevé en termes d’hospitalisations et de décès. Cinquante-deux hospitalisations ont été constatées et aucun décès n’a été rapporté au Québec parmi près de 35 000 cas confirmés dans ce groupe d’âge depuis le début de la pandémie. (c’est nous qui soulignons)
- Le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME) peut survenir chez les enfants qui ont fait la COVID-19, quoiqu’il demeure rare (incidence cumulée d’environ 6 cas pour 100 000 enfants au Canada en date de mai 2021).
- La COVID-19 longue a été décrite chez les jeunes enfants, mais son incidence n’est pas connue.
- Les prédictions du modèle mathématique suggèrent qu’une vaccination des jeunes de 5 à 11 ans débutant avant la période des Fêtes de fin d’année pourrait atténuer l’effet des rassemblements qui surviendraient à cette période et réduire la transmission de la COVID-19 dans l’ensemble de la population par un gain sur l’immunité de groupe.
On apprend donc que :
- Aucun décès d’enfant de 5 à 11 ans n’avait été répertorié en près de deux ans de covid.
- Seulement 52 enfants avaient été hospitalisés. Mais il est à noter que l’INSPQ joue ici sur les mots car ces 52 hospitalisations sont en fait des « hospitalisations non confirmées ». Comme on peut le voir dans le tableau de la page 4, le véritable nombre d’hospitalisations « covid-19 confirmées » à ce moment était de 18.
- Le but de l’INSPQ est donc « d’atténuer l’effet des rassemblements qui surviendraient à cette période et réduire la transmission de la COVID-19 ». Sauf que comme on l’a vu, on savait déjà à ce moment que les injections n’empêchaient pas la transmission ni ne la réduisaient. Cela remet en cause les paramètres et le modèle mathématique prédictif utilisés.
Le rapport sur la vaccination des enfants de 6 mois à 4 ans est similaire.
Si ces rapports recommandent l’injection des enfants, il n’en ressort pas moins que les propos de l’INSPQ montrent que l’Institut savait parfaitement qu’il n’y avait aucune menace pour les enfants tandis que la raison officielle de les injecter, à savoir lutter contre la transmission, était une chimère. Leur inoculation avec une substance expérimentale (elle était encore en études cliniques de phase 3) dont on ne connaissait pas les effets à long terme n’aurait donc jamais dû être autorisée.
On notera aussi que d’autres études ont montré que les enfants sont de faibles propagateurs du covid… et que cela était su dès février 2020. En effet, le 21 février de cette année-là, Le Devoir titrait que « le COVID-19 [est] plus contagieux mais moins mortel que le SRAS » et que « Parmi les cas confirmés par un test de laboratoire, seulement 0,9 % d’entre eux étaient âgés de moins de 9 ans, et aucun enfant de cette catégorie d’âge n’est décédé d’une infection au COVID-19 ».
Pourquoi alors vacciner une population dont les autorités de santé publique savent depuis début 2020 qu’elle ne court quasiment aucun risque? Et que le traitement proposé n’empêche pas la transmission? Une fois encore, Patrick Provost avait totalement raison.
3/ Une efficacité négative
Mais ce n’est pas tout : la santé publique dispose d’autres données… qu’elle se garde bien de communiquer au grand public puisque celles-ci montrent une efficacité négative des injections. Suite à une demande d’accès à l’information, les autorités ont dévoilé le tableau suivant :
Les propres données de Santé Québec, pourtant manipulées (cf. encadré ci-dessous), montrent donc que 95% des personnes qui décèdent du covid sont vaccinées.
Des données manipulées
Santé Québec manipule les données sur le statut vaccinal. En effet, considérant que les vaccinés depuis moins de 14 jours ne sont pas encore « adéquatement protégés », il les classe avec les non vaccinés dans la catégorie « non adéquatement vacciné ». Ce qui est très différent d’une catégorie regroupant uniquement les non vaccinés… car les vaccinés ont tendance à décéder davantage durant les 14 jours suivant leur inoculation, comme le montre ce graphique de Santé Alberta : Cette technique permet donc de faire très mal paraitre les non vaccinés et de faire croire à une « pandémie de non vaccinés ». |
Tandis que leur part dans la population est d’environ 85%. Cela donne le graphique suivant :
Alors que les injections ARNm étaient censées être efficaces à 95%, les propres données des autorités montrent une efficacité négative de -10 points de pourcentage.
On pourrait croire que cela serait dû au fait que les vaccinés sont plus âgés. Mais les données anglaises (rare pays qui publie les données) montrent que les vaccinés décèdent deux fois plus que les non vaccinés, quelque-soit la classe d’âge. Et il ne s’agit là que des morts covid. Qu’en est-il de la mortalité toute cause, qui tient compte des effets indésirables (rappelons que dans un rapport passé inaperçu, l’INSPQ a enfin reconnu, après la publication de nombreuses études sur la question, que les injections ARNm augmentent le risque de myocardites et de péricardites)? Les déclarations d’effets secondaires ont explosé depuis 2021, date de début des injections, comme le montre le VAERS (la pharmacovigilance américaine) :
Non seulement on inocule nos enfants avec des substances inutiles et inefficaces, mais les données montrent qu’elles sont en plus dangereuses.
Patrick Provost avait donc parfaitement raison lorsqu’il a exprimé en décembre 2021 son opposition à la vaccination des enfants. Mieux : le temps n’a fait que renforcer ses propos.
Vu tout ce que l’on vient de montrer, il parait à peine croyable qu’il ait été si maltraité et que rien ne soit réglé fin 2024. Tout cela montre que des intérêts extrêmement puissants sont à l’œuvre pour le faire taire et faire de lui un exemple afin de définitivement effrayer les lanceurs d’alerte.
Finalement, le dernier argument des autorités (l’efficacité des injections) tombe à l’eau, si bien que la balance bénéfice/risque est très défavorable : sachant que les injections n’empêchent justement ni l’infection, ni la transmission, ni les fameuses « formes graves »… et que c’est en fait l’inverse, tandis que les enfants n’avaient rien ou presque à craindre du covid, il apparait qu’il était vain de vouloir les inoculer. C’est du simple bon sens.
Quand on est conscient de tout cela (il y aurait pourtant encore beaucoup à dire), on se demande comment il a été possible d’injecter ces substances à des milliards de personnes.
En fait, si nous avions pu prendre la parole durant l’une des audiences, nous aurions simplement posé les deux questions suivantes à l’arbitre :
- Oui ou non les injections empêchent-elles la transmission?
- Oui ou non les enfants ont-ils des risques graves s’ils attrapent le covid?
S’il avait répondu non aux deux questions, et comme on l’a vu il n’aurait pu que répondre non, alors nous lui aurions demandé qu’est-ce qui soutenait selon lui l’injection et pourquoi selon Madame Bouchard, vive-rectrice aux ressources humaines de l’UL, « sa décision de suspendre le chercheur en microbiologie Patrick Provost à deux reprises était la bonne ».
Fermez le ban!
L’indépendance de l’INSPQ à l’aune des RKI Files
Quand on lit les deux rapports sur la vaccination des enfants de l’INSPQ, une chose est frappante : l’INSPQ indique bien qu’il recommande la vaccination dans l’introduction et la conclusion. Mais tout le reste des deux rapports montre l’inverse. Une telle contradiction ne peut avoir qu’une seule explication : l’INSPQ a répondu à une commande politique.
Cette hypothèse est d’autant plus réaliste lorsque l’on prend connaissance de révélations survenues en Allemagne et rapportées par les médias grand public. Dans ce pays, la principale autorité de santé publique est l’Institut Robert Koch (RKI). Le magazine Multipolar a réussi à obtenir les transcriptions des réunions covid de l’Institut. Celles-ci montrent que les scientifiques savaient que le covid ne représentait pas une menace pour l’immense majorité de la population. Mais que la décision de confiner, de porter des masques et de « vacciner » était politique. En fait, c’est le ministre de la Santé de l’époque qui a pris la décision, contre l’avis des scientifiques du RKI.
La presse allemande a alors parlé de « mise en scène ». Puis les révélations se sont succédé durant l’année. On a ainsi appris que l’Institut savait que les masques étaient inutiles et qu’ils pouvaient même nuire. Que les autorités de santé allemandes savaient dès le 8 février 2021 que les vaccins n’empêchaient pas l’infection et que le discours selon lequel ils protégeaient des formes graves était un mensonge.
D’autres documents prouvent que « rien ne justifiait de donner la préférence aux personnes vaccinées. Parce que tous ces groupes pourraient très bien être infectés et transmettre la maladie ». (c’est nous qui soulignons)
Le RKI a aussi toujours su qu’il n’y avait pas de « pandémie de non vaccinés » tandis que le gouvernement corrigeait tous les documents de l’organisme afin de les rendre davantage anxiogènes dans le but de terroriser la population.
Pour en savoir plus sur les RKI Files, vous pouvez entrer le mot RKI dans Google et vous trouverez facilement des articles de la presse subventionnée à ce sujet. On pourrait aussi traiter des Lockdown Files, ces messages électroniques que s’échangeaient les ministres britanniques et qui montrent qu’ils savaient parfaitement que le covid ne représentait pas de menace pour l’immense majorité de la population.
Exemple de Une de Bild, l’un des plus grands journaux allemands
Le RKI a donc été totalement soumis aux ordres du politique. Et plutôt que de s’en désolidariser et de protéger la population, il a au contraire produit des études venant soutenir les déclarations et décisions du gouvernement. Exactement ce qu’a fait l’INSPQ. Et l’on comprend mieux toutes les études « bancales » de l’Institut, tenu de justifier l’injustifiable. Et qui de fait n’ont aucune valeur ou presque.
On pourrait aussi parler des notices des injections, qui révèlent que les fabricants reconnaissent qu’ils ne connaissent pas les effets à long terme, qu’aucune étude de cancérogénicité n’a été réalisée. Que « le risque génotoxique pour l’humain est considéré comme faible » (ce qui signifie que les injections ont bel et bien la capacité de modifier les gènes du patient).
Ou des contrats. Dans ces derniers, il est clairement indiqué que « le fabricant reconnait que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas actuellement connus et que le vaccin pourrait avoir des effets indésirables qui ne sont pas actuellement connus ». On est loin du 95% d’efficacité fièrement brandi!
Extrait du contrat passé entre Pfizer et l’Afrique du Sud :
Finalement, partout où l’on regarde, tout, absolument tout, donne raison à Patrick Provost. Non seulement les connaissances de 2021 étaient déjà très claires. Mais les découvertes réalisées depuis ne font que confirmer que la balance bénéfice/risque des injections est négative.
Patrick Provost doit donc obtenir gain de cause et être réintégré à l’Université Laval. Il en va de la liberté académique et donc de la liberté d’expression. Si l’arbitre Houde confirme la suspension de Patrick Provost, qui osera prendre la parole dans le futur? M. Houde a donc entre ses mains une partie de l’avenir des Québécois. Espérons qu’il en conscient.
Ce que je constate est qu'ils trichent au plan de la procédure du recours en droit du travail pour contrecarrer…