Auteure : Véronique Bélec, ancienne infirmière praticienne.

 

Je me nomme Véronique Bélec. Je suis une ancienne infirmière praticienne. J’ai pratiqué 23 ans comme infirmière, dont plus de 10 ans comme infirmière praticienne spécialisée dans les soins aux adultes.

J’étais passionnée par ma profession, rien ne m’effrayait. J’étais prête à faire du temps supplémentaire, remplacer mes collègues infirmières au plancher, remplacer les préposés aux bénéficiaires, etc. Mais ma carrière a pris fin abruptement lors de la période de la supposée pandémie de COVID-19.

Je ne cacherai pas que je me questionnais sur l’injection et la COVID-19. On m’a toujours enseigné dans ma pratique de regarder les données probantes, d’évaluer les risques et d’analyser les données lorsque l’on applique un traitement. J’ai eu tellement d’interrogations face a tout cela que j’ai osé partager mon opinion et mes interrogations face à cette « vaccination » et aux traitements concernant la COVID-19.

 

À lire : Effets secondaires de la vaccination : des infirmières témoignent

 

Juste avant la déposition du décret face a l’obligation de la vaccination chez les professionnels de la santé, mes médecins partenaires m’ont avisé qu’ils ne voulaient plus travailler avec moi étant donné mon statut vaccinal. En raison de mes simples opinions, j’ai dû démissionner du système de santé. En un seul courriel, je venais de perdre ma carrière, ma profession, ma passion, mon existence. Tout cela en raison de mon statut vaccinal. J’ai du alors me rendre à l’évidence que je ne pourrais plus jamais être infirmière praticienne.

Pourtant, mon questionnement ne portait que sur des choses assez simples : de quoi était composé ce « vaccin », qu’elle en était sa réelle efficacité, de quels autres traitements disposions-nous, comme la vitamine C, la colchicine, l’imervectine, l’hydrochloroquine, etc. De plus, alors que j’observais les pays les plus avancés dans la vaccination, je ne remarquais pas d’efficacité car les taux de contamination et de décès covid continuaient d’augmenter. Tout cela montre qu’il s’est passé des choses pour le moins questionnables.

 

Poursuivie par l’ordre pour avoir émis son opinion

Aujourd’hui, je suis poursuivie par mon Ordre pour avoir émis des opinions face à tout cela. Avec le recul, je me demande où nous en sommes rendus. Pour moi, il est clair que le consentement libre et éclairé n’a pas été respecté, tout comme la Charte des droits et libertés. Pendant la supposée pandémie, j’ai vu des atrocités et j’ai dû apprendre à me pardonner car j’ai perdu des patients dans des conditions qui ne respectaient en rien a la dignité. Il m’arrive de verser encore des larmes lorsque je repense comment j’aurais pu éviter des choses aussi inhumaines. Vous n’avez pas idée comment on se sent quand on voit une patiente qui veut arrêter ses traitements de dialyse alors que l’on sait que celle-ci mourra dans un corridor d’urgence seule sans famille… pour respecter des règles sanitaires.

J’ai dû faire face à des jugements et commentaires désagréables, voire humiliants, venant de mes anciens collègues. De plus, j’ai fait l’objet de commentaires déplorables sur les réseaux sociaux provenant des tribunes du Dr Nadeau-Vallée, alias « Doc TIK-TOK ». Tout cela a fait en sorte que j’ai perdu ma santé psychologique et ma confiance en moi pendant plus d’un an. Je sais à ce jour que je n’ai toujours voulu que le bien autour de moi et m’assurer que mon patient prenait la bonne décision en connaissant les risques et conséquences. Je n’ai jamais jugé quiconque, ni dénigré quelqu’un pour ses opinions. J’ai toujours été une professionnelle de la santé qui prônait la vérité, le respect, l’éthique, l’entraide et surtout la bienfaisance.

 

À lire : Le ras-le-bol d’une infirmière

 

Pendant ce temps, on nous a demandé de mettre de coté notre humanisme, notre éthique ainsi que notre code de déontologie. Tant et si bien que cette profession ne fait plus partie de moi car elle ne respecte plus mes valeurs : pour moi, les êtres humains ne seront jamais un numéro ou des cobayes. Je n’oublierai jamais les choses que j’ai vues lors de mes derniers mois de pratique. Jamais je n’aurais cru que le système pourrait échouer à ce point. Mais je garde aussi en mémoire mes plus de 20 ans de pratique lors desquels j’ai accompagné mes chers patients dans leur dignité. Cela aura été le plus beau cadeau que la vie puisse m’avoir donné.

Je pourrais écrire un roman sur les histoires et le vécu que ces patients m’ont apporté. Mon expérience et mes connaissances, je les ai développées avec eux. Finalement, je ne regrette rien! Je reste la personne dévouée et qui veut faire le bien autour d’elle. Malheureusement, les deux dernières années auront amené une division de la société, des jugements, de la violence, de l’intimidation et surtout un grand isolement social. Je continuerai à aider les gens du mieux que je peux et à améliorer mes connaissances.

 

Aller plus loin

Il n’en demeure pas moins que je suis attristée de voir combien de gens qui se sont simplement posé des questions ou n’ont fait qu’émettre leur opinion se sont retrouvé jugés et traités de complotiste. Après tout ce temps, j’espérais que l’on se questionnerait davantage sur ce qui s’est passé et que le harcèlement aurait cessé. Je crois que le public mérite des explications sur tout ce qui s’est passé. Cela devrait être fait dans le calme et le respect.

Ne serait-il pas temps de réaliser une véritable recension des données et de les analyser objectivement afin de voir où l’on en est réellement? Le Québec devrait regarder ce qui se passe dans les autres pays du monde pour s’inspirer des meilleures pratiques face à la vaccination anti-COVID-19.