Nous avons déjà montré à plusieurs reprises que l’élection est oligarchique car elle assure aux ultra-riches de conserver le pouvoir.

Et cela pour 3 raisons :

  • Tout d’abord, il faut beaucoup d’argent pour remporter une élection… et avoir le soutien des médias possédés par quelques milliardaires. Dans un tel système, un citoyen moyen n’a aucune chance. Fatalement, seuls les candidats des ultra-riches sont élus. Logiquement ceux-ci sont au service de ceux qui les font élire.
  • Mieux : « officiellement », le résultat de l’élection est l’émanation du suffrage universel, c’est la majorité plus un. C’est l’expression de la volonté nationale. Les élus sont donc légitimes ce qui les rend quasiment invulnérables car si des opposants se lèvent, on pourra alors les traiter de perturbateurs, voire de terroristes ou de racistes, suprémacistes, conspirationnistes, etc. Tout dépend de l’époque.
  • Enfin, l’élection permet à ceux qui exercent effectivement le pouvoir, c’est-à-dire ceux qui ont fait élire les représentants, de rester caché. Cela permet de donner une illusion de démocratie alors que sous un vernis « démocratique » se cache en fait un régime oligarchique (le pouvoir exercé par quelques personnes).

On comprend mieux pourquoi c’est la base de notre système politique depuis 200 ans : l’élection permettant aux ultra-riches de conserver le pouvoir ad vitam aeternam, ils n’ont aucun intérêt à ce qu’un dictateur ou un autre système politique ne prenne le relai.

 

Une oligarchie inquiète

Cependant, il peut arriver qu’il y ait des « accidents ». Quelques-uns sont arrivés au cours de l’histoire. Par exemple les victoires de la gauche en France en 1914, 1936 et 1981. Les deux premières furent réglées par la guerre, la troisième n’a duré que deux ans car l’oligarchie a les moyens de faire plier n’importe quel état, comme le montre le récent scandale dans lequel on a appris que l’Union européenne menaçait de détruire l’économie de la Hongrie si elle ne se soumettait pas.

Pourtant, aujourd’hui le Forum économique mondial est inquiet : 2024 va être marqué par de nombreuses élections dans le monde et dans une conversation sidérante (que peuvent-ils se dire une fois micros et caméras coupés), Agnès Callamard, une « experte » française des droits de l’homme, remarque qu’il y aura « environ 50 élections cette année dans le monde entier […] ce qui en fera la plus grande année électorale de l’histoire. » Selon elle, « beaucoup de choses peuvent mal tourner. »

Cela fait dire à Andrew McAfee, chercheur principal au MIT, qu’ « il y a un risque que les mauvais dirigeants soient élus ». Traduction : qu’il y ait des « accidents » et que des gouvernements défavorables aux mondialistes soient élus.

 

Fraude et vote électronique

Si on note que le Forum a déjà validé la nouvelle élection de Trump (si on se fie notamment aux déclarations d’Alexander Soros qui a déclaré : « Vous savez, c’est intéressant d’être à Davos, parce qu’à Davos, Donald Trump est déjà le président. »), on peut se demander quelle est alors la solution. On peut en avoir une idée à la lecture de cet article qui montre que « devant le tribunal fédéral d’Atlanta, en Géorgie, le professeur de sciences informatiques et de génie J. Alex Halderman a réussi à pirater une machine de vote Dominion devant la juge de district américaine Amy Totenberg en utilisant simplement un stylo pour modifier les totaux des votes ».

Rappelons-nous des dernières élections majeures, aux USA, au Brésil et en France, entachées par des soupçons de fraudes. À chaque fois les machines de vote sont soupçonnées de donner des résultats très favorables aux candidats « progressistes », à savoir Biden, Lula et Macron. Mieux, on a réalisé lors de ces scrutins que le mandat de compiler les résultats était réalisé au moyen de logiciels spécialisés et non plus par des moyens humains comme auparavant… Et que ces logiciels sont fournis par des entreprises souvent étrangères qui donnent peu de détails sur la compilation des résultats.

Ainsi, alors qu’aux États-Unis les machines à voter comme celles de Dominion sont utilisées couramment (et dont on vient de voir qu’il est facile d’en truquer les résultats), on a constaté en France que le nombre de voix d’Emmanuel Macron lors de la dernière élection présidentielle française a bondi…tandis que celui de Marine Lepen, sa concurrente, diminuait : à 21h10, les deux candidats étaient au coude à coude avec plus de 13 millions de voix chacun. À 23h, Macron était rendu à 14 millions… tandis que Marine Lepen n’en avait plus que 11 millions. Le tout en direct à la télévision.

 

 

Comment Marine Lepen a-t-elle pu perdre 2 millions de voix? Ces résultats étonnants et le manque de transparence amènent logiquement à douter des résultats.

 

Le vote électronique au Québec… car il est inefficace pour faire augmenter la participation

Dans ce contexte, on s’attendrait à ce que les autorités, qui commencent à craindre que la population ne perde confiance dans les élections (ce qui serait catastrophique tant comme on l’a vu ce système est à l’avantage de l’oligarchie), mettent un frein au vote électronique. Mais ce n’est pas le cas, bien au contraire : voici que l’on apprend qu’Élections Québec lance un projet pilote visant à permettre à 10% des résidents de chacune des villes retenues (21 en tout dont 7 des 10 plus grandes villes) de voter par Internet aux prochaines élections municipales!

Le but officiel est de faire remonter le taux de participation. Pourtant, Élections Québec sait que cela est inefficace… comme ne s’en cache pas sa porte-parole Julie St-Arnaud-Drolet. C’est à lire avec attention tellement ses propos sont sidérants :

Notre objectif avec ce premier essai du vote par Internet est de faciliter l’accès au vote, parce que l’étude des expériences [similaires] à travers le monde et même au Canada ne démontre pas que l’introduction du vote par Internet augmente la participation électorale de manière significative. (c’est nous qui surlignons)

 

Elle affirme donc que le vote électronique est inefficace pour faire augmenter la participation, ce qui est pourtant l’objectif… et que c’est donc pour cela qu’ils le font. C’est à tomber de sa chaise.

Elle continue :

Ce qu’on observe, c’est que des gens qui seraient allés voter en personne vont plutôt choisir de voter par Internet parce que l’option leur offre plus de souplesse et qu’elle est plus facile pour eux. (c’est nous qui surlignons)

 

Apparemment, la mesure ne permettra pas d’augmenter le taux de participation, ce qui est censé justifier la décision. Quel intérêt alors du vote par Internet si le seul avantage est d’offrir « plus de souplesse »… à des gens qui votaient déjà? Surtout que très généralement les bureaux de vote sont facilement accessibles. À moins d’habiter en pleine campagne, il y a en ville un bureau de vote dans chaque quartier.

 

« Je ne crains pas le suffrage universel […]. Les gens voteront comme on leur dira »

Propos non attestés d’Alexis de Tocqueville

 

Élections Québec reconnait donc lui-même que l’idée n’a aucun intérêt. La seule explication logique est que l’oligarchie, paniquée, se met à craindre le suffrage universel et que les gens ne votent plus comme on leur dira. C’est rendu à tel point qu’en Allemagne les autorités songent à interdire l’AFD, le parti d’ « extrême droite » alors qu’il est en tête dans les sondages. Dans ce contexte, on comprend que la « désinformation » soit vue comme la menace numéro 1 par le Forum économique mondial (devant les guerres, le « changement climatique », les « épidémies », etc.). Désinformation qui pourtant émane essentiellement des gouvernements, services secrets, etc. si l’on en croit les CTIL Files (qui sont un ensemble de techniques de manipulation et de désinformation réalisées par les autorités, les services secrets, etc. et à propos desquelles le Congrès des États-Unis a publié un rapport complet, ce qui atteste de la véracité de ces déclarations).

Comme dans les années 1930 qui avaient vu une montée de l’ « antiparlementarisme » en Europe (car l’élection ne semblait plus fonctionner avec les victoires de partis de gauche), l’élite ne croit plus au suffrage universel et donc à ce qu’elle appelle la « démocratie » pour conserver le pouvoir. Face à la hausse de la contestation (gilets jaunes et agriculteurs en Europe, camionneurs au Canada, etc.), l’oligarchie est contrainte d’aller à l’extrême limite en tentant de généraliser le vote électronique et en faisant usage d’une fraude décomplexée.

Elle sent qu’elle ne pourra plus beaucoup tirer sur la corde et que peu à peu la population se réveille. Elle accélère donc la cadence pour instaurer le plus rapidement possible l’identité numérique, les monnaies numériques de banque centrale, le « capitalisme de surveillance », le crédit social et l’intelligence artificielle qui permettront un contrôle sans précédent sur nos vies : c’est l’agenda 2030 du Forum économique mondial.

Nous sommes donc dans une course contre la montre, entre la rapide mise en place de mesures liberticides et le réveil progressif de la population. L’oligarchie aura-t-elle le temps de remporter son pari? Élections Québec y travaille.