Lors de notre dernier panel « La Voix est Libre », Patrick Provost, PhD, professeur à l’Université Laval et spécialiste de l’ARN a révélé les données les plus récentes du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) concernant le statut vaccinal des personnes décédées de la covid. Comme on l’avait déjà montré dès le mois d’octobre 2022, il apparait que les propres données des autorités montrent que plus de 95% des personnes qui décèdent de la covid sont “adéquatement vaccinées”.
Voici un extrait de l’émission :
Cependant, au-delà de cette confirmation que les “vaccinés” décèdent davantage que les non vaccinés de la covid, il nous apparait important de faire un rappel rapide de tout notre travail sur l’analyse des données des autorités concernant la vaccination car cela permet de constater que les autorités manipulent et cachent la vérité.
Le “tableau de bord” de Santé Québec : des manipulations grossières
Afin de soutenir sa propagande sur les “vaccins surs et efficaces”, le MSSS s’est mis à produire à partir de juillet 2021 un “tableau de bord” de la covid sur son compte Twitter. À l’heure où nous écrivons ces lignes, ce compte (ainsi que toutes les “statistiques” embarrassantes qu’il présentait) semble avoir été supprimé.
Comme nous l’avons expliqué dans ce récent article, le MSSS manipulait les données afin d’embellir une réalité qui aurait sinon été bien gênante. Voici les deux principales méthodes employées (mais il y en avait bien d’autres) :
- Tout d’abord, le ministère employait les données du jour, non affinées. Dans les jours, les semaines, voire les mois suivants, des corrections arrivaient… généralement largement à l’avantage des non vaccinés. Mais c’était trop tard puisque l’on était déjà rendu le lendemain.
- L’autre technique a consisté à catégoriser les “vaccinés 1 dose depuis moins de 14 jours” avec les non vaccinés. Les études montrent que les “vaccinés” ont tendance à développer les symptômes de la covid dans les 14 jours suivant leur inoculation. Le résultat est que cela a permis de faire gonfler la catégorie des non vaccinés et faire croire à une “épidémie de non vaccinés”
Quand les propres données de la santé publique montrent une efficacité négative de la “vaccination”
En nous basant sur les propres données de Santé Québec, pourtant largement manipulées, nous avons montré dans notre propre tableau de bord que :
- Les non vaccinés avaient un taux de contamination moins élevé que celui des vaccinés
- Les vaccinés 3 doses étaient largement surreprésentés parmi les hospitalisations : alors qu’ils étaient 51,2% de la population, ils représentaient 70% des hospitalisations pour la covid.
Nous avons aussi montré que contrairement aux déclarations des chefs de la santé publique, du ministre de la Santé et du premier ministre, les non vaccinés n’ont absolument pas engorgé les hôpitaux. Ainsi, le taux d’occupation de l’hôpital par des malades de la covid n’était que de 2,1% en 2020 et 2,3% en 2021. Le tout alors que l’activité hospitalière chutait.
Faits étonnants :
- les autorités ont retiré les données portant sur le statut vaccinal des “cas” en janvier 2022 puis celles des hospitalisations en juillet 2022.
- Surtout, elles n’ont jamais publié les données des décès en fonction du statut vaccinal (données pourtant les plus importantes).
Voilà qui est très surprenant alors que l’on ne cesse de nous dire que les “vaccins sont surs et efficaces”. Si c’était le cas, il est évident que les autorités inonderaient les médias subventionnés de données, tableaux et autres graphiques. Le silence radio actuel est très “parlant”.
Une efficacité négative
Face à cet incroyable manque de transparence qui résonne comme un aveu de l’échec de la “vaccination”, nous avons finalement pu obtenir un “document” suite à une demande d’accès à l’information récapitulant les décès de la covid en fonction du statut vaccinal. À notre grand étonnement, les vaccinés étaient très largement surreprésentés parmi les décès covid : alors que les vaccinés étaient environ 85% de la population… ils représentaient 95% des décès.
Nous avons alors demandé à Santé Québec les données des personnes décédées toutes causes confondues, statistiques essentielles pour s’assurer que les vaccins sauvent bien des vies (ou à tout le moins ont une balance bénéfice/risque favorable). À notre grande surprise, Santé Québec nous a répondu qu’il ne peut « transmettre les données des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal, puisque pour […] transmettre cette information cela nécessiterait de produire un document et d’effectuer notamment des travaux d’extraction, de compilation et de comparaison de données ». La demande serait tellement complexe et chronophage qu’elle « risquerait de nuire sérieusement aux activités de l’organisme ». Rien de moins! Cette attitude pour le moins “frivole” ne peut que sonner comme l’aveu de l’échec de la vaccination.
Enfin, Patrick Provost vient donc de dévoiler la réponse du MSSS à une demande d’accès à l’information similaire à la notre, à savoir connaître le statut vaccinal des personnes décédées de la covid et toutes causes confondues. Le ministère a fourni une simple page sur un document word, sans aucun entête, avec un petit tableau récapitulant les décès de la covid en fonction du statut vaccinal, le tout accompagné d’un petit texte :
- Dans le tableau, on constate qu’en 2022, 4841 personnes “adéquatement vaccinées” sont décédées… comparativement à 212 “non adéquatement vaccinés” (2021 est difficilement interprétable car le taux de “vaccination” a beaucoup varié durant la période). Attention, le MSSS utilise ici la même astuce que dans son tableau de bord en catégorisant ensemble “non vaccinés” et d’autres types de vaccinés. On pense bien sur aux “vaccinés 1 dose moins de 14 jours”. Mais pourraient s’y trouver les “vaccinés 2 doses moins 7 jours” (et qui sait 14 jours) et peut-être les “vaccinés 3 doses moins de 7 jours”, etc. Malgré ces manipulations, il apparait que sur les 5053 personnes décédées de la covid correctement catégorisées, 95,8% étaient “adéquatement vaccinées”.
- Mais en fait, combien de gens “non adéquatement vaccinés”, c’est à dire “vaccinés” mais “pas à jour” (ayant par exemple reçu une seule dose) faudrait-il rajouter pour avoir la véritable heure juste? Quel est le nombre exact de non vaccinés et donc leur véritable proportion? On ne le sait pas.
- Les données du tableau confirment les résultats de notre article d’octobre 2022. Le plus incroyable est dans le texte qui suit : on y relit comme nous l’avait déjà dit le ministère qu’ “il n’existe aucun document répondant à cette partie de votre demande”. Mais on apprend surtout que le MSSS a cessé de compiler le statut vaccinal des personnes décédées de la covid depuis le 12 avril 2023!
Cela signifie qu’à l’heure où l’ISQ reconnait une hausse de la mortalité de 10% (23% chez les jeunes avec des pointes à 90% chez les moins de 50 ans comme par exemple en novembre 2023), non seulement les autorités ne font aucun suivi du statut vaccinal des personnes décédées toutes causes confondues… mais elles arrêtent en plus le suivi du statut vaccinal des personnes décédées de la covid. Cela semble à peine imaginable tant ces données devraient être suivies comme le lait sur le feu!
Cela est d’autant plus incroyable quand on connait les données de l’Angleterre qui a rendu publiques les statistiques des décès toutes causes en fonction du statut vaccinal. Comme le montre le graphique suivant, on voit que les vaccinés décèdent beaucoup plus en proportion de leur part dans la population :
Ainsi, les personnes vaccinées, qui sont 81,5% de la population, représentent 96,7% des décès! Inversement, les non vaccinés, qui sont 18,5% de la population… ne représentent que 3,3% des décès. Et cette situation se présente pour toutes les catégories de la population, jeunes et aînés.
Par exemple, chez les plus de 70 ans, le taux de vaccination est de 93%. Mais seulement 3,28% des morts sont des non vaccinés. Idem chez les 18-44 ans. Les non vaccinés représentent 55% de cette classe d’age. Mais ils ne sont que 22% à mourir.
Ainsi, les injectés décèdent deux fois plus que les non vaccinés. Depuis l’introduction de la 3e dose, les données de la Nouvelle Zélande montrent une hausse de la mortalité de 18% dans ce pays. On comprend qu’on enferme les gens qui libèrent les données, comme Barry Young.
Et on nous dit que les “vaccins” ont sauvé des millions de vies.
Cette disparité extrême montre que la “vaccination” pose des problèmes de santé publique majeurs. Elle doit être envisagée comme une hypthèse sérieuse à la hausse de la mortalité, à l’ “épidémie de morts subites”, etc. Et ce n’est peut-être qu’un début car on constate, toujours en Angleterre, une envolée des cas de cancers, comme le montre le graphique suivant :
La fin des suivis des décès covid et toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal dénote soit une incompétence difficilement imaginable, soit une tentative de dissimulation. Nous penchons pour la deuxième hypothèse. Dans les deux cas, c’est extrêmement grave.
Conclusion
Il est patent que les données montrent une catastrophe en cours et que les autorités sont dépassées. Plutôt que de tenter de cacher la hausse de la température, elles préfèrent briser le thermomètre : non seulement elles arrêtent de partager les données au public, mais en plus elles en arrêtent le suivi. Autant dire que les autorités font tout pour se rendre aveugles. Elles espèrent ainsi pouvoir dire, au moment où elles devront s’expliquer, qu’elles ne “savaient pas”.
Pourtant, dès le départ nous avons prévenu des risques d’utiliser une substance expérimentale qui « n’avait jamais livré un seul produit » (d’après les propres déclarations d’Albert Bourla, PDG de Pfizer). Ainsi que de faire une confiance aveugle à une compagnie condamnée pour des milliards pour fraudes, charlatanisme, etc. Puis dès que nous avons pu analyser les (très rares) données disponibles, nous avons à nouveau averti que contrairement à ce que disaient les autorités, les résultats montraient de graves problèmes avec une efficacité négative.
Aujourd’hui, alors que les scandales se succèdent (contamination à l’ADN, protéines absurdes, etc.), autorités et médias subventionnés tentent tant bien que mal de cacher la vérité. Combien de temps la population tolèrera-t-elle encore tout cela?
Je pense qu’on compare ici des pommes et des oranges, l’âge des individus étant un facteur confondant (https://fr.wikipedia.org/wiki/Facteur_de_confusion).
En termes plus concrets, tu conviendras que le risque de décès lié à la COVID est beaucoup plus élevé chez les personnes âgées. Le taux de vaccination y étant également plus élevé, pas étonnant que chez les gens qui décèdent de la COVID, une bonne portion d’entre eux ait été vaccinée. Inversement, les non-vaccinés sont majoritairement plus jeunes (ça inclut notamment beaucoup d’enfants), et les risques de décès liés à la COVID pour ces tranches d’âge beaucoup plus faibles. Ça explique, j’en suis convaincu, les différences observées dans ce tableau.
Je recommanderait que ces données soient stratifiées en fonction de l’âge avant d’en tirer des conclusions. C’est la raison d’être des journaux scientifiques qui s’assurent que toute information scientifique digne de ce nom soit révisée par des experts indépendants avant publication et utilisation dans la sphère publique.
Si c’était bien le cas, les autorités se précipiteraient pour donner les ventilations en fonction de l’âge. Mais elles n’en font rien.
Les données de l’Angleterre des morts toutes causes sont ventilées en fonction de l’âge, et les vaccinés sont surreprésentés, dans toutes les catégories.
Normalement, quand on est vacciné, on est protégé (à 95%). Donc les vaccinés ne doivent pas mourir de la covid, ou à peine. En aucun ils ne peuvent représenter plus de 95% des décès comme c’est le cas.
En outre, toutes les manipulations des données par les autorités devraient mener à se poser de sérieuses questions.
Je le redis : si les données étaient en faveur des vaccinés, autorités et médias les publieraient et en feraient leur Une! Au lieu de cela, tout ce qu’ils ont est des études qui reposent sur des modèles. Et l’on sait que les modèles peuvent être facilement truqués. Par exemple, entrez 95% d’efficacité dans le modèle, et comme par magie les vaccins ont sauvé des millions de vies!
Tout cela n’est pas sérieux, il faut se baser sur les faits. Et la réalité est là : les autorités cachent les données. C’est l’aveu de l’échec de la vaccination.
C’est difficile à accepter quand on y a tellement cru, qu’on est soi-même vacciné… et qu’on a vacciné des milliers de gens. Mais les faits sont là. Et je ne parle même pas de la hausse “inexpliquée” de la mortalité, de “l’épidémie de morts subites”, etc.
Il faut avoir le courage d’ouvrir les yeux et de reconnaitre les faits.