Le sous-comité spécial du Congrès sur la pandémie de coronavirus a publié il y a quelques jours un rapport de 520 pages sur la gestion de la “crise sanitaire” aux États-Unis. Si ce long travail a permis de montrer que les autorités et la santé publique ont pris systématiquement les mauvaises décisions… et que donc les “complotistes” avaient raison, il n’en reste pas moins qu’il affirme que l’ « opération Warp Speed » (l’action du gouvernement fédéral des États-Unis pour faciliter et accélérer le développement, la fabrication et la distribution des injections ARNm) a été un succès, que les « vaccins ont sauvé des millions de vies » et qu’il faut se préparer à la prochaine pandémie. Retrouvez ici la deuxième partie de notre analyse. La première partie est consultable ici.
Mensonges, désinformation, experts douteux : quand les médias subventionnés sont dans l’eau chaude
Nous avons vu dans la première partie que le rapport du Congrès sur la « pandémie » montre que les « mesures sanitaires » (confinements, masques, couvre-feux, passeports vaccinaux, etc.) ont fait plus de mal que de bien et ne reposaient pas sur la « science ».
Le silence gêné dans un premier temps, puis ses réactions dispersées par la suite, montre le très grand embarras de la presse subventionnée. Celle-ci a reçu en pleine figure un rapport qui montrait qu’elle avait eu tort sur à peu près tout. On comprend alors son silence puis sa réaction désordonnée en donnant la parole à divers « experts » dont nous verrons qu’ils ont asséné à nouveau de nombreux mensonges.
Le plus en vue a été M. Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l’Hôpital général juif à Montréal, qui rappelons-le, déclarait en 2022 des conflits d’intérêts avec entre autres Pfizer, Merck, Sanofi, etc. Et qui affirmait en 2010 que « Être financé par 10 compagnies pharmaceutiques n’est pas problématique ; l’être par une seule, oui. » Une fois que l’on est conscient de tout cela, on comprend que la parole de M. Weiss n’est pas libre et qu’il lui sera difficile de critiquer les produits de ceux qui le financent, au premier rang desquels on retrouve l’injection ARNm de Pfizer. Mais concentrons-nous quelques instants sur ses propos.
Que penser lorsqu’il déclare que « le vaccin nous a permis de sortir de la pandémie parce qu’il a éliminé la maladie sévère? » Si la maladie sévère est éliminée, alors cela signifie que les vaccinés ne décèdent plus du covid. Mais regardons les données (source INSPQ) : en 2022, 6 117 personnes sont décédées du covid (contre 7 883 en 2020 et 3 340 en 2021).
Comment expliquer, alors qu’en 2022 85% de la population est injectée (avec un vaccin efficace en principe à 95%), qu’autant de gens soient décédés du covid? Les injections ne devaient-elles pas « éliminer la maladie sévère »?
Que dire des propos de Benoît Barbeau, virologue à l’Université du Québec à Montréal, qui affirme que « Le vaccin devait nous protéger contre les symptômes les plus graves, c’est ce que les données disaient »? Car les « données » disaient exactement l’inverse. En effet, on aimerait rappeler à messieurs Weiss et Barbeau que les seules données disponibles au Québec sur « l’efficacité des vaccins face aux formes graves » sont celles que Santé Québec a été forcé de dévoiler suite à une demande d’accès à l’information. Mais contrairement à ce qu’ils affirment, elles montrent que les injections ont une efficacité négative. En effet, si l’on se fie à ces chiffres, plus de 95% des personnes qui décèdent du covid sont vaccinées (alors qu’elles représentent 85% de la population).
Les données montrent que les injections, loin d’être efficaces à 95%, ont en fait une efficacité négative de -10 points.
Même chose pour les hospitalisations puisque les chiffres de Santé Québec montraient, en dépit de grossières manipulations, qu’au 4 juillet 2022, date à laquelle les autorités ont arrêté de rendre les données publiques, que les personnes qui avaient reçu trois doses étaient très largement surreprésentées parmi les personnes hospitalisées.
On aimerait donc que messieurs Weiss et Barbeau nous montrent les données qui prouvent « l’efficacité des vaccins face aux formes graves ». Mais on risque d’attendre longtemps car si les autorités disposaient de données montrant l’efficacité des injections, cela fait longtemps qu’elles les auraient publiées. Au contraire, elles cachent tout. Ce qui est un incroyable aveu.
Pour en savoir plus, lire notre article : 95% des personnes décédées de la covid sont vaccinées
Concernant les mesures sanitaires comme les masques, les confinements et la distanciation, Karl Weiss affirme qu’elles « ont aplati la sévérité de la maladie ». Une nouvelle fois il va à l’encontre de conclusions réalisées après deux ans d’étude. Pour les réfuter d’un revers de main, on aimerait qu’il nous présente les études qui prouvent ses dires. Mais ses propos trahissent le fait qu’il n’en a aucune puisque lorsqu’il se pose la question de savoir « de combien », il est incapable de répondre et doit se contenter de dire : « On ne le sait pas. »
Un simple regard sur la Suède, qui n’a appliqué aucune mesure coercitive, montre que les résultats sont semblables à ceux du Québec et des pays qui ont appliqué des mesures restrictives. À ceci près que la Suède n’a ni détruit son économie ni hypothéqué la santé mentale de sa population.
Quant à Benoit Barbeau qui déclare : « Avec du recul, est-ce que les fermetures étaient exagérées? Possiblement », il reconnait que les autorités en ont sans doute trop fait. Mais sans présenter aucune donnée, dont il semble pourtant friand, il affirme qu’ « on s’en est mieux sorti que bien d’autres endroits parce que le gouvernement a été rigide dans ses gestes. Ça a eu un impact positif. » Qu’est-ce qui lui permet de dire que le Québec « s’en est mieux sorti » que les autres? Sur quelles données se base-t-il? À propos de la « rigidité », comment explique-t-il que cela ait eu « un impact positif »?
Rappelons que l’on a eu le droit à pas moins de trois couvre-feux. Couvre-feux pour lesquels la santé publique reconnaissait qu’elle ne disposait… d’aucune donnée en prouvant l’efficacité (tout comme pour le passeport vaccinal).
Finalement, on peut se demander comment M. Barbeau peut affirmer que tout cela a été « positif ». Il n’avance aucune preuve, aucune donnée… tandis que toutes celles disponibles montrent l’exact inverse de ce qu’il prétend.
Quant aux autres déclarations de M. Weiss, il s’agit de faussetés ou de contre-vérités. Par exemple, dire que « nous n’avions pas de médicaments pour traiter cette infection là » est faux. On ne reviendra pas là-dessus. Mais simplement dire aux malades de rester chez eux et de prendre du doliprane alors que des traitements peu onéreux et à l’innocuité avérée étaient disponibles était criminel. Par exemple, de nombreuses études montrent comment la vitamine D permet de réduire les risques de décès. Celle-ci montre que « les patients avec une carence en vitamine D (moins de 20 ng/ml) ont 14 fois plus de chance de développer des formes graves de la COVID que ceux qui ont un taux supérieur à 40 ng/ml ». Etc.
Mais messieurs Weiss et Barbeau, tout comme les autorités, n’en ont jamais parlé.
Même chose quand M. Weiss affirme que « La covid est une maladie bénigne maintenant grâce au vaccin ». Doit-on rappeler à M. Weiss que, comme n’ont cessé de le marteler les experts de plateau, « corrélation n’est pas causalité »? Cela signifie qu’on ne peut conclure à l’efficacité des injections si le nombre de décès diminue, d’autres facteurs pouvant en être la cause. Ce qui est le cas puisque les gens infectés bénéficiaient ensuite de l’immunité naturelle (réhabilitée par le rapport) tandis qu’il était de notoriété publique que la maladie devenait de moins en moins létale à chaque nouveau variant. Etc.
La seule façon de savoir si les injections ont réduit les formes graves est de comparer les injectés aux non injectés. Mais ces données sont cachées par la santé publique. On comprend pourquoi puisque par exemple les données anglaises montrent que les vaccinés décèdent deux fois plus que les non vaccinés, et ce quelque-soit la classe d’âge. Il est donc impossible d’arriver à la conclusion que ce sont les « vaccins » qui ont mis fin aux formes graves. C’est de la désinformation.
Finalement, seul Nicolas de Rosa, le « décrypteur » de Radio-Canada, a réussi à sortir quelques arguments qui peuvent être considérés, comme le fait que ce rapport, effectivement produit sous l’égide d’un sous-comité à majorité républicaine, est bel et bien partisan. Cependant, cela ne le disqualifie pas dans le sens où il l’entend puisque si les auteurs sont critiques sur les « mesures sanitaires », en défendant Trump, ils affirment que les vaccins sont efficaces contre les formes graves. Ce sur quoi M. de Rosa est parfaitement d’accord.
Ce rapport réussit donc à contenter trumpistes et médias subventionnés. Ce n’est pas un mince exploit et il faut s’interroger sur ce que cela peut bien signifier.
On doit aussi s’interroger sur la trame narrative du rapport qui est de dire que nous faisons face à la menace d’une prochaine pandémie. Ainsi, alors que le Congrès tacle sévèrement l’OMS pour sa gestion de la « crise sanitaire », il se place dans sa lignée et celle de son directeur général, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, lorsque celui-ci affirme que « la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie, mais de savoir quand elle surviendra ». Si le rapport se contente de dire qu’à l’avenir il faudra être « mieux préparé » et qu’il tacle le fameux Traité sur les pandémies de l’organisation, on ne peut malgré tout s’empêcher d’y voir un alignement sur les éléments de langage de l’OMS avec en ligne de mire la fameuse « maladie X », cet « agent pathogène inconnu » qui pourrait provoquer « une épidémie internationale grave ». Quand on voit avec quelle célérité la presse subventionnée rapporte tous les cas de grippe aviaire, mais aussi d’autres pathologies comme par exemple la variole du singe, la peste du lapin ou la fièvre du perroquet, pour ne citer que quelques exemples, on comprend que le Congrès participe à la marche forcée de la vaccination de la population.
Un fait intriguant est que si les auteurs reconnaissent qu’il est extrêmement probable que le virus soit sorti d’un laboratoire, alors c’est qu’ils estiment que la menace pandémique est d’origine humaine. À savoir que le prochain virus risque lui-aussi d’être la résultante d’une fuite de laboratoire. Pourtant, ils ne semblent pas appeler à un renforcement du contrôle de la recherche (par exemple sur les gains de fonction) et de la sécurité dans les labos.
Au contraire, alors que les pandémies sont extrêmement rares (la dernière en date était la grippe espagnole qui date de plus de 100 ans), ils appellent à développer de nouveaux vaccins. À l’heure où les bébés reçoivent 26 injections (!) au cours de leurs 15 premiers mois et que ce n’est pas fini puisque Moderna travaille sur des dizaines de nouvelles injections ARNm, alors que les taux d’autisme et de cancers explosent chez les jeunes, cet « activisme vaccinal » est pour le moins étonnant. Sans parler des victimes d’effets indésirables des injections covid, dont parlent les auteurs, mais qui sont minimisées (grâce à une pharmacovigilance défaillante) eu égard aux « millions de vies sauvées ».
Quelles conséquences?
Finalement, on peut s’interroger sur les motivations réelles des auteurs. Ont-ils produit ce rapport dans une authentique quête de vérité… ou pour, tout en déplorant quelques dysfonctionnements, protéger Trump et projeter le pays dans une nouvelle ère du tout vaccin? Quand on est conscient des effets dévastateurs des injections ARNm, par exemple qu’un jeune entre 16 et 24 ans sur 3 000 à 6 000 est victime d’une myocardite (et on ne parle là que des myocardites), que l’ISQ reconnait une hausse « inexpliquée » de 23% de la mortalité chez les jeunes, ou encore que les « vaccins » contiennent plus de 50 éléments non déclarés comme de l’arsenic, du nickel, du cobalt, du cuivre, de l’étain, du plomb, du manganèse, du mercure, du titane, de l’aluminium et bien d’autres choses toutes aussi réjouissantes, on ne peut que conclure que les objectifs des auteurs ne coïncident pas avec ceux de la population.
Comment s’en étonner quand on sait que quasiment tous les membres du Congrès sont des millionnaires et qu’il est donc probable qu’ils aient davantage à cœur les intérêts de leur classe plutôt que ceux de ceux qu’ils sont censés « représenter ».
Cependant, il est aussi permis de voir le verre à moitié plein car ce rapport révèle malgré tout de nombreux manquements :
- En reconnaissant que le virus s’est probablement échappé d’un laboratoire, il montre combien l’entreprise de censure qui visait à faire taire toutes les opinions discordantes a nui à la recherche de la vérité.
- Idem pour les gens qui critiquaient les confinements, les couvre-feux et les masques. Si plutôt que de les traiter de « complotistes » la population les avait écoutés, les nations n’auraient pas vu leur dette s’envoler au point où la situation financière de nombreux pays est maintenant très fragilisée. On peut penser à la France avec un taux d’endettement de plus de 110%. Mais la situation n’est guère plus reluisante au Canada avec un déficit du gouvernement fédéral qui dépassera les 60 milliards tandis que celui du Québec atteint 11 milliards. Même chose pour la santé mentale des populations, et notamment des jeunes, durement touchée.
- Enfin, le constat est identique pour les passeports vaccinaux. Même si l’on sait depuis 2021 que les injections n’empêchent ni la contamination ni la transmission, ce qui rendait caduque l’idée même des passeports, en le confirmant le rapport permet d’espérer que de telles atteintes aux libertés ne se répéteront pas (rappelons cependant que cela ne garantit rien puisque l’excellent rapport du Sénat français sur la pseudo-pandémie de H1 N1 a été complètement enterré lors du covid).
Même si les objectifs des auteurs ne sont pas clairs, il n’en reste donc pas moins que la vérité, du moins une bonne partie, est enfin libérée. En reconnaissant que les autorités ont eu quasiment tout faux, ce rapport constitue une base pour éviter que de tels agissements ne se répètent. Et l’on espère que l’on cessera de voir de tels articles affirmant que « Les avantages de la vaccination se perdent dans la désinformation ».
Il est dorénavant temps d’avancer. Ici au Québec et au Canada, des enquêtes approfondies doivent être menées pour comprendre ce qui s’est passé. Pourquoi des choses si évidentes ont-elles été ignorées? Par exemple, comment a-t-on pu enfermer la population au grand complet alors que les autorités savaient dès le départ que les personnes à risque étaient les gens de plus de 70 ans avec des comorbidités et que l’immense majorité de la population n’avait rien à craindre (comme le montre le tableau 2.2 de l’INSPQ sur les conditions médicales préexistantes)? Comment a-t-on pu imposer un passeport vaccinal et supprimer des libertés fondamentales à une partie de la population alors que les autorités savaient que les injections n’empêchaient ni la contamination ni la transmission, ce qui rendait illusoire l’efficacité d’une telle « mesure »?
Comme le montrent les RKI Files (les transcriptions des réunions covid de l’Institut Robert Koch, l’équivalent allemand de l’INSPQ, qui montrent que) les autorités ont sciemment pris des décisions allant à l’encontre du bien-être de la population. Pourquoi ont-elles fait cela? Voilà ce à quoi elles doivent dorénavant répondre.
Un très gros problème démocratique
Mais comment faire alors que ce sont les principaux suspects qui nomment les juges? En outre, rappelons qu’actuellement tout ce qui a trait à la « pandémie » est considéré par les tribunaux comme une « connaissance judiciaire ». Ce qui signifie que les juges considèrent que la version officielle actuelle est une vérité qui ne peut plus être remise en cause. On comprend donc qu’il n’y a rien à attendre de la « justice ».
Surtout, ce que montre cette « crise » est que la véritable crise que nous traversons est démocratique. Dans une démocratie, jamais un gouvernement n’aurait pu se retourner à ce point contre son peuple. Le fait que l’élection a pour résultat d’entrainer mécaniquement l’accession des représentants des riches aux postes de décision (puisqu’ils bénéficient de leurs médias pour se faire connaitre et de leur argent pour financer leurs campagnes) explique ce que nous vivons actuellement.
Si des groupes citoyens tirés au sort avaient eu le pouvoir de contrôler les ministères, les sociétés d’État, si les citoyens avaient eu la possibilité de déclencher des référendums, aussi bien pour empêcher la promulgation d’une loi (comme le passeport vaccinal, l’état d’urgence, etc.) que pour forcer un élu à démissionner, et si les médias avaient appartenu à leurs abonnés et non à quelques oligarques (les milliardaires, ndlr), il est probable qu’il en aurait été tout autrement. Vue la corruption actuelle des institutions, il apparait que seuls des groupes de citoyens tirés au sort comme dans les jurys pourraient juger les responsables.
Les citoyens doivent croire en eux, arrêter de se résigner et prendre leur destin en main en exigeant de l’oligarchie qu’elle lui cède le pouvoir. Il est bon de voir que cette réaction est déjà en branle avec par exemple la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) qui a interrogé de nombreux témoins (experts et victimes) et produit un volumineux rapport contenant de précieuses recommandations. Réinfo Québec tente aussi d’encourager l’action citoyenne en tenant des ateliers constituants auxquels nous vous invitons à participer.
Il faudrait bien sur aller plus loin en forçant les principaux protagonistes (responsables politiques, autorités de santé publique, chercheurs, etc.) à venir témoigner et à s’expliquer sur leurs décisions. On apprendrait alors surement comme en Allemagne que les instituts de santé publique savaient que le covid n’était pas une menace, que masques, confinements et injections étaient inefficaces et nocifs, et surtout comment la santé publique s’est mise au service du politique pour justifier les décisions du gouvernement.
C’est pourquoi nous appelons les corps policiers, la GRC, la sûreté du Québec, le SPVM et les autres, à ouvrir des enquêtes criminelles, à analyser les données, à interroger les suspects et les témoins. Si la police n’agit pas maintenant, vu ce que l’on sait elle sera alors complice.
De son côté, la population doit être consciente de tout cela et exiger des réponses. Ce rapport, même si son objectif réel est tout autre, s’il vient à être connu de plus grand nombre, peut permettre de faire avancer la vérité et éveiller les consciences. On comprend alors les craintes de la presse subventionnée à en parler. Car lorsque les citoyens se lèvent, il est possible de déplacer des montagnes.
Ce que je constate est qu'ils trichent au plan de la procédure du recours en droit du travail pour contrecarrer…